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      2.1. Un pictogramme par type de document

Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

      3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente




Nuage de mots-clés associé à : Sociologie des sciences
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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    La Vie de laboratoire. La production des faits scientifiques

    Bruno LATOUR, Steve WOOLGAR
    Éditeur : La Découverte - 1988


    Article

    Oublier la science pour mieux l’analyser

    Louis QUÉRÉ

    Sous la direction de Françoise BALIBAR, Élie DURING
    Dans Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères - 2002


    Article

    L’irruption des non-humains dans les sciences humaines : quelques leçons tirées de la sociologie des sciences et des techniques

    Michel CALLON, John LAW

    Sous la direction de Bénédicte REYNAUD
    Dans Les Limites de la rationalité - 1997


    Article

    Philosophie des sciences et études sur la science

    Anouk BARBEROUSSE

    Sous la direction de Anouk BARBEROUSSE, Denis BONNAY, Mikaël COZIC
    Dans Précis de philosophie des sciences - 2011


    Monographie

    A quoi sert l'histoire des sciences ?

    Michel MORANGE
    Éditeur : Éditions Quae - 2008


    Article

    Que représentent les théories physiques contemporaines pour la théorie générale de la connaissance?

    Philipp FRANK

    Sous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNET
    Dans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006


    Article

    La sociologie dans le physicalisme

    Otto NEURATH

    Sous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNET
    Dans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006


    Monographie

    À la recherche de Stephen Hawking

    Hélène MIALET
    Éditeur : Odile Jacob - 2014


    Monographie

    Sociologie et philosophie: libres échanges : Bourdieu, Derrida, Durkheim, Foucault, Sartre

    Louis PINTO
    Éditeur : Éditions d’Ithaque - 2014


    Monographie

    La psychologie est-elle une science ? : Essai d’épistémologie critique

    Patricia MERCADER
    Éditeur : Presses universitaires de Lyon - 2022


    MONOGRAPHIE

    La Vie de laboratoire. La production des faits scientifiques

    • Pages : 300
    • Collection : Sciences et société
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais [américain]
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7071-1772-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-10-2015

    Résumé :

    Français

    Considéré comme un classique de la sociologie des sciences, cet ouvrage marque une rupture avec les «visions exotiques», voire magiques, de la science et de ses méthodes. Les auteurs ont choisi la voie rigoureuse d’une analyse matérialiste de la production de la science. Cette analyse les amène à défendre une thèse provocatrice, mais dont la démonstration est claire et convaincante : l’activité scientifique ne porte pas sur la «nature», sur la «découverte» d’une réalité cachée; c’est une entreprise conflictuelle, dont le but est de produire des faits scientifiques, et de construire une réalité, capables de résister aux objections les plus fortes des autres scientifiques. Ce livre renouvelle ainsi en France les débats en philosophie des sciences, restés singulièrement figés depuis les travaux de Koyré, Canguilhem et Bachelard, dont Bruno Latour se démarque nettement. – 1. L’ethnographie des sciences; – 2. Visite d’un anthropologue au laboratoire; – 3. La fabrication d’un fait. Le cas du TRF (H); – 4. Microsociologie des faits; – 5. La crédibilité scientifique; – 6. L’ordre créé à partir du désordre. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Oublier la science pour mieux l’analyser

    • Pages : 453 à 464
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-02-2015

    Résumé :

    Français

    L'A. s'appuie sur Scientific Practice and Ordinary Action. Ethnomethodology and Social Studies of Science de Michael Lynch (Cambridge, Cambridge University Press, 1993, 333 p.). – Son article comporte trois parties. – Dans la première, il identifie le texte de Lynch comme « la présentation la plus complète et la plus stimulante » (p. 453) en ethnométhodologie, puis expose la spécificité de cette discipline et de son fondateur, H. Garfinkel, par rapport aux Studies of Scientific Knowledge. – Dans la seconde, il considère qu'un « point de divergence important entre les ethnométhodologues et les promoteurs de la nouvelle sociologie des sciences qui se réclament du ”programme fort” des Britanniques est le rôle que les uns et les autres font jouer à l'œuvre de Wittgenstein » (p. 457). Puis il en arrive à exposer l' « orientation praxéologique » qu'il voit comme une expression de l'empirisme de Lynch (p. 461). – Dans la troisième partie, il remarque que Lynch tend avec ses « epistopics » à « naturaliser l'épistémologie » suivant en cela Harvey Sacks et se rapprochant de Ian Hacking. L'A. formule pour terminer sa crainte « que Lynch ne s'expose, par son ”programme amnésique”, à perdre une partie du phénomène qu'il étudie, en dissolvant, dans une sorte de béhaviorisme atténué, ces dimensions irréductibles du champ dans lequel s'organise l'expérience des chercheurs. » (p. 464).

