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ARTICLE

La charité selon Papineau

  • Pages : 89 à 100
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 04-01-2011

Résumé :

Français

La tradition philosophique s’accorde avec le sens commun pour subordonner toute explication de l’action intentionnelle d’un indvidu à un principe normatif de rationalité. L’une des versions de ce principe est le principe de charité de Davidson : il recommande que la plus grande partie possible des croyances que nous attribuons à un sujet soient des croyances que nous jugeons vraies. David Papineau (1987) combat cet «antiréalisme de la croyance», qui tend à minimiser la divergence entre les personnes ou les communautés, et propose de remplacer le principe de charité par un principe d’humanité selon lequel une théorie de l’interprétaton est adéquate si elle permet d’attribuer à l’indigène des croyances qu’il est plausible qu’il ait. Le présent article confronte cette suggestion de Papineau à la position qu’il adopte sur le problème général de l’interprétation psychologique, i.e. la question de savoir à quelles conditions on peut attribuer des contenus mentaux à un organisme ou, plus généralement, à un «dispositif».

 

Résumé :

Français

La tradition philosophique s’accorde avec le sens commun pour subordonner toute explication de l’action intentionnelle d’un indvidu à un principe normatif de rationalité. L’une des versions de ce principe est le principe de charité de Davidson : il recommande que la plus grande partie possible des croyances que nous attribuons à un sujet soient des croyances que nous jugeons vraies. David Papineau (1987) combat cet «antiréalisme de la croyance», qui tend à minimiser la divergence entre les personnes ou les communautés, et propose de remplacer le principe de charité par un principe d’humanité selon lequel une théorie de l’interprétaton est adéquate si elle permet d’attribuer à l’indigène des croyances qu’il est plausible qu’il ait. Le présent article confronte cette suggestion de Papineau à la position qu’il adopte sur le problème général de l’interprétation psychologique, i.e. la question de savoir à quelles conditions on peut attribuer des contenus mentaux à un organisme ou, plus généralement, à un «dispositif».

 
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