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Monographie
Dictionnaire / Encyclopédie
Collectif
Article
Revue / Périodique
Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
Le Probable, le possible et le virtuel. Essai sur le rôle du non-actuel dans la pensée objective
Gilles-Gaston GRANGERÉditeur : Odile Jacob - 1995
L'Enchantement du virtuel. Mathématique, physique, philosophie
Gilles CHÂTELETÉditeur : Éditions Rue d’Ulm - Presses de l’École Normale Supérieure - 2010
Intensive Science and Virtual Philosophy
Manuel DELANDAÉditeur : Continuum - 2002
Il s’agit ici d’examiner les trois aspects du “non-actuel” que sont le probable, le possible et le virtuel, en leur donnant le sens précis qu’ils peuvent revêtir lorsqu’on les considère dans les contextes créés par une pensée objective, celle qui développe une logique, une mathématique et les diverses sciences de l’empirie. Apparemment négatives (ou peu positives) relativement à une connaissance des faits et des objets, ces notions présentent, au contraire, l’intérêt de correspondre à des moments essentiels et inéluctables de toute connaissance objectivement orientée. L’ouvrage se propose justement de le montrer en élucidant leur sens effectif, par une analyse détaillée de quelques-uns des modes de cette connaissance. – Chap. 1, «Les formes du non-actuel chez Aristote et Leibniz» : L’univers modal d’Aristote; Le domaine leibnizien des “possibles”. – Chap. 2, «Grammaire, logique ou ontologie du possible ?» : Les traitements grammaticaux du possible; Entre grammaire et logique : l’argument dominateur; Des théories abstraites du possible; Syntaxes et sémantiques du possible. – Chap. 3, «Le virtuel, degré zéro du non-actuel : les objets mathématiques» : Contenus formels : logique et mathématique; Un exemple de non-vacuité du virtuel : l’invention des idéaux. – Chap. 4, «Les modèles de l’empirie et le virtuel» : Virtualité et référentiels; Le virtuel et la mécanique analytique; Le virtuel et la mécanique quantique; Le virtuel et la connaissance historique. – Chap. 5, «Le probable comme mesure du possible» : Deux orientations originaires du calcul du probable; Les interprétations “subjectivistes”; La structuration du virtuel et les catégories fondamentales du calcul des probabilités. – Chap. 6, «Le probable et la connaissance de l’empirie. I, Probabilité et déterminisme» : “Calculs” des probabilités et géométries; Le hasard et la nature : Aristote et Cournot; La probabilité comme qualification de la causalité : probabilité et déterminisme. – Chap. 7, «Le probable et la connaissance de l’empirie. II, Instrument et essence» : Le probable et la mécanique statistique; La probabilité en mécanique quantique; Les raisonnements probabilistes. – Conclusion : Le réel. M.-M. V.
Pour commémorer le dixième anniversaire de la mort de Gilles Châtelet, les éditions Rue d’Ulm publient un ensemble de textes philosophiques inédits ou devenus introuvables - à la fois pendant, genèse et prolongement du volume Les Enjeux du mobile. Mathématique, physique, philosophie, paru aux éditions du Seuil en 1993. La rencontre de Châtelet avec Gilles Deleuze en 1972 aura eu une influence décisive sur son cheminement philosophique, initiant un geste de pensée dont on retrouve la présence en filigrane dans tous ses textes théoriques. Dernier penseur romantique du XXe siècle, il estimait qu’ «il y a une espèce de bouleversement propre à la philosophie qu’il est important d’avoir jeune [...] il faut avoir un rapport à la fois naïf et professionnel à la philosophie pour apprécier le frisson et l’audace du spéculatif. Novalis disait : “À qui ne plairait pas une philosophie dont le germe est un premier baiser ?”». Il faut reconnaître en Châtelet le penseur de l’individuation et de la magnification des libertés humaines, mais également un théoricien du virtuel et du diagramme. L’ouvrage se fait l’écho de son débat avec des figures contemporaines majeures : Alain Badiou, Gilles Deleuze, Roger Penrose ou René Thom. Il comprend le dernier manuscrit de l’auteur retrouvé sur sa table de travail après son suicide. – L'importante Introduction de Charles Alunni («Des enjeux du mobile à l'enchantement du virtuel – et retour» et la «Documentation et Bibliographie», établies par Catherine Paoletti, encadrent les dix-huit textes de Gilles Châtelet, ici rassemblés selon deux grandes Parties : – I. Enjeux : – 1. «Principes épistémologiques et programme de recherches». Tapuscrit inédit transcrit par Charles Alunni à la demande de Gilles Châtelet et rédigé après son intervention au laboratoire disciplinaire “Pensée des sciences” à l'ENS-Ulm le 29 février 1996; – 2. «Singularité, métaphore, diagramme». Ce texte correspond au dernier manuscrit de Gilles Châtelet; – 3. «Sur une petite phrase de Riemann». Texte initialement paru dans Analytiques (Psychanalyse-Écritures-Politiques), n° 3, mai 1979. Paris, Christian Bourgois, pp. 67-75. Son tapuscrit a été déposé par Raymond Aron à la bibliothèque du Centre Koyré; – 4. «Le potentiel démoniaque. Aspects philosophiques et physiques de la théorie de jauge». Texte initialement publié sous le titre : «Le retour de la monade. Quelques réflexions sur le calcul différentiel et la mécanique quantique», in Fundamenta Scientiae, vol. 6, n° 4, Oxford, Pergamon Press, 1985, pp. 327-345; repris dans le cadre des actes du colloque international de Cerisy-la-Salle («Jubilé» en l'honneur de René Thom, 7-17 septembre 1982), in Jean Petitot (éd.), Logos et théorie des catastrophes (à partir de l'œuvre de René Thom), Genève, Patino, 1988, pp. 199-214; – 5. «La physique mathématique comme projet. Un exemple : la “grande unification des forces». Séminaires interdisciplinaires du Collège de France, sous la dir. d’André Lichnerowicz, François Perroux et Gilbert Gadoffre. Texte publié in André Lichnerowicz, François Perroux et Gilbert Gadoffre (éd.), Projet et programmation. Paris, Maloine, 1986, pp. 21-38 ; – 6. «L’enchantement du virtuel». Exposé du 3 juin 1986 au Collège international de philosophie ; paru dans Chimère (Schizoanalyses), n° 2, été 1987, pp. 64-82 ; – 7. «Quelle philosophie pour la science d’aujourd’hui ?». Propos recueillis par Philippe Chambon et publiés sous le titre : «Quelle philosophie pour la science d’aujourd’hui ? Aux avant-postes de l’obscur», Cahier Euréka, Libération, 5 décembre 1990, p. 26 ; – 8. «La philosophie aux avant-postes de l’obscur». Revue des Deux Mondes, février 1995, pp. 130-136 ; – 9. «Mettre la main à quelle pâte ?». L’Âne, «Enquêtes et entretiens», n° 59, janvier 1995, pp. 20-24 ; – 10. «La mathématique comme geste de pensée». Entretien sur France-Culture, Les Chemins de la connaissance, «Les philosophes et les mathématiques», 3 octobre 1997 ; – 11. «La géométrie romantique comme nouvelle pratique intuitive». Publié dans Le Nombre, une hydre à n visages. Entre nombres complexes et vecteurs. Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1997, pp. 149-162. – Partie II. Figures : – 12. «Alain Badiou : le Nombre et les nombres». L’Annuaire philosophique 1989-1990. Paris, Le Seuil, 1991, pp. 117-132 ; – 13. «Gilbert Simondon (1924-1989)». In Encyclopedia Universalis, 1990, série «Vies et portraits – Les vies», p. 629 ; – 14. «L’univers de Roger Penrose. Un royaume dont le prince est un enfant». Analyse du livre de cet auteur, The Emperor’s New Mind. Concerning Computers, Minds, and the Laws of Physics (Oxford, Oxford University Press, 1989) ; – 15. «René Thom et Gilles Châtelet : dialogue impromptu». Retranscription datée du 23 mars 1995, sans aucune autre indication ; – 16. «À propos du livre de Roger Penrose : Les Ombres de l’esprit». In L’Aventure humaine, avril 1996, pp. 97-106 (version courte) ; – 17. «Autour du vrai-faux rapport d’Éric Alliez ; “De l’impossibilité de la phénoménologie”». Futur antérieur, «Politique du travail», 35-36. Paris, L’Harmattan, 1996/2, pp. 221-231 ; – 18. «Pour Deleuze, penseur du déclic». Libération, rubrique «Rebonds», 6 et 7 avril 1996. Études, tome 384, n° 4 (3844), avril 1996, pp. 493-495.
L'objectif de cet ouvrage est de présenter les fondements épistémologiques de l'ontologie de Deleuze. Le premier chapitre introduit les idées formelles (variétés topologiques, groupes de transformations, champs de vecteurs) nécessaires pour comprendre la structure abstraite des processus dynamiques qui expliquent, selon Deleuze, l'identité des objets à travers le temps. En effet ces phénomènes peuvent être décrits grâce à la géométrie différentielle et à la théorie des groupes. Les chapitres 2 et 3 exposent les fondements morphogénétiques de l'ontologie deleuzienne de la Différence. Enfin, le chapitre 4 donne un brève compte rendu de son épistémologie problématique, que l'auteur compare à l'épistémologie axiomatique, la version prédominante dans les sciences physiques. Appendice, pp. 157-180 ; Notes, pp.181-239 ; Index, pp. 241-242.
F. F.
The aim of this book is to show the epistemological foundations of Deleuze's ontology. Chapter 1 introduces the formal ideas (manifolds, transformation groups, vector fields) necessary to understand the abstract structure of the dynamical processes which explain, according to Deleuze, the identity of objects through time. Indeed, these phenomena can be describded by differential geometry and group theory. Chapters 2 and 3 expose the morphogenetic foundations of the deleuzian ontology of Différence. Finally, chapter 4 gives a brief account of his problematic epistemology, which is compared by the author with axiomatic epistemology, the predominant epistemological version in the physical sciences. – Contents : Introduction : Deleuze's World ; 1. The Mathematics of the Virtual ; 2. The Actualization of the Virtual in Space ; 3. The Actualization of the Virtual in Time ; 4. Virtuality and the Laws of Physics. – Appendix : Deleuze's Words, 157-180 ; Notes, 181-239 ; Index, 241-242.
F. F.