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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

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Nuage de mots-clés associé à : Philosophie naturelle
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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    Le Hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne

    Jacques MONOD
    Éditeur : Seuil - 1970


    Monographie

    Philosophie naturelle et géométrie au XVIIe siècle

    Vincent JULLIEN
    Éditeur : Honoré Champion - 2006


    Collectif

    Mechanics and Natural Philosophy before the Scientific Revolution

    Sous la direction de Walter Roy LAIRD, Sophie ROUX
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2008


    Article

    La philosophie naturelle de Boltzmann

    Jacques BOUVERESSE

    Sous la direction de Gerhard HEINZMANN
    Dans Philosophia Scientiae. Travaux d’histoire et de philosophie des sciences - 1999


    Article

    Philosophie naturelle de la causalité et du hasard dans un modèle de mobilité urbaine

    Bruno GIORGINI

    Sous la direction de Sara FRANCESCHELLI, Michel PATY, Tatiana ROQUE
    Dans Chaos et systèmes dynamiques. Éléments pour une épistémologie des systèmes dynamiques - 2007


    Article

    Mechanics and Natural Philosophy in Sixteenth Century Pisa : Cesalpino and Buonamici, Humanist Masters in the Faculty of Arts

    Mario Otto HELBING

    Sous la direction de Walter Roy LAIRD, Sophie ROUX
    Dans Mechanics and Natural Philosophy before the Scientific Revolution - 2008


    Article

    Old Wine Enriched in New Bottles: Kantian Flavors in Bohr's Viewpoint of Complementarity

    Steen BROCK

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Dans Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics - 2009


    Article

    Practical Experience in Anatomy

    Cynthia KLESTINEC

    Sous la direction de Charles T. WOLFE, Ofer GAL
    Dans The Body as Object and Instrument of Knowledge. Embodied Empiricism in Early Modern Science - 2010


    Article

    Mastering the Appetites of Matter. Francis Bacon’s Sylva Sylvarum

    Guido GIGLIONI

    Sous la direction de Charles T. WOLFE, Ofer GAL
    Dans The Body as Object and Instrument of Knowledge. Embodied Empiricism in Early Modern Science - 2010


    Monographie

    Mach, un physicien philosophe

    Xavier VERLEY
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1998


    Monographie

    Généalogie de la sensation : physique, physiologie et psychologie en Europe, de Fernel à Locke

    Ronan DE CALAN
    Éditeur : Honoré Champion - 2012


    Article

    Les alchimistes étaient-ils des matérialistes? : Quelques remarques sur le psychisme humain et l'esprit du monde

    Bernard JOLY

    Sous la direction de François PÉPIN
    Dans Les matérialismes et la chimie - 2012


    Monographie

    Le Monde en images : Voir, représenter, savoir, de Descartes à Leibniz

    Stephen GAUKROGER, Frédérique AÏT-TOUATI
    Éditeur : Classiques Garnier - 2015


    Monographie

    Les Limites de la philosophie naturelle de la biologie moderne

    Émile CALLOT
    Éditeur : La Pensée Universelle - 1972


    Article

    De l’histoire naturelle à la mathesis universalis : « Le grand appendice de la philosophie naturelle » chez Bacon

