Site moissonné par Isidore

Les Nouvelles raisons du savoir : vers une prospective de la connaissance.

Colloque de Cerisy : Prospective d’un siècle à l’autre. III, Prospective de la connaissance

Collectif

Les Nouvelles raisons du savoir : vers une prospective de la connaissance.

Colloque de Cerisy : Prospective d’un siècle à l’autre. III, Prospective de la connaissance


 | 
Éditeurs scientifiques :
  • Pages : 322
  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langue : Français
  • ISBN : 2-87678-804-7
  • Date de création : 04/01/2011
  • Dernière mise à jour : 29/10/2015
Introduction :

Aucune élément de paratexte n'a été enregistré pour ce document

Résumé 

Français

Actes du troisième colloque de la série «Prospective d'un siècle à l'autre», intitulé : Prospective de la connaissance, Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle, 27 mai-2 juin 2001. Ont déjà été publiés les ouvrages relatifs aux colloques : Prospective I, Pour une gouvernance démocratique ; Prospective II, Expertise, débat public : vers une intelligence collective ; ibid., 1999 et 2001. - Alors que la science du XXe siècle est au cœur d'une contestation nouvelle, les ressources consacrées à la production de savoirs et à leur transmission n'ont jamais été aussi nombreuses, «jamais l'équilibre entre les nations ou le destin de la planète n'ont semblé autant dépendre de la manière dont les connaissances sont produites et partagées» (p. 5). Comment explorer ce paradoxe et les tensions qui l'accompagnent ? De cette interrogation est née l'idée d'une «prospective de la connaissance» : prendre la mesure des nouvelles relations entre les sciences, le public et les forces économiques, afin d'en mieux cerner les conséquences et les défis. Retrouver les sources culturelles de la connaissance, redéfinir les conditions d'une politique et d'une éthique de la Science, comprendre la construction des objets de recherche, maîtriser les liens entre gestion des connaissances et action collective, interroger l'évolution des sciences sociales constituent, pour les auteurs de ces contributions, un agenda culturel et politique désormais essentiel. - Après une Introduction de A. Hatchuel sur “Les nouvelles raisons du savoir”, l'ouvrage s'articule en six sections : 1. Retrouver les sources culturelles de la connaissance : Jean-Éric Aubert, “Le statut de la connaissance et l'innovation : problématique des civilisations” ; Hélène Vérin, “Généalogie de la réduction en art. Aux sources de la rationalité moderne” ; Juliette Grange, “Politique de la science : quelques questions à partir de l'œuvre d'Auguste Comte”. - 2. Redéfinir les conditions d'une politique et d'une éthique de la science : Hubert Curien, “Une politique de la recherche est-elle faisable ?” ; Claude Kordon, “Gestion des connaissances et recherche scientifique” ; Augusto Forti, “Science, éthique et mondialisation. Pour une géoéthique de la science” ; Gérard Huber, “Panser l'homme, penser la science”. - 3. Comprendre la construction des objets de recherche : Michel Sebillotte, “Logiques de l'agir et construction des objets de connaissance. L'invention de nouveaux dispositifs de recherche” ; Pierre-Benoît Joly, “Risques collectifs et agir sociologique : l'enjeu des dispositifs de coproduction de connaissances” ; Marc E. Himbert, “Comment la métrologie fait évoluer la connaissance” ; Jean-Gabriel Ganascia, “Réalisme et animisme sont les deux mamelles du cognitivisme” ; Jocelyn de Noblet, “Extension du domaine de la forme”. - 4. Maîtriser la gestion des connaissances dans l'action collective : André Staropoli, “L'évaluation ? un préalable” ; Claude Trink, “L'impact des technologies de l'information et de la communication sur les liens entre enseignement supérieur et industrie” ; A. Hatchuel, “Gestion des connaissances et capitalisme de l'innovation. Prospective de l'agir contemporain” ; Alain Bucaille, “La gestion des connaissances dans l'entreprise”. - 5. Interroger l'évolution des sciences sociales : Catherine Paradeise, “La sociologie du travail aujourd'hui” ; Michel Gensollen, “Nouvelle économie ou crise du discours économique ?” ; Véronique Le Goaziou, “Connaissance et reconnaissance au quotidien : enjeux épistémologiques et politiques” ; Albert David, “Connaissance et sciences de gestion”. - 6. Synthèses et ouvertures : Mehdi Lahmar, “Prospective d'un siècle à l'autre, d'une génération à l'autre” ; Christine Heller del Riego, “Synthèse subjective d'une jeune scientifique” ; Thierry Gaudin, “La connaissance ne sera plus ce qu'elle était”. - Notes et Bibliogr. en fin d'articles. M.-M. V.

Chapitres d'ouvrages

« Le statut de la connaissance et l'innovation : problématique des civilisations »

De : Jean-Éric AUBERT

Pages 19 à 28


« Généalogie de “la réduction en art”. Aux sources de la rationalité moderne »

De : Hélène VÉRIN

Pages 29 à 41


« Politique de la science : quelques questions à partir de l'œuvre d'Auguste Comte »

De : Juliette GRANGE

Pages 43 à 56


« Une politique de la recherche est-elle faisable ? »

De : Hubert CURIEN

Pages 59 à 63


« Gestion des connaissances et recherche scientifique »

De : Claude KORDON

Pages 65 à 74


« Science, éthique et mondialisation. Pour une géoéthique de la science »

De : Augusto FORTI

Pages 75 à 79


« Panser l'homme, penser la science »

De : Gérard HUBER

Pages 81 à 90


« Logiques de l'agir et construction des objets de connaissance. L'invention de nouveaux dispositifs de recherche »

De : Michel SEBILLOTTE

Pages 93 à 115


« Risques collectifs et agir sociologique : l'enjeu des dispositifs de coproduction de connaissances »

De : Pierre-Benoît JOLY

Pages 117 à 129


« Comment la métrologie fait évoluer la connaissance »

De : Marc E. HIMBERT

Pages 131 à 144


« Réalisme et animisme sont les deux mamelles du cognitivisme »

De : Jean-Gabriel GANASCIA

Pages 147 à 156


« Extension du domaine de la forme »

De : Jocelyn de NOBLET

Pages 157 à 166


« L'évaluation ? un préalable »

De : André STAROPOLI

Pages 169 à 180


« L'impact des technologies de l'information et de la communication sur les liens entre enseignement supérieur et industrie »

De : Claude TRINK

Pages 181 à 188


« Gestion des connaissances et capitalisme de l'innovation. Prospective de l'agir contemporain »

De : Armand HATCHUEL

Pages 191 à 208


« La gestion des connaissances dans l'entreprise »

De : Alain BUCAILLE

Pages 209 à 217


« La sociologie du travail aujourd'hui »

De : Catherine PARADEISE

Pages 221 à 230


« Nouvelle économie ou crise du discours économique ? »

De : Michel GENSOLLEN

Pages 231 à 241


« Connaissance et reconnaissance au quotidien : enjeux épistémologiques et politiques »

De : Véronique LE GOAZIOU

Pages 243 à 249


« Connaissance et sciences de gestion »

De : Albert DAVID

Pages 251 à 279


« Prospective d'un siècle à l'autre, d'une génération à l'autre »

De : Mehdi LAHMAR

Pages 283 à 287


« Synthèse subjective d'une jeune scientifique »

De : Christine HELLER DEL RIEGO

Pages 289 à 307


« La connaissance ne sera plus ce qu'elle était »

De : Thierry GAUDIN

Pages 309 à 318


Mots-clés