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Berkeley et la chimie : Une philosophie pour la chimie au XVIIIe siècle
Luc PETERSCHMITTÉditeur : Classiques Garnier - 2011
La Philosophie expérimentale de Diderot et la chimie : Philosophie, sciences et arts
François PÉPINÉditeur : Classiques Garnier - 2012
Les matérialismes et la chimie : Perspectives philosophiques, historiques et scientifiques
Sous la direction de François PÉPINÉditeur : Éditions Matériologiques - 2012
Quelle philosophie de la chimie Berkeley a-t-il proposé dans sa Siris, ouvrage dont une éminente spécialiste a pu dire qu'il représentait aux yeux du philosophe irlandais le « couronnement » de son oeuvre ? (Cf. G. Brykman, Berkeley, philosophie et apologétique, Paris, Vrin, 1984 ; citée p. 11) Dans un premier temps, l'auteur cherche à déterminer le statut du discours de Berkeley dans son dernier ouvrage, dont les considérations sur la chimie (sections 36 à 47) ont pour but de présenter l'usage et les vertus de l'eau de goudron, qu'il estime être une panacée. L'auteur distingue ainsi deux usages de la chimie dans le discours de Berkeley. D'une part un usage « à titre de raison probable pour donner des raisons en faveur de l'eau de goudron » (p. 49) – usage présent dans les sections 36 à 47 de la Siris –, cela grâce à des principes chimiques qu'il ne découvre pas dans une pratique expérimentale de laboratoire, mais dans un corpus de textes de chimistes du début du XVIIIe siècle (Homberg, Boerhaave, Newton), donc à partir de doctrines et d'observations qu'il n'a pas faites lui-même. D'autre part un usage – présent dans les sections 120 à 130 de la Siris – consistant à se référer à certains systèmes de pensées antiques (Héraclite, Plotin) à la lumière des concepts de la chimie qui lui est contemporaine, de sorte à pouvoir élaborer un discours à portée cosmologique qui ne relève pas de la science, mais de la philosophie chimique, et dont la thèse centrale est de soutenir que le feu peut être « considéré comme l'esprit animal de ce monde visible. » (Berkeley dans la première lettre à Prior, cité p. 48) On comprend le recours à ce double usage dès lors que l'on sait que « la visée de la Siris est essentiellement apologétique » (p. 50) : « le but de la partie chimique de la Siris est de montrer que la considération adéquate de la chimie conduit effectivement à Dieu, c'est-à-dire qu'elle doit nous conduire à nous détourner de la chimie elle-même.» (p. 55) C'est donc la science chimique, et non la mécanique, qui pour Berkeley sert à prouver la Providence de Dieu. Or les objets de la chimie étant des corps, le problème posé par sa philosophie de la chimie consiste à savoir comment cette science peut être compatible avec son ontologie immatérialiste. Peut-on concilier une ontologie qui n'admet que des corps passifs (Berkeley) et une théorie chimique qui admet l'activité de certains corps (Newton) ? La solution proposée par Berkeley consiste d'une part « à récuser la causalité au nom de la légalité et à concevoir l'explication comme subsomption sous une règle. » (p. 105) ; d'autre part à récuser toute réduction des lois chimiques à des lois mécaniques, dans la mesure où le degré de généralité des secondes est beaucoup plus grand que celui des premières. En effet la mécanique a affaire aux lois générales du mouvement, tandis que la chimie s'occupe de mouvements particuliers ; la première postule un principe unique d'explication – l'attraction universelle –, tandis que la seconde étudie des corps soumis à une diversité d'attractions et de répulsions : « Dire que les lois sont diverses doit s'entendre de manière radicale : chaque classe ou type d'objet est soumis à des lois qui lui sont propres. (…) il faut bien trouver une manière de nommer les divers mouvements, afin de ne pas (…) croire illusoirement qu'il y a des lois générales. La chimie que promeut Berkeley est donc une chimie des mouvements. » (p. 117) Par conséquent, les lois que donne à connaître la chimie sont selon lui des lois particulières, ce qui signifie que la chimie a pour véritable objet le singulier. – Partie 1 : « Berkeley et la philosophie chimique » ; Partie 2 : « La théorie chimique selon Berkeley : chimie et apologétique » ; Conclusion générale, pp. 273-282 ; Bibliographie, pp. 283-294 ; Index des noms, pp. 295-296 ; Index des notions, pp. 297-299.
F. F.
[Texte remanié de : Thèse de doctorat, sous la direction de Francine Markovits : Philosophie : 1 vol. : Université Paris Ouest Nanterre La Défense : 2007 : 640 p.]. – La chimie a captivé l'attention des philosophes du XVIIIe siècle. Branche de la philosophie naturelle mêlant science et art, cette discipline hybride occupe une place centrale dans la culture du siècle des Lumières. À l'idéal d'abstraction et de mathématisation caractéristique du physicien, le chimiste oppose l'idéal de la connaissance expérimentale laborieusement construite en laboratoire. L'objectif de cet ouvrage est de comprendre en quoi la chimie a pu constituer un modèle de pratique expérimentale de la philosophie pour la construction diderotienne d'une interprétation globale de la nature, telle qu'elle est par exemple mise en oeuvre dans les Pensées sur l'interprétation de la nature (1753). Dans un premier temps, l'auteur situe la démarche diderotienne dans la tradition baconienne, où l'interprétation de la nature a pour préalables méthodologiques une connaissance de l'histoire des pratiques savantes et une critique des savoirs hérités (Première partie : « Interprétation de la nature et philosophie expérimentale »). Dans un second temps, il s'agit d'étudier l'émergence du point de vue chimique et son rôle dans la constitution d'une philosophie expérimentale éclairée : « L'enjeu central, philosophique et chimique, est la construction d'une logique expérimentale spécifique à la pratique de terrain du chimiste. » (Seconde partie : « La chimie : un point de vue pour la philosophie expérimentale »). Enfin, l'auteur examine l'investissement du point de vue chimique dans des problèmes scientifiques et philosophiques (la nécessité, le statut du matérialisme, l'énigme du vivant) qui débordent la chimie (Troisième partie : « Application du point de vue chimique »). – Bibliographie, pp. 743-761 ; Index des noms, pp. 763-767 ; Table des matières, pp. 769-774.
F. F.
Existe-t-il des approches chimiques permettant d'appréhender les problèmes matérialistes ? Si oui, quels modèles théoriques la chimie peut-elle dès lors offrir au matérialisme ? Dans l'histoire et la philosophie des sciences, comme dans l'histoire du matérialisme, la chimie a longtemps fait figure de discipline subalterne, et a donc grandement été occultée, avant de faire l'objet d'une attention sérieuse dans le matérialisme contemporain, notamment chez Bachelard, ou dans la philosophie marxiste. Comment expliquer une telle occultation multiséculaire ? Tel est l'un des enjeux de cet ouvrage collectif, dont l'ambition est d'examiner la fécondité des rapports entre le matérialisme et la chimie, de sorte à parvenir à la description d'un véritable « matérialisme chimique », entendu comme « travail sur les matières et leurs relations ». F. F.