    Chantal JAQUET

    Sous la direction de Élodie CASSAN
    Dans Bacon et Descartes - 2014


    MONOGRAPHIE

    Le Hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne

    • Année : 1970
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 221
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-002812-3
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 05-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage entend répondre au «devoir qui s'impose, aujourd'hui plus que jamais, aux hommes de science de penser leur discipline dans l'ensemble de la culture moderne pour l'enrichir non seulement de connaissances techniquement importantes, mais aussi des idées venues de leur science qu'ils peuvent croire humainement signifiantes. L'ingénuité même d'un regard neuf (celui de la science l'est toujours) peut parfois éclairer d'un jour nouveau d'anciens problèmes... ». «Tout ce qui existe dans l'Univers, disait le philosophe grec Démocrite, est le fruit du hasard et de la nécessité». Grande figure parmi les pionniers de la biologie moléculaire, le Prix Nobel Jacques Monod (1910-1976) montre la fécondité de cette dualité pour comprendre les grandes problématiques de la biologie – origine de la vie ou évolution des espèces – et saisir les enjeux de la génétique moderne. Si l'homme ne résulte d'aucun projet divin, si son évolution tient davantage du hasard que d'un projet préétabli, rien ne l'autorise pour autant à sombrer dans un matérialisme pessimiste. Face aux défis de la science et de la technique qui vont jusqu'à menacer l'intégrité de l'Homme, Jacques Monod plaide pour l'invention d'un nouvel humanisme intégrant les données de la science. «L'ancienne alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres». – Sommaire : – Préface (D'étranges objets; Vitalismes et animismes); – 1. Les démons de Maxwell; – 2. Cybernétique microscopique; – 3. Ontogénèse moléculaire; – 4. Invariance et perturbations; – 5. Evolution; – 6. Les frontières; – 7. Le Royaume et les ténèbres. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie naturelle et géométrie au XVIIe siècle

    Résumé :

    Français

    Le XVIIe siècle, comme unité de temps rationnelle, est une période privilégiée pour l’examen des relations d’interdépendance entre la philosophie et les sciences. En effet, les crises et bouleversements des systèmes et des théories se révèlent particulièrement intenses à l’âge classique, circonstance qui offre une grande richesse de ressources pour l’étude de ces rapports. Autour de cet axe commun qui lui confère une forte homogénéité, l’ouvrage réunit douze études où sont abordés plusieurs des thèmes principaux des grands bouleversements advenus dans les sciences de la nature et les mathématiques du XVIIe siècle (la querelle du vide; la nature et les propriétés optiques de la lumière; le système du monde; les théories de la gravité; les extensions de la géométrie euclidienne; l’invention de la géométrie algébrique; les méthodes d’indivisibles). Un tel parcours révèle – et ce n’est pas son moindre intérêt – comment se dessinent et parfois s’affrontent les doctrines épistémologiques qui serviront de cadre au cours des développements de la science classique. – Partie I, «Philosophie naturelle» : – Chap. 1, La querelle du vide entre 1640 et 1650; – Chap. 2, Le chemin de la lumière chez Newton et Leibniz (in : Le Siècle de la lumière, 1600-1715, Dir. C. Biet et V. Jullien, Paris : ENS Éditions, 1997); – Chap. 3, La lumière, de l’école au laboratoire; – Chap. 4, Silences cosmologiques (Revue XVIIe siècle, numéro spécial, L’Indicible et la vacuité, avril-juin 2000, n° 207); – Chap. 5, Roberval, système du monde et autres controverses (in : Révolution scientifique et libertinage, Dir. Alain Mothu, Turnhout [Belgique], Brépols, 2000); – Chap. 6, La théorie de la connaissance de Roberval. – Partie II, «Mathématiques et philosophie» : – Chap. 1, Quelques aspects du caractère incontournable des Éléments d’Euclide au XVIIe siècle (Sciences et techniques en perspective, IIe série 1, 1997, f. 2); – Chap. 2, Les frontières dans les mathématiques cartésiennes (Historia Scientiarum, vol. 8-3, 1999); – Chap. 3, Chez Descartes, l’intuition est à la déduction comme la géométrie est à l’algèbre; – Chap. 4, Essai d’interprétation d’un extrait des Anatomica de René Descartes du 5 février 1635. Texte latin, traduction nouvelle et interprétation; – Chap. 5, Les indivisibles de Roberval, une “petite différence” de doctrine; – Chap. 6, Descartes-Roberval. Une relation tumultueuse. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Mechanics and Natural Philosophy before the Scientific Revolution

    Résumé :