     

    ARTICLE

    L’irruption des non-humains dans les sciences humaines : quelques leçons tirées de la sociologie des sciences et des techniques

    • Pages : 99 à 118
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article insiste sur le caractère hybride du réseau associant des entités qui sont des éléments humains et non humains (règles, conventions, connaissances communes). L’identité de l’entité se définit dans l’interaction. «Le collectif est constamment “réparé” et localement reconstruit dans l’interaction». Cette vision du collectif conduit à supprimer la question de la constitution des collectifs : «L’action n’a pas de source et ne rencontre aucun point d’arrêt définitif». Au lieu de chercher les sources de l’action, les auteurs invitent plutôt à analyser sa distribution.

     

    ARTICLE

    Philosophie des sciences et études sur la science

    • Pages : 206 à 231
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 24-11-2011
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    L'objet de cet article est d'analyser le conflit qui a lieu entre deux discours rivaux sur la science : celui de la philosophie des sciences et celui des études sur la science. La première partie examine la question de savoir quelle est la meilleure méthode pour étudier la science. Partant du dilemme face auquel sont confrontés les philosophes des sciences – à savoir : devenir des historiens en suivant l'exigence de précision descriptive de leur objet ou alors des théoriciens généralistes procédant à des simplifications excessives -, l'auteure présente les nouvelles perspectives d'approche proposées par les membres du « Programme fort de sociologie des sciences » : les études de controverses, l'analyse des processus d'émergence du consensus scientifique, l'examen des cadres normatifs dans lesquels les pratiques scientifiques prennent sens. Dès lors, ce sont les critiques formulées par les spécialistes des études sur la science à l'égard des philosophes des sciences, puis la revendication de leur approche empiriste en terme de descriptions épaisses, enfin les quatre principes qui gouvernent leur démarche (causalité, impartialité, symétrie, réflexivité), qui sont abordés. La seconde partie traite du caractère collectif de l'activité scientifique, tel qu'il est mis au jour par l'épistémologie sociale. Dans un dernier temps, l'auteure s'interroge sur les relations que la philosophie des sciences peut entretenir avec les autres disciplines philosophiques, dans la mesure où les études sur la science s'effectuent dans le prolongement de réflexions sur d'autres activités humaines, politiques et culturelles.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    A quoi sert l'histoire des sciences ?

    • Pages : 72
    • Collection : Sciences en questions
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7592-0082-5
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 02-07-2012
    • Dernière mise à jour : 10-12-2015

    Résumé :

    Français

    Les disciplines étudiant la formation de la connaissance scientifique ont toujours occupé une place à part dans le paysage intellectuel. A l'instar de la recherche scientifique, l’histoire, la philosophie et la sociologie des sciences, ont toutes pour ambition d’augmenter la rationalité du monde. Ce que le scientifique fait dans l’urgence de la recherche, avec enthousiasme, n’est pas différent du travail postérieur de l’historien et du philosophe. Si ces derniers y perdent en intensité, ils ont le recul qui leur permet de mieux apprécier les raisons de la transformation des sciences. C’est par surcroît de rationalité que l’histoire, la philosophie et la sociologie des sciences peuvent contribuer à la formation des scientifiques. Notice de l'éditeur

     

    ARTICLE

    Que représentent les théories physiques contemporaines pour la théorie générale de la connaissance?

