L’ “École de l’ETH” dans l’œuvre de Gaston Bachelard. Les figures spectrales d’Hermann Weyl, Wolfgang Pauli et Gustave Juvet

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Article

    • Pages : 367 à 389
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    • ISBN : 2-7288-0349-8
    • ISSN : 0035-1776
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé

    Français

    Il s’agit de retracer ici la présence spectrale dans l’œuvre de Gaston Bachelard de ce que nous appelons «École de l’ETH». Nous en avons choisi trois figures fondamentales : Hermann Weyl, Wolfgang Pauli et Gustave Juvet. Pour le premier, nous traitons de sa place centrale et permanente dans la constitution bachelardienne d’une philosophie qui se veut à hauteur de la nouvelle «géométrie physique» rigoureusement construite dans un esprit riemannien. Quant à Pauli, nous montrons une insoupçonnable affinité qui est étayée par les analyses remarquables qu’en donna le philosophe : de la construction urgente d’une «métaphysique quantique», qui se fonde sur les implications d’un principe de Pauli bien compris, à l’idée de «particule métaphysique», en passant par les enjeux décisifs et si prometteurs du «postulat de non-analyse». Dans le cadre de cette polyconstruction convergente de l’entreprise «surrationaliste», nous traitons de la troisième figure, moins connue mais tout aussi marquante, du mathématicien-philosophe Gustave Juvet.