    Anglais

    Modern mechanics was forged in the seventeenth century from materials inherited from Antiquity and transformed in the period from the Middle Ages through to the sixteenth century. These materials were transmitted through a number of textual traditions and within several disciplines and practices, including ancient and medieval natural philosophy, statics, the theory and design of machines, and mathematics. This volume deals with a variety of moments in the history of mechanics when conflicts arose within one textual tradition, between different traditions, or between textual traditions and the wider world of practice. Its purpose is to show how the accommodations sometimes made in the course of these conflicts ultimately contributed to the emergence of modern mechanics. – The first part of the volume is concerned with ancient mechanics and its transformations in the Middle Ages; – the second part with the reappropriation of ancient mechanics and especially with the reception of the Pseudo-Aristotelian Mechanica in the Renaissance; – and the third and final part, with early-modern mechanics in specific social, national, and institutional contexts. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    La philosophie naturelle de Boltzmann

    • Pages : 9 à 30
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    En 1902, Boltzmann est revenu à Vienne, après avoir passé deux années à Leipzig, et il a repris à la fois sa chaire de physique théorique et la charge des Leçons sur la philosophie naturelle, qui avaient été données auparavant par Mach. On examinera ici le cas de Boltzmann comme penseur typiquement autrichien, les difficultés auxquelles il a dû faire face, dans les dernières années de sa vie, aussi bien sur le plan personnel que du point de vue intellectuel, sa position sur le problème du continuisme et de l’atomisme, sa conception des relations de la philosophie avec les sciences, son rapport à la théorie darwinienne, dont il était un admirateur passionné, et les conséquences qu’il en a tirées pour ce qui concerne la théorie de la connaissance, la question de l’a priori et le statut de la métaphysique.

     

    ARTICLE

    Philosophie naturelle de la causalité et du hasard dans un modèle de mobilité urbaine

    • Pages : 259 à 281
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    L’auteur présente un exemple d’utilisation des méthodes provenant de la physique pour la construction d’un modèle de mobilité urbaine de dynamique sur un réseau, et discute le rôle et la signification épistémologique de ce modèle, qui résulte d’une recherche multidisciplinaire impliquant des physiciens, des sociologues et des urbanistes. – 1, Introduction; – 2, Le modèle; – 3, Équations et solutions de champ moyen; – 4, L’implémentation algorithmique; – 5, Observations sur la nature des modèles et la philosophie de la nature; – 6, Définition de modèle; – 7, Monde des modèles et monde des humains; – 8, Conclusions.

     

    ARTICLE

    Mechanics and Natural Philosophy in Sixteenth Century Pisa : Cesalpino and Buonamici, Humanist Masters in the Faculty of Arts

    • Pages : 185 à 193
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 12-06-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Old Wine Enriched in New Bottles: Kantian Flavors in Bohr's Viewpoint of Complementarity

    • Pages : 301 à 316
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9510-8_18
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    In this chapter, it is discussed in what sense and to which extent Niels Bohr's philosophical interpretation of early Quantum Mechanics can be assessed as answering to some of the core features of Kant's Natural Philosophy, especially the Kantian idea of Schemata and the Kantian account of the relation and unity between kinematics and dynamics. In the later half of the chapter, the discussion focus on Bohr's two notions of “idealization” and “abstraction” in an attempt to explain his understanding of the essential link between theoretical concepts and the design and conduct of experiments. Finally, after giving a brief sketch of Ernst Cassirer's interpretation of early Quantum Mechanics, the author explains in what sense the combination of Bohr's and Cassirer's respective interpretations lead to a more elaborate Natural Philosophy than the interpretations of Bohr and Cassirer taken in isolation.

