La question de la fiction revêt une importance spéciale pour la philosophie du langage : le phénomène de la fiction oblige soit à repenser l’ontologie, soit à marginaliser l’emploi littéraire par rapport à l’emploi ordinaire du langage. Refusant la marginalisation de la fiction, l’auteur précise dans son article le statut de ces mondes fictionnels, qui sont relatifs aux «jeux de faire-semblant». Dans un jeu fictionnel, le le narrareur décrit un univers pour le lecteur et le lecteur obéit à la règle fondamentale de croire en la vérité des assertions du narrateur. Cette règle pragmatique du jeu de faire-semblant fictionnel explique le sentiment (attesté linguistiquement) d’assister aux événements décrits lorsqu’on joue le rôle de lecteur.
La question de la fiction revêt une importance spéciale pour la philosophie du langage : le phénomène de la fiction oblige soit à repenser l’ontologie, soit à marginaliser l’emploi littéraire par rapport à l’emploi ordinaire du langage. Refusant la marginalisation de la fiction, l’auteur précise dans son article le statut de ces mondes fictionnels, qui sont relatifs aux «jeux de faire-semblant». Dans un jeu fictionnel, le le narrareur décrit un univers pour le lecteur et le lecteur obéit à la règle fondamentale de croire en la vérité des assertions du narrateur. Cette règle pragmatique du jeu de faire-semblant fictionnel explique le sentiment (attesté linguistiquement) d’assister aux événements décrits lorsqu’on joue le rôle de lecteur.