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Les Limites de la rationalité

Tome 2 : Les figures du collectif

Collectif

Les Limites de la rationalité

Tome 2 : Les figures du collectif


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Éditeur scientifique :
  • Année : 1997
  • Maison d'édition : La Découverte
  • Édition : Original
  • Pages : 330
  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langue : Français
  • Nombre de volumes : 2
  • Tome : 2
  • ISBN : 2-7071-2676-4
URL :
  • Date de création : 04/01/2011
  • Dernière mise à jour : 18/10/2015
Introduction :
Avant-propos :

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Résumé 

Français

Second volet des communications présentées lors du colloque intitulé : Limitation de la rationalité et constitution du collectif, tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle du 5 au 12 juin 1993 et organisé par le CREA (Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée, École polytechnique et CNRS). – Consacré aux «Figures du collectif», ce Tome 2 s’attache à définir ce que sont ces dispositifs collectifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. Il ouvre un nouvel axe de recherche appelé ici «la microéconomie cognitive et institutionnelle». Cette notion est définie en la situant par rapport à trois niveaux de complexité cognitifs croissants : – au premier niveau, les capacités d’ajustement et de performance existent essentiellement au plan collectif, et font peu jouer les capacités des agents. Mais les comportements collectifs obtenus sont déjà complexes si l’on fait l’hypothèse que les agents modifient leurs conduites en fonction de l’évolution du phénomène collectif lu-même, et si l’on introduit des possibilités d’apprentissage collectif; – à l’autre extrême, le troisième niveau de complexité cognitive, chaque agent est capable d’imaginer sous forme contrefactuelle les stratégies possibles des autres, et les raisonnements qui les fondent. Selon les croyances et le type de rationalité que l’individu attribue aux autres, il envisage une multitude d’interactions possibles. Le problème est ici de relier les diverses notions d’équilibres aux diverses exigences de rationalité; – mais une approche intermédiaire, à un deuxième niveau, est aussi nécessaire puisque les individus réels ne semblent ni faire usage d’anticipations contrefactuelles aussi complexes, ni simplement réagir à des faibles variations de quelques paramètres collectifs. Ce deuxième niveau correspond à la microéconomie cognitive et institutionnelle. Elle se caractérise par l’étude des phénomènes de coordination et d’interaction qui permettent la constitution de collectifs. Il s’agit donc d’analyser les processus d’interprétation et de décision qui mettent en œuvre une rationalité limitée. – Le présent ouvrage distingue cinq accès aux collectifs : – Les interactions individuelles ou les pseudo-collectifs (Première partie); – Le collectif comme réseau (Deuxième partie); – L’apprentissage collectif (Troisième partie); – Les règles et la constitution du collectif (Quatrième partie); – Les savoirs collectifs (Cinquième partie). M.-M. V.

Chapitres d'ouvrages

« Comment émerge la coopération ? Quelques enseignements des jeux évolutionnistes »

De : Robert BOYER, André ORLÉAN

Pages 19 à 44


« Les normes comme propriétés émergentes d’un apprentissage adaptatif. Le cas des routines économiques »

De : Giovanni DOSI, Luigi MARENGO, Andrea BASSANINI, et al.

Pages 45 à 64


« Des présupposés sociaux de la rationalité. Réponse à Boyer et Orléan; Dosi, Marengo, Bassanini, Valente »

De : Ulrich WITT

Pages 65 à 70


« Apprentissage organisationnel et cohérence : l’importance économique de la notion de réseau »

De : Patrick COHENDET

Pages 73 à 98


« L’irruption des non-humains dans les sciences humaines : quelques leçons tirées de la sociologie des sciences et des techniques »

De : Michel CALLON, John LAW

Pages 99 à 118


« Réseaux de construction et de diffusion des connaissances. Réponse à Callon et Law; Cohendet »

De : Philippe LORINO

Pages 119 à 125


« Décentralisation des apprentissages, théorie de la firme et évaluation. Une analyse à partir d’une étude de cas »

De : Patrick LLERENA

Pages 129 à 155


« Apprentissage organisationnel et épistémologie de la pratique. Le jeu du silence vu comme une parabole de l’apprentissage organisationnel »

De : Donald A. SCHÖN

Pages 157 à 167


« Situations de conception et apprentissage collectif. Réponse à Schön et Llerena »

De : Christophe MIDLER

Pages 169 à 180


« Fondements des savoirs et légitimité des règles »

De : Armand HATCHUEL

Pages 183 à 209


« La rationalisation constitutive du collectif ? Un colosse aux pieds d’argile. Réponse à Hatchuel »

De : Bénédicte REYNAUD

Pages 211 à 218


« L’incomplétude n’est pas le problème, c’est la solution »

De : Olivier FAVEREAU

Pages 219 à 233


« L’indétermination de la règle et la coordination. Réflexions sur l’instauration d’une règle salariale dans un atelier de maintenance »

De : Bénédicte REYNAUD

Pages 235 à 254


« Dynamique des règles, incomplétude et espace d’indécidabilité. Réponse à Favereau et Reynaud »

De : Pierre LIVET

Pages 255 à 261


« L’organisation du développement des produits »

De : Michael J. PIORE, Richard K. LESTER, Fred M. KOFMAN, et al.

Pages 265 à 298


« Le savoir au travail. Attribution et distribution des compétences selon les régimes pragmatiques »

De : Laurent THÉVENOT

Pages 299 à 321


« Cognition et coordination. Réponse à Piore, Lester, Kofman, Malek; Thévenot »

De : François EYMARD-DUVERNAY

Pages 323 à 328


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