     

    ARTICLE

    Practical Experience in Anatomy

    • Pages : 33 à 57
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/978-90-481-3686-5_3
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 25-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    Often flagged as an origin of empiricism, experience has a range of meanings in the context of early modern natural philosophy and medicine. It has been aligned with practical knowledge, knowledge of contingent effects, and the un-theorized perception of phenomena accessible to the senses. In the realm of anatomical inquiry, experience joined reason to constitute (according to Galen, Mondino, Berengario da Carpi, Niccolò Massa and many others) the approved anatomical method. For medical students, however, experience also meant manual skill and expertise (peritia). Students celebrated the manual expertise – the ability to cut open corpses and by dissecting internal and external structures, reveal them to the audience – of their professors and their peers. In Padua, the home of the famous anatomical theater of 1595, students connected these features of anatomical inquiry with private anatomical exercises rather than public demonstrations, especially those given by Giulio Casseri. This paper queries the private settings in which anatomical knowledge was produced and the roles that private anatomies played in recharging the meaning of experience and embodied knowledge in the fields of anatomy and surgery. Using the exchange between students, professors and local practitioners in Padua and Venice, this paper aims to reconsider the role of practical experience in anatomical training and its connection to learned surgeons and anatomists rather than the rustic ignorance of empirics or the secrets of women.

     

    ARTICLE

    Mastering the Appetites of Matter. Francis Bacon’s Sylva Sylvarum

    • Pages : 149 à 167
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/978-90-481-3686-5_8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 25-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    Francis Bacon’s Sylva Sylvarum (published posthumously in 1627) occupies a paradoxical place in the history of seventeenth-century medicine and natural philosophy. It is the work where Bacon expounded, at his clearest and best, in vernacular and not in Latin, his views on the material appetites of nature, and did so not by writing in the abstract, but by describing and performing experiments aimed at disclosing the appetitive nature of matter. However, such an original model of experimental investigations on the appetites of matter was abandoned by the great majority of Bacon’s followers, especially those associated with the Royal Society, replaced with the more reassuring project to mechanise the natural forms and passions of matter. By doing so, man was restored as the proper subject of knowledge and appetite, whereas nature was left with its status of lifeless object of dispassionate study. This paper explores the theoretical and experimental strategies deployed by Bacon to investigate the appetites of matter. It will become apparent that a characteristic hermeneutical circle underlies Bacon’s natural philosophy, a circle that, depending on the chosen point of view, could be regarded at the time as either virtuous or vicious. On the one hand, Bacon was convinced that man’s self-knowledge rested on the knowledge that nature has of itself, since nature is first and foremost appetite and man’s essence is rooted in appetite. On the other hand, he was also convinced that knowledge of nature was based on knowledge of the self, since the best accounts concerning the nature of the appetites were to be found in the works of poets and historians (rather than in Renaissance systematisers of natural magic and natural philosophy). This is what Bacon meant by ‘georgics of the mind’: the understanding of the material appetites of nature cannot be separated from an ethical and political consideration of the mechanisms mediating knowledge and appetite in human societies.

     

    MONOGRAPHIE

    Mach, un physicien philosophe

    • Pages : 132
    • Collection : Philosophies
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-049251-7
    •  
    • Date de création : 03-04-2012
    • Dernière mise à jour : 09-11-2012

    Résumé :

    Français

    La physique de Mach n'est pas exposée aux mêmes controverses que sa pensée philosophique. Le Cercle de Vienne (Schlick, Neurath et Carnap) le considère comme un épistémologue; certains détectent une influence de Kant; d'autres encore voient en lui un positiviste héritier de Berkeley. Le présent ouvrage souligne le lien de la physique à la psychologie pour fonder une théorie de l'unité de la science à partir d'une conception moniste de la nature. La pensée de Mach, qui regarde le physique et le mental comme deux aspects possibles d'une même nature, peut être envisagée comme une philosophie naturelle, et l'importance reconnue à la langue mathématique dans la description de la nature permet de la qualifier de philosophie symbolique. – L'auteur montre d'abord comment la physique, qui n'était dans la vision cartésienne de la science qu'une science dérivée, devient une «science fondamentale» (Partie I) : elle inclut à la fois les lois de l'esprit et les lois des corps. La psychologie n'est plus une science purement rationnelle mais une science naturelle. La psychophysique montre que l'esprit ne peut être étudié indépendamment du corps, et rend ainsi impossible toute théorie de l'absolu fondée sur le pouvoir réflexif de l'esprit à partir du cogito. Ce que Xavier Verley appelle «naturalisation de l'esprit» implique la neutralisation de la subjectivité et une nouvelle conception des rapports de l'esprit à la nature (Partie II). Mais cette physique fondamentale, qui étudie à la fois l'esprit et la nature, la qualité et la quantité, reste bien une science, différente de la métaphysique qu'elle remplace. Elle repose sur une conception de la vérité qui refuse d'opposer l'apparence à la réalité, la sensation à la science. C'est dire qu'avec de telles prémisses la science ne peut atteindre la vérité que par la recherche de l'unité du savoir (Partie III). La dernière partie de l'ouvrage examine les objections de fragilité d'une telle science reposant sur la sensation, et montre que ces arguments tendent à réduire la pensée de Mach à une forme d'idéalisme. Loin d'être un simple plagiat de celle de Berkeley, la pensée de Mach serait mieux désignée par les termes d'immatérialisme et de pensée symbolique (Partie IV).

     

    MONOGRAPHIE

    Généalogie de la sensation

    physique, physiologie et psychologie en Europe, de Fernel à Locke

    • Pages : 490
    • Collection : Travaux de philosophie
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7453-2285-2
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 25-04-2012
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    [Texte remanié de : Thèse de doctorat, sous la direction de Pierre-François Moreau : Philosophie : 2 vol. : ENS Lyon : 2008 : 463 p.]. – Comment concilier une perspective génétique en théorie de la connaissance et l'exigence épistémologique d'une théorie unifiée des sciences ? Cet ouvrage d'histoire des sciences, alliant analyse structurale des oeuvres, micro-analyse des textes et théorie générale de la réception, montre que le concept de sensation ne repose pas sur un naturalisme physique, mais un naturalisme chimique. Les deux premiers chapitres portent sur la physiologie des sens élaborée à la fin de la Renaissance et au début de l'âge classique, soit de Fernel à l'école de Padoue (Gabrielle Fallopia, Bartolomeo Eustachio) en passant par Kepler. Le chapitre 3 rend compte du modèle météorologique, première tentative d'unification de la psychologie et de la physique où il est fait usage du concept de sensation (sensatio). Les quatrième et cinquième chapitres remontent à la source de la physiologie mécaniste et examinent le modèle cartésien d'unification pour montrer qu'il aboutit à une théorie du sensible qui exclut le concept de sensation. Dès lors dans le chapitre 6, l'auteur compare le modèle de Gassendi (chimique) à celui de Hobbes (physique) avant de remonter aux sources du modèle chimique de la Royal Society (chapitre 7) pour montrer que ce dernier est le seul à avoir élaboré un concept cohérent de sensation. – Conclusion, pp. 411-418 ; Annexe : notices sur le vocabulaire du sensus/sens dans les lexiques par ordre chronologique, pp. 419-444 ; Bibliographie, pp. 445-481 ; Index des noms propres, pp. 483-487 ; Table des matières, pp. 489-490.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Les alchimistes étaient-ils des matérialistes?

    Quelques remarques sur le psychisme humain et l'esprit du monde

    • Pages : 39 à 62
    •  
    • Support : Document électronique
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 08-10-2012
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    L’alchimie est souvent représentée comme une doctrine privilégiant une approche symbolique, spirituelle ou ésotérique du monde, bien éloignée d’une doctrine matérialiste. Mais il s’agit là d’une conception tardive de l’alchimie, déformée par des doctrines occultistes du XIXe siècle et relayée par des interprétations psychologiques ou littéraires au XXe siècle. L’examen attentif des textes alchimiques du XVIIe siècle chez un auteur comme Pierre Jean Fabre montre en effet que, même dans l’usage de concepts tels que « esprit du monde », c’est bien à une doctrine matérialiste que se réfèrent les alchimistes de l’époque. Le travail au laboratoire et les interprétations théoriques qui l’accompagnent ne concernent pas le psychisme humain mais la matière considérée sous toutes ses formes, dont il s’agit d’expliquer les propriétés dans le cadre d’une philosophie naturelle, en invoquant des processus matériels et non pas des forces spirituelles ou surnaturelles. B. J.

    Anglais

    Alchemy is often seen as a doctrine that places great importance on a symbolic, spiritual or esoteric approach to the universe, thus steering far wide of materialistic tenets. But this modern view of alchemy has been distorted by the occultist tenets of the eighteenth century and then further skewed by psychological or literary interpretations during the twentieth century. A careful examination of seventeenth alchemical texts, notably those of Pierre Jean Fabre, shows that even when they use concepts such as “spiritus mundi”, alchemists do in fact fit into the scheme of materialism of their time. By referring to material processes and not to spiritual or supernatural forces, laboratory work and its theoretical interpretations do not concern the human psyche but matter, whose properties must be explained within the context of a natural philosophy in all of its aspects. B. J.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Monde en images

    Voir, représenter, savoir, de Descartes à Leibniz

    Résumé :

    Français

    En partant du constat que la représentation devient un problème épistémologique général au XVIIe siècle, cet ouvrage remonte aux sources de cette confluence pour identifier les différents courants qui l’ont précipitée. Les auteurs, dans un propos dense et concis, dénombrent ainsi quatre sources de ce contexte épistémologique historique : 1° la tradition rhétorique (d’Aristote à Quintilien en passant par Cicéron) ; 2° la tradition de la théorie de la vision issue des conceptions d’Aristote (tradition remise en question au début du XVIIe siècle avec l’élaboration d’une optique géométrique initiée par les travaux de Kepler) ; 3° la psychologie scolastique (de Thomas d’Aquin à Francisco Suarez et ses disciples en passant par Duns Scot) ; enfin 4° la philosophie naturelle d’inspiration mécaniste (Hobbes, Beeckman, Descartes), dans laquelle l’idée de transparence des procédures géométriques à travers des processus mécaniques servira selon Descartes de pierre de touche à une théorie générale de la représentation. En effet, le problème qui se pose et que les auteurs traitent dans le second chapitre (à travers une relecture des Règles pour la direction de l’esprit et de la Géométrie de Descartes) est le suivant : cette transparence procède-t-elle d’une vision évidente ou alors d’une opération effective ? Autrement dit : comment les mathématiques peuvent-elles s’appliquer à la réalité ? Par le recours à la géométrie ou grâce à l’algèbre ? Comme le montrent très bien les auteurs, tout le génie de Descartes a consisté à substituer aux chiffres particuliers de l’arithmétique les lettres générales du langage formulaire de l’algèbre afin que ces signes renvoient à des grandeurs inconnues, de nature géométrique, mais sans avoir recours à la figuration (et tout en conservant l’algorithme opératoire à l’œuvre dans le calcul arithmétique). L’algorithme est ce qui doit en effet permettre de calculer des grandeurs indéterminées (au sens où elles sont inconnues), c’est-à-dire de les déterminer, à travers la mise en équation des problèmes géométriques (équations dont la fonction est de résoudre ces problèmes) : la résolution se parachevant dans la mesure des quantités inconnues. L’algèbre se présente ainsi comme une technique de résolution qui court-circuite la visualisation au profit de l’opération effective. L’effectivité invisible des opérations algébriques devient alors le critère probant et objectif de certitude qui se substitue aux critères intuitifs et subjectifs de clarté et de distinction. En outre, les auteurs montrent aussi comment Descartes instrumentera en retour la géométrie au service de l’algèbre en transformant les opérations de l’algèbre en constructions géométriques, afin de résoudre des problèmes algébriques grâce à des théorèmes de géométrie (problèmes de mesure grâce au théorème de Pythagore et problèmes d’ordre grâce au théorème de Thalès). Existe-t-il d’autres disciplines du savoir dans lesquelles le rapport entre visualisation géométrique et démonstration apodictique a trouvé un échange fécond au XVIIe siècle ? C’est ce que montrent les auteurs dans un troisième chapitre consacré à la philosophie naturelle de Robert Hooke (1635-1703), qui, grâce à l’usage d’instruments optiques comme le microscope et le télescope, a permis de subvertir le statut émotionnel, poétique et métaphorique de l’image (véhiculé à travers la tradition rhétorique) grâce à l’usage épistémique de l’image dessinée (produite sous le contrôle attentif de la réalité examinée par l’observation instrumentale minutieuse). Enfin, dans le dernier chapitre, ils étudient le rôle de la visualisation dans la compréhension de la démonstration mathématique, et analysent le désaccord entre Newton et Leibniz concernant l’usage des techniques du calcul différentiel (usage synthétique chez le premier et analytique chez le second). – Bibliographie, pp. 115-120 ; Index, pp. 121-123 ; Table des illustrations, p. 125 ; Table des matières, pp. 127-128.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Les Limites de la philosophie naturelle de la biologie moderne

