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« La pensée du biologiste »

Chapitre d'ouvrage

« La pensée du biologiste »


Auteur :
  • Pages : 552 à 565
  • Support : Document imprimé
  • Langue : Français
  • ISBN : 2-7073-1784-5
  • ISSN : 0011-1600
  • Date de création : 04/01/2011
  • Dernière mise à jour : 18/02/2015

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Résumé 

Français

Sur les ouvrages d’Alain Priochiantz, Machine-Esprit (Paris, Odile Jacob, 2000, 213 p.) ; Les Anatomies de la pensée. À quoi pensent les calamars ? (Paris, Odile Jacob, 1997, 202 p.) – L'A. part du « double paradoxe de la biologie : [...] encyclopédique et [...] épistémologique. » (p. 552) pour présenter l'importance des travaux de A.P., biologiste issu « de la grande tradition épistémologique française » (p. 553), qu'il répartit autour de 3 pôles constituant les trois parties de cet article : La première, intitulée « La grande unification », explique en quoi l'embryologie a constitué « le centre de gravité » (p. 555) de la biologie en rapprochant génétique, embryologie et théorie de l'évolution. Elle présente également la différence de point de vue entre Canguilhem et A.P., ce dernier ne distinguant « pas deux biologies » (p. 558). La seconde, « La passion des formes », « s'alimente à une admiration récurrente pour la grande Anatomie comparée du XIXe siècle » (p. 554) et cherche « à penser à la fois la conservation et la transformation des formes organiques » (p. 559) ; en prenant en compte l'espace et l' « hétérochronie » (p. 561) il en vient à définir biologiquement la pensée par la vivant. La troisième, « Pourquoi l'(a)nature ? », explique que le « savant » nous exclurait du « vivant » constituant comme une « absolue liberté [...], la liberté du chercheur [... : ] l' « anature » est un geste de défi » (p. 565). L'A. développe trois remarques autour de ce concept, d'abord concernant les approximations des biologistes au niveau les sciences humaines et sociales, ensuite relativement à l'antériorité de « la problématisation du rapport nature-culture [par rapport] à l'apparition des sciences humaines et sociales », enfin au sujet de la « singularité de notre cerveau, accident inventif de l'évolution, [qui] nous autorise cet autre accident inventif qu'est la constitution des sciences. » (p. 564).

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