Les dernières perfidies de D’Alembert

Send link

Article

Abstract

Français

Cet article conteste frontalement l’idée que D’Alembert aurait cessé de faire des mathématiques intéressantes dans la dernière partie de sa vie. Nous montrons que son tome IX des Opuscules mathématiques, rédigé entre 1781 et sa mort en 1783 et inédit, fourmille encore d’idées nouvelles, y compris sur les probabilités. Le genre “doutes et objections”, qu’il affectionne tout particulièrement à partir des années soixante, met le doigt sur des problèmes nouveaux et délicats que son siècle ne pouvait résoudre de façon entièrement satisfaisante, comme l’histoire ultérieure l’a montré. Cet article en profite pour donner un inventaire et une description de ce tome des Opuscules que la mort a empêché son auteur de publier. P.C.