    • Pages : 194
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
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    • Date de création : 31-01-2016
    • Dernière mise à jour : 31-01-2016

    Résumé :

    Français

    Le mouvement par lequel, au début du siècle, la science a rompu ses attaches avec la spéculation métaphysique, a engendré la mentalité exclusive du scientisme où toute entreprise est réduite aux procédés des sciences positives. Dans le présent ouvrage, l'A. s’attache à défendre les droits de la réflexion philosophique contre un certain scientisme biologique : en effet, si la science « dit le fait et le moyen », seule la spéculation « dit la valeur et la fin » (p. 19). La réflexion enferme et déborde les sciences de la vie puisque, sans y contredire, elle doit leur fournir leur statut épistémologique et méthodologique (chap. I). Pour illustrer cette démonstration, l'A. prend pour objet de sa critique l’ouvrage de Jacques Monod sur Le Hasard et la nécessité, lequel se propose justement de fixer « La philosophie naturelle de la biologie moderne ». C’est à cette philosophie-là qu’il convient de marquer les limites dans le domaine de la connaissance (chap. II). L’A. étudie ensuite L’Homme imaginant. Essai de biologie politique où Henri Laborit entend prolonger les inductions biologiques dans le domaine de l’action : là encore, il conviendra d'examiner les prétentions de la science de la vie à expliquer le phénomène social et à en tirer des règles de conduite (chap. III. Les inductions morales). En conclusion, l'A. dégage les idées directrices de cette philosophie naturelle de la biologie moderne et ses relations avec d’autres types de connaissances. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    De l’histoire naturelle à la mathesis universalis

    « Le grand appendice de la philosophie naturelle » chez Bacon

    • Pages : 86 à 99
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
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    • Date de création : 29-03-2016
    • Dernière mise à jour : 04-04-2016

    Résumé :

    Français

    Dans Du progrès, Bacon considère les mathématiques comme une partie de la métaphysique, et ne leur accorde aucun rôle dans la philosophie naturelle. Par la suite, la place qu’il accorde aux mathématiques est bien plus importante, ce qui permettrait de le rapprocher de Descartes et de son projet de constitution d’une mathesis universalis. Chantal Jaquet analyse ainsi l’évolution de la place des mathématiques dans la philosophie naturelle de Bacon et les raisons de cette évolution. H. V.

    Anglais

    In The Advancement of Learning, Bacon considers mathematics as being part of metaphysics and doesn’t give them a significant role in the natural philosophy. He subsequently changed his position : it could allow to draw a parallel with Descartes and his project of a mathesis universalis. Chantal Jaquet analyses the evolving role played by mathematics in Bacon’s natural philosophy and its reasons. H. V.