A la fois science et technique, relevant des sciences dures et des sciences douces, mobilisant les épistémologies tant spéculatives qu'expérimentales, l'intelligence artificielle, par son intitulé même, est question vive. L'intelligence des mécanismes et des artefacts que l'homme parvient à concevoir et à mettre en œuvre pour co-évoluer avec l'univers qui le construit et qu'il construit, ne peut-elle lui proposer à lui-même une nouvelle compréhension des mécanismes de sa propre intelligence ? Une telle question ne s'entend que dans son contexte culturel et technique. L'intelligence artificielle ne saurait être réduite à une technologie, ou à une discipline scientifique, ou à une épistémologie. À la fois technique, science et épistémologie, l'intelligence artificielle est aussi moment dans l'histoire de la science, et n'est intelligible que dans cette perspective historique. – Un axe directeur, celui qui mène de l'intelligence artificielle aux sciences de la cognition, par enrichissements successifs, peut être identifié et reconnu. C'est lui qui va servir de colonne vertébrale au présent recueil : ce fil directeur est nécessaire pour l'exposition séquentielle des articles et assure une relative transdisciplinarité par une sélection des concepts les plus aisément transférables.
De : Jean-Louis LE MOIGNE
Pages 15 à 54
De : Jean-Paul HATON
Pages 55 à 73
De : Jacques PITRAT
Pages 75 à 113
De : Jean SALLANTIN
Pages 115 à 137
De : Anh NGUYEN-XUAN
Pages 139 à 154
De : Jean-François RICHARD, Christian GEORGE
Pages 155 à 172
De : Guy TIBERGHIEN
Pages 173 à 191
De : Jacques MIERMONT
Pages 193 à 212
De : Evelyne ANDREEWSKY
Pages 213 à 228
De : Jean-Louis LE MOIGNE
Pages 229 à 247
De : Mario BORILLO
Pages 249 à 266
De : Laurent SIKLÓSSY
Pages 267 à 276
De : Pierre LÉVY
Pages 277 à 294
De : Paul HENRY
Pages 295 à 330
De : Jean-Louis LE MOIGNE
Pages 331 à 339