On interroge le problème des fondements des mathématiques, tel qu’il était débattu entre 1900 et 1930, à partir de la position “logiciste” de Frege et de Russell. L’intérêt de Wittgenstein se porte sur le statut des mathématiques en général, en tant que discours présentant un certain nombre de particularités dont la plus remarquable est d’être constitué de propositions dont la vérité a été démontrée et qui apparaissent ainsi comme nécessaires.