    • Pages : 79 à 126
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 19-04-2013
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    [Philipp Frank : « Was bedeuten die gegenwärtigen physikalischen Theorien für die allgemeine Erkenntnislehre ? », Die Naturwissenschaften, 17, fasc. 50, daté du 13 décembre 1929, pp. 971-977, et fasc. 51, daté du 20 décembre 1929, pp. 987-994. Repris dans Erkenntnis, 1, 1930, pp. 126-157]. – Ce texte traduit de l'allemand et présenté par Pierre Wagner est issu d'un exposé présenté par Philipp Frank devant des hommes de science lors du premier congrès de Théorie de la connaissance des sciences exactes tenu à Prague du 15 au 17 septembre 1929, soit le cinquième congrès des physiciens allemands. Dedans il y développe une critique de la philosophie scolaire, sa conception de la science et du rapport entre science et philosophie, sa conception de ce qu'est une théorie scientifique ainsi qu'une généalogie historique de la conception scientifique du monde menant au célèbre Manifeste du Cercle de Vienne rédigé par Carnap et Neurath, et publié la même année.

    F. F.

     

    ARTICLE

    La sociologie dans le physicalisme

    • Pages : 253 à 309
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 22-04-2013
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    [Otto Neurath : « Soziologie im Physikalismus », Erkenntnis, 2, 1932, pp. 393-43. Le volume 2 d'Erkenntnis, qui regroupe 6 fascicules, est daté de 1931, bien que le double fascicule dans lequel figure l'article de Neurath soit paru en 1932. Ce double fascicule porte les numéros 5 et 6 et n'est pas daté]. – Cet article, présenté et traduit de l'allemand par Ronan de Calan, publié avec l'autorisation de la Fondation du Cercle de Vienne, s'inscrit dans la perspective d'une sociologie critique méfiante à l'égard des constructions philosophiques du monde social, grâce au maniement du physicalisme, outil de réduction scientifique. La cible de Neurath est donc le programme de construction des sciences de l'esprit dans la mesure où il évacue l'explication causale au profit de la compréhension. C'est donc d'une sociologie physicaliste ouvertement matérialiste dont il est question dans cet article.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    À la recherche de Stephen Hawking

    • Pages : 165
    • Collection : Sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 1re édition française
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7381-3064-8
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 18-09-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    Quels sont les rapports de l’individu au collectif dans la production du savoir ? Que fait véritablement Stephen Hawking (1942-), ce savant distribué dans un collectif composé d’humains et de machines ? Dans cette étude ethnographique qui tire parti du cas unique de l’astrophysicien anglais Stephen Hawking – immobilisé dans une chaise roulante par une maladie dégénérative – l’auteure éclaire sous un nouveau jour ce que l’on nomme le « génie scientifique », en montrant l’inséparabilité de l’individu et du collectif dans la pratique de la recherche scientifique et dans la production du savoir, aussi originale soit-elle. Dans un premier temps, elle décrit le travail d’incorporation et de distribution des compétences de Hawking dans le réseau de machines qui l’entoure (ordinateur, synthétiseur, assistante personnelle, assistant doctorant personnel, infirmières, etc.) : on est ainsi conduit à comprendre comment ce réseau opère tout un travail de sélection, de traduction et d’effectuation des tâches de la vie quotidienne du professeur. Il s’agit d’une description du réseau technico et médico-social qui organise la vie personnelle du savant. L’enjeu de ce premier chapitre consiste à mettre en évidence le processus de création d’une identité. Dans un second temps, l’auteure décrit la seconde couche du système réticulé dans lequel s’insère Hawking : ses étudiants et ses collègues. Il s’agit d’une description du réseau technico-scientifique qui organise la vie scientifique du savant. L’enjeu de ce second chapitre est de reconstruire le réseau de compétences permettant à Hawking de faire de la physique théorique, alors qu’il ne peut ni marcher, ni parler, ni écrire. Dès lors, Hélène Mialet peut présenter les technologies intellectuelles au fondement de l’activité scientifique d’un homme qui ne peut ni écrire (pour faire des calculs algébriques) ni parler (pour verbaliser ses idées) : les diagrammes dits de « Carter-Penrose », permettant de compactifier des dizaines de lignes de calcul dans un espace synoptique. Le troisième chapitre nous permet de rentrer dans le laboratoire théorique de Hawking. Le chapitre 4 analyse quant à lui le rôle des médias dans la transformation de ce corps collectif (à la fois technico-médico-social et scientifique) en un «cerveau désincorporé» (Mialet). Il montre tout comme le chapitre 5 (qui est le récit de la rencontre de l’auteure avec le savant anglais) que l’identité de Hawking n’apparaît pas lorsqu’on le voit en personne, mais dans la multiplicité de ses représentations médiatiques. L’auteure laisse ainsi apparaître ce qu’elle nomme « les trois corps de Hawking » : un corps humain collectivisé (cf. chapitre 1), un corps collectif naturalisé (cf. chapitre 2) et un corps sacré (celui du titulaire de la chaire lucasienne de mathématiques à l’Université de Cambridge). Le chapitre 6 est une présentation de la troisième couche du « réseau Hawking » : celui des archivistes chargés de mettre Hawking en mémoire au sein de la bibliothèque Moore à l’Université de Cambridge. Enfin, le chapitre 7 porte sur la statue de Hawking, qui prendra place à l’entrée du département de mathématiques appliquées et de physique théorique de l’Université de Cambridge. À la suite de cette enquête, on comprend que l’individu est un collectif : Hawking est l’incarnation de « l’acteur-réseau » (Latour) et du «cyborg» (Haraway). Il forme ainsi ce que l’auteure nomme un « sujet distribué-centré ». – Notes, pp. 145-153 ; Bibliographie, pp. 155-162 ; Remerciements, p. 163 ; Table des matières, p. 165.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Sociologie et philosophie: libres échanges

    Bourdieu, Derrida, Durkheim, Foucault, Sartre

    • Pages : 264
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Montreuil-sous-Bois
    •  
    • Institution : École des Hautes Études en Sciences Sociales
    • ISBN : 978-2-916120-46-1
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 01-12-2014
    • Dernière mise à jour : 27-02-2015

    Résumé :

    Français

    Ce livre tente de répondre à la question : « comment penser les échanges entre sociologie et philosophie ? », en offrant des descriptions des croisements entre les deux disciplines. L’introduction indique les différentes possibilités d’articuler sociologie et philosophie. Sont passées en revue de manière plus ou moins critique la (supposée) conversion des philosophes aux sciences sociales, la recherche par les sociologues de gages philosophiques, mais aussi les usages honnêtes par les uns des références des autres. On comprend rapidement que l’auteur s’engage dans la voie de Bourdieu, à savoir une sociologie de la philosophie, qui se révèle être une philosophie négative. La première partie relève de la sociologie historique et porte sur la question des frontières disciplinaires, tout d’abord entre sociologie et psychologie autour de Durkheim, Mauss et Halbwachs, ensuite entre sociologie et philosophie autour de Bergson et Bayet. La deuxième partie relève aussi de la sociologie historique : y sont envisagées les trajectoires sociales de figures contemporaines. Il est question d’abord de la trajectoire de Sartre et de son rapport à la sociologie ; ensuite du triangle formé par Bourdieu, Foucault et Derrida, situés dans le champ philosophique d’alors et analysés selon leur réussite scolaire ; de Foucault et de son rapport à la psychologie ; enfin de Bourdieu et de sa pensée de la pratique. La troisième partie traite de différents aspects internes de la pensée de Bourdieu. En premier lieu, il est question de l’héritage de sa pensée, c’est-à-dire de la manière pratique (et non théorique) d’en hériter ; en second lieu, de ce que l’on peut apprendre de la sociologie, en ce qu’elle révèle notamment « ce qui est caché » ; en troisième lieu, de la nature de la compréhension qu’on trouve en sociologie ; en quatrième lieu, du capital selon Bourdieu et de la possibilité d’ajouter d’autres formes à celles mentionnées par lui ; en cinquième lieu, de la dimension critique de la sociologie de Bourdieu, par contraste notamment avec la sociologie de la critique développée par Boltanski. La quatrième partie est consacrée plus précisément au champ intellectuel, sur le mode de « considérations actuelles ». La reprise de la notion de sujet est ainsi abordée en partie d’un point de vue philosophique : le « je » est analysé au moyen de Wittgenstein et le rapport à soi au moyen de Descombes. L’élection de Claudine Tiercelin au Collège de France et les réactions du monde journalistique, ainsi que l’habituation à des discours philosophiques dont on ne discerne pas le sens ou l’absence de sens sont l’objet d’un deuxième et d’un troisième chapitres au sein de cette quatrième partie. – Introduction de Louis Pinto, pp. 5-14 ; Origine des textes, pp. 255-256 ; Index des noms, pp. 257-259 ; Index des notions, pp. 259-260. P. F.

    Anglais

    The book answers to the question: “how can we think the relations between sociology and philosophy”, providing some descriptions of the meetings of the two subjects. The introduction indicates the different possibilities to articulate sociology and philosophy, and lists in a more or less critical way the (supposed) conversion of the philosophers to the social sciences, the sociologists’ way to look for philosophical guarantees, but also the honest uses of philosophical and sociological references in each domain. One quickly understands that the author adopts Bourdieu’s position, namely a sociology of philosophy that turns out to be a negative philosophy. The first part of the book falls under historical sociology and is about disciplinary borders, first of all between sociology and philosophy around Durkheim, Mauss and Halbwachs; then between sociology and philosophy around Bergson and Bayet. The second part too falls under historical sociology: the author considers the social trajectories of contemporary figures. We have first Sartre’s trajectory and his relation to sociology; then the “triangle” Bourdieu-Foucault-Derrida located in the philosophical field of their time and analysed according to their academic success; Foucault and his relation to psychology; finally Bourdieu and his idea of practice. The third part is about different internal aspects in Bourdieu’s thought. What is at stake is firstly the inheritance of his thought, that’s to say the practical (non theoretical) way to inherit it; secondly what we can learn from sociology in the sense that it turns out what is “concealed”; thirdly the nature of the understanding that we find in sociology; fourthly the capital according to Bourdieu and the possibility to talk about new forms of capital in addition of these mentioned by him; finally the critical dimension of Bourdieu’s sociology, that has to be distinguished from the sociology of critics developed by Luc Boltanski. The fourth part is devoted more precisely to the intellectual field in an “actual observations” style. The concept of subject is considered in a philosophical way: the “I” is analysed with Wittgenstein, and the relation to oneself with Vincent Descombes. Claudine Tiercelin’s election to the Collège de France, the journalistic reactions to it, and the habituation to unclear philosophical talks, are considered in the two last chapters of this fourth part. – Introduction by Louis Pinto, pp. 5-14 ; Origin of the texts, pp. 255-256 ; Index nominum, pp. 257-259 ; Index rerum, pp. 259-260. P. F.

     

    MONOGRAPHIE

    La psychologie est-elle une science ?

    Essai d’épistémologie critique

    • Pages : 253
    •  
    • Edition : Originale
    • Ville : Lyon
    •  
    • ISBN : 978-2-7297-1268-6
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 29-04-2022
    • Dernière mise à jour : 29-04-2022

    Résumé :

