Comment la vie est-elle possible ? Temps et réduction dans la problématique du vivant minimal

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Article

    • Pages : 199 à 215
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    • ISBN : 978-2-84950-125-2
    • ISSN : 1951-1647
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé

    Français

    Après un demi-siècle de recherches en biologie moléculaire, le règne du vivant apparaît unifié dans ses constituants et ses processus élémentaires. La recherche de formes minimales du vivant est une tentative d’isoler les composants les plus partagés et donc, par hypothèse, les plus essentiels à toute cellule. Ces recherches, portant notamment sur le “lot minimal de gènes” (LMG), dont les grandes étapes sont ici abordées en détail, ont révélé quelques surprises : chaque organisme, même très simple sur ce plan, semble contenir beaucoup plus de gènes que le minimum “nécessaire”. Ce paradoxe apparent est le point de départ d’une réflexion sur le rôle de la complexité et du temps dans les processus biologiques, à la lueur de résultats récents en biologie expérimentale. Il est aussi l’occasion d’un regard critique sur les excès de l’approche réductionniste en biologie moléculaire, ainsi que sur la notion d’émergence, reposant sur le présupposé d’une organisation hiérarchique du vivant.