Federigo Enriques, Gaston Bachelard et Ferdinand Gonseth. Esquisse d’une tradition épistémologique

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Article

    • Pages : 303 à 316
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    • ISBN : 2-7288-0349-8
    • ISSN : 0035-1776
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé

    Français

    Le développement et la complexité, qui ont caractérisé les débats sur la structure conceptuelle des sciences au XXe siècle, ont déterminé la naissance d’une nouvelle discipline, l’histoire de l’épistémologie, avec l’objectif de tracer une histoire critique de notre «patrimoine épistémologique» avec des méthodologies plus appropriées de nature historique et théorique. Une histoire critique de la philosophie des sciences nous montre beaucoup de «Wenden» au-delà de celles plus connues, néopositivistes et post-néopositivistes; en Italie et en France, dans les dix premières années du XXe siècle, a pris naissance une tradition de recherche épistémologique de nature néorationaliste, avec des noyaux théoriques spécifiques pour l’importance accordée à l’historicité de la science. L’épistémologie néorationaliste italo-française a privilégié l’analyse des rapports entre la pensée mathématique et la pensée physique, telle que l’on peut la caractériser comme une véritable épistémologie de la physique mathématique; de plus, cette approche différente, dessinée d’abord par Federigo Enriques et ensuite par Gaston Bachelard, Albert Lautman et Ferdinand Gonseth, a permis de comprendre dès les années trente la «philosophie implicite» dans les travaux de Kurt Gödel et d’Hermann Weyl.