    Français

    À quelles conditions et selon quel régimes de scientificité la psychologie peut-elle être considérée comme une science ? Inversement, quelle contribution spécifique la psychologie peut-elle apporter à l’épistémologie ? C’est à ces deux questions que P. Mercader entend répondre dans cet ouvrage issu de son expérience d’enseignante-chercheuse. L’essai intègre à cet égard un exposé pédagogique des principaux courants de l’épistémologie comme de l’histoire et de la sociologie des sciences, en même temps qu’il permet à son auteure de développer des thèses issues d’un travail réflexif sur sa propre discipline. C’est le cas, en particulier, de la thèse directrice de l’ouvrage, selon laquelle la clinique et la psychanalyse doivent être pensées selon un régime de scientificité distinct des modèles de l’épistémologie normative. Elles sont en effet fondées sur une reconnaissance de la subjectivité à l’œuvre dans toute activité théorique et impliquent à cet égard l’élaboration d’une « épistémologie critique » soucieuse de penser rigoureusement l’investissement subjectif qui anime toute entreprise de théorisation. Elles permettent en outre de concevoir la construction de l’objet étudié par les chercheurs dans les termes d’une « co-pensée » (p. 226) en partie inconsciente et caractérisée par des effets de transfert et de contre-transfert. Pour établir cette thèse, l’auteure commence par exposer la démarche de l’épistémologie normative afin de dégager des critères de scientificité à l’aune desquels évaluer la psychologie. La première partie s’intéresse négativement à « Ce que la science n’est pas » (p. 35-63), à savoir : ni un mythe (p. 39-47), ni une croyance (p. 49-55), ni une idéologie (p. 57-63) : ces entreprises théoriques se distinguent en effet de la démarche scientifique car elles en excluent les prémisses essentielles (rationalité des arguments, administration de preuves empiriques, tendance à l’objectivité du propos), bien qu’elles puissent s’avérer extrêmement fécondes au point de vue heuristique. La deuxième partie (« La science comme artisanat : le paradigme scientifique », p. 65-103), vise à examiner différents modèles épistémologiques, qu’ils soient exclusifs de la psychologie ou soucieux au contraire de définir un espace propre aux sciences humaines et sociales. Sont présentés successivement le critère popperien de réfutabilité (p. 69-78), la notion bachelardienne d’obstacle épistémologique (p. 79-81) et la contribution de J-C Passeron à la définition d’un espace non-popperien pour les sciences humaines et sociales (p. 83-94). À la fin de cette deuxième partie (p. 95-103), P. Mercader interroge la conformité de la psychologie aux critères ainsi dégagés, ce qui la mène à distinguer au sein de celle-ci des sous-disciplines dans lesquelles le paradigme scientifique s’applique (approches comportementalistes et expérimentales) et d’autres dans lesquelles il ne s’applique pas (psychologie clinique et psychanalyse). La suite de l’ouvrage emprunte alors la voie d’une épistémologie descriptive plus à même de donner droit à la scientificité de ces dernières approches. La troisième partie (« La théorisation comme art », p. 105-130) vise à mettre au jour, à partir d’une analogie avec la création artistique (p. 109-113), l’investissement subjectif qui caractérise toute entreprise théorique, y compris la recherche scientifique (p. 115-123). Cette analogie peut dès lors se révéler féconde pour envisager un régime de scientificité propre à la clinique, qui mobilise dans sa pratique et dans sa recherche une attention particulière à la subjectivité du patient comme à celle du praticien (p. 125-130). La quatrième partie (« la pensée comme passion », p. 131-159) étudie, à partir des outils conceptuels dispensés par la clinique psychanalytique, l’investissement libidinal de la pensée (p. 135-141) qui permet de comprendre dans sa genèse la formation d’un besoin de penser (p. 143-147). Cette perspective permet de thématiser la passion du chercheur et de l’artiste comme un surinvestissement de l’énigme ainsi construite (p. 149-152), et de reconnaître la subjectivité comme un instrument de recherche précieux, dès lors que celle-ci fait l’objet d’une élaboration réflexive visant à en restreindre les effets indésirables (p. 153-159). La cinquième partie (« La recherche comme pratique sociale », p. 161-223) adopte enfin le point de vue de l’histoire et de la sociologie des sciences pour insister sur le caractère social et politique de l’activité scientifique. Envisageant l’histoire des sciences dans une interaction constante entre internalisme et externalisme (p. 167-170), P. Mercader présente successivement le discontinuisme de Kuhn (p. 171-183), le constructionnisme de Foucault (p. 185-194) et la sociologie des sciences de Bruno Latour et d’Isabelle Stengers (p. 195-209). Elle revient alors une nouvelle fois sur la concurrence entre les approches comportementalistes et cliniques en psychologie, pour les envisager cette fois-ci au point de vue de la construction sociale de la discipline (p. 211-223). Les acquis précédents lui permettent à cet endroit de définir, pour la psychanalyse et la psychologie clinique, un « autre régime de scientificité » (p. 218) dont la principale caractéristique est d’être une « science du sujet », comme l’explicite la conclusion (p. 225-227). – Bibliographie, p. 129-247 ; Index des noms, p. 249-253.


    M. F.