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ARTICLE

Oublier la science pour mieux l’analyser

  • Pages : 453 à 464
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 18-02-2015

Résumé :

Français

L'A. s'appuie sur Scientific Practice and Ordinary Action. Ethnomethodology and Social Studies of Science de Michael Lynch (Cambridge, Cambridge University Press, 1993, 333 p.). – Son article comporte trois parties. – Dans la première, il identifie le texte de Lynch comme « la présentation la plus complète et la plus stimulante » (p. 453) en ethnométhodologie, puis expose la spécificité de cette discipline et de son fondateur, H. Garfinkel, par rapport aux Studies of Scientific Knowledge. – Dans la seconde, il considère qu'un « point de divergence important entre les ethnométhodologues et les promoteurs de la nouvelle sociologie des sciences qui se réclament du ”programme fort” des Britanniques est le rôle que les uns et les autres font jouer à l'œuvre de Wittgenstein » (p. 457). Puis il en arrive à exposer l' « orientation praxéologique » qu'il voit comme une expression de l'empirisme de Lynch (p. 461). – Dans la troisième partie, il remarque que Lynch tend avec ses « epistopics » à « naturaliser l'épistémologie » suivant en cela Harvey Sacks et se rapprochant de Ian Hacking. L'A. formule pour terminer sa crainte « que Lynch ne s'expose, par son ”programme amnésique”, à perdre une partie du phénomène qu'il étudie, en dissolvant, dans une sorte de béhaviorisme atténué, ces dimensions irréductibles du champ dans lequel s'organise l'expérience des chercheurs. » (p. 464).

 

Résumé :

Français

L'A. s'appuie sur Scientific Practice and Ordinary Action. Ethnomethodology and Social Studies of Science de Michael Lynch (Cambridge, Cambridge University Press, 1993, 333 p.). – Son article comporte trois parties. – Dans la première, il identifie le texte de Lynch comme « la présentation la plus complète et la plus stimulante » (p. 453) en ethnométhodologie, puis expose la spécificité de cette discipline et de son fondateur, H. Garfinkel, par rapport aux Studies of Scientific Knowledge. – Dans la seconde, il considère qu'un « point de divergence important entre les ethnométhodologues et les promoteurs de la nouvelle sociologie des sciences qui se réclament du ”programme fort” des Britanniques est le rôle que les uns et les autres font jouer à l'œuvre de Wittgenstein » (p. 457). Puis il en arrive à exposer l' « orientation praxéologique » qu'il voit comme une expression de l'empirisme de Lynch (p. 461). – Dans la troisième partie, il remarque que Lynch tend avec ses « epistopics » à « naturaliser l'épistémologie » suivant en cela Harvey Sacks et se rapprochant de Ian Hacking. L'A. formule pour terminer sa crainte « que Lynch ne s'expose, par son ”programme amnésique”, à perdre une partie du phénomène qu'il étudie, en dissolvant, dans une sorte de béhaviorisme atténué, ces dimensions irréductibles du champ dans lequel s'organise l'expérience des chercheurs. » (p. 464).

 
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