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Duchenne de Boulogne, photographe
Monique SICARDSous la direction de Gérard CHAZALDans Valeur des sciences - 2008
L’Observation scientifique : Aspects philosophiques et pratiques
Vincent ISRAEL-JOSTÉditeur : Classiques Garnier - 2015
La silhouette de l'humain : Quelle place pour le naturalisme dans le monde d'aujourd'hui?
Daniel ANDLERÉditeur : Gallimard - 2016
Consacré à Guillaume-Benjamin Duchenne (1806-1875), dit Duchenne de Boulogne, docteur en médecine (Paris, 1831), neurologue et utilisateur de la photographie dans ses recherches sur les pathologies musculaires, cet article montre la profonde unité d’une œuvre injustement méconnue. À l’heure où les développements techniques, notamment ceux de l’imagerie, semblent sonner le glas de la médecine clinique, les travaux de Duchenne de Boulogne, grand clinicien et passionné de photographie, aident à réfléchir sur les relations entre l’attention portée aux corps et la fabrique des images.
[Texte remanié de : Thèse de doctorat, sous la direction de Jean Gayon : Philosophie : 1 vol. : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : 2011 : 359 p.]. – De quelles expérimentations scientifiques, réalisées au moyen de quels instruments, peut-on dire qu’elles relèvent de l’observation ? L’objectif de cet ouvrage est de contribuer à une refonte du concept d’observation à partir d’études de cas issues des pratiques contemporaines de l’investigation empirique, comme l’imagerie biomédicale par exemple. La thèse défendue par l’auteur est que les énoncés d’observation jouissent d’un privilège épistémique. L’ouvrage est divisé en deux grandes parties : une première, de nature épistémologique, philosophique, historique et critique ; une seconde, de nature empirique, fondée sur des résultats d’enquêtes menées sur des pratiques d’investigations scientifiques d’ordre observationnel. La première partie commence par une présentation détaillée de la conception de l’observation développée par l’empirisme logique au début des années 1930 (partie 1, chapitre 1) puis enchaîne sur un examen critique de cette conception à la lumière des critiques formulées dans les années 1950 par des philosophes post-positivistes comme Norwood Russell Hanson ou Wilfrid Sellars (partie 1, chapitre 2). Enfin, l’auteur propose une conception nouvelle de l’observation – qu’il nomme « empirisme itératif » – dans laquelle l’autorité épistémique de l’observation est présentée comme le résultat d’un processus dynamique d’interaction entre le sujet connaissant, l’expérience, et les moyens à la fois conceptuels, matériels et épistémologiques dont disposent les scientifiques au travail. Le résultat de ce processus dynamique aboutit, dans les meilleurs cas, à une stabilisation de l’investigation empirique. Dans la seconde partie, l’auteur donne la chair au squelette théorique de cet empirisme itératif. En s’appuyant sur les travaux de Jim Bogen, James Woodward et Allan Franklin, il s’agit pour lui de construire un concept d’observation dérivé du concept d’expérience médiate, lui-même fondé sur des données qu’il s’agit d’analyser à partir d’un cadre interprétatif pertinent (partie 2, chapitre 1), d’un équipement instrumental robuste et précis (partie 2, chapitre 2) et d’un traitement mathématique opéré informatiquement à partir du format numérique de manipulation de ces données (partie 2, chapitre 3). Cette seconde partie se termine sur la présentation détaillée d’une étude de cas : l’application de la tomographie d’émission monophotonique (TEMP) au petit animal (partie 2, chapitre 4). – Préface de Stéphanie Ruphy, pp. 7-10 ; Introduction, pp. 11-18 ; Première partie : « Conceptions philosophiques de l’observation », pp. 21-118 ; Deuxième partie : « Les pratiques contemporaines de l’observation », pp. 121-248 ; Conclusion, pp. 249-253 ; Illustrations, pp. 255-266 ; Bibliographie, pp. 267-273 ; Index, pp. 275-276 ; Table des illustrations, pp. 277-279 ; Table des matières, pp. 281-284.
F. F.
Ce livre est organisé en cinq grands chapitres. Le chapitre un à la fois dépeint le naturalisme d’un point de vue philosophique, et le défend en mettant en avant une attitude naturaliste qui se traduit dans un engagement naturaliste. Les chapitres deux, trois et quatre, sont consacrés à trois domaines scientifiques à la fois distincts et connectés, respectivement : les sciences cognitives, les neurosciences et les approches évolutionnaires. Enfin, le chapitre cinq décrit une catégorie de phénomènes qui pour l’instant échappe aux méthodes du naturalisme (l’intelligence de l’agent), et, pour terminer, revient sur ce qui est présenté comme la meilleure attitude face au naturalisme. Le premier chapitre commence par décrire le naturalisme : d’abord, de manière générale, l’attitude naturaliste ; ensuite, les formes historiques du naturalisme avec notamment le premier naturalisme américain puis le retour du naturalisme dans la philosophie analytique ; enfin, de manière plus détaillée, le naturalisme contemporain sous ses formes ontologiques et/ou épistémologiques, plus ou moins systématiques, et surtout incarné dans un certain nombre de lieu de débat (la place du surnaturel, l’extension du domaine de la physique, la nature de la philosophie, etc.). L’auteur continue en abordant le problème central de la normativité et des tentatives pour la naturaliser : cybernétique, prise en compte plus générale des motivations et émotions, approche scientifique pas à pas des faits normatifs (avec l’exemple des psychopathologies et des erreurs de raisonnement). Ce deuxième temps débouche sur une difficulté : l’impossibilité de s’en remettre aux faits pour déterminer la réussite du naturalisme. Il en tire la question du dernier temps de la première partie : que faire du naturalisme ? Après avoir décrit des formes non-scientifiques, ordinaires, ou en tout cas libérales, de naturalisme, l’auteur s’engage dans une autre voie : retrouver l’esprit du naturalisme, une attitude naturaliste qui donne lieu à un engagement à la fois théorique et pratique, à des programmes de recherche. Le deuxième chapitre est consacré aux sciences cognitives et à leur volonté de naturaliser l’esprit. Dans un premier temps, l’auteur en retrace l’histoire en partant de la première cybernétique et du fonctionnalisme, et en abordant la question de l’implémentation dans le système nerveux central et plus généralement dans un système biologique lui-même inséré dans l’évolution. Dans un deuxième temps, l’auteur traite de la question centrale de l’intelligence et la théorie censée en rendre compte : la modularité, décrite dans son projet initial et dans ses différentes versions. Un point est particulièrement développé, celui de la part de l’inné dans la cognition. Dans un troisième temps, l’auteur décrit l’exigence faite aux sciences cognitives de prendre en compte l’intentionnalité, la conscience, la causalité mentale, d’un côté, et le corps, les affects, les émotions, le contexte, de l’autre. Le constat est fait d’une multiplication des théories sans grand consensus. Le troisième chapitre est consacré aux neurosciences. Pour commencer, l’auteur insiste sur l’apparence d’évidence de l’idée selon laquelle les neurosciences sont la science de l’esprit, écartant un certain nombre d’objections et décrivant l’essor des neurosciences cognitives. La doctrine neuronale est développée de manière plus détaillée notamment quant à la question des bases neuronales des fonctions mentales, avec la question du localisationnisme et du programme correspondantiste maximal. Dans un deuxième grand mouvement, l’auteur se penche sur la question de la neuro-imagerie, à la fois d’un point de vue historique et méthodologique, en faisant place à ses critiques, mais aussi à des découvertes non fondées sur la neuro-imagerie dans le domaine de la vision, des neurones-miroirs et de ce qui apparaît comme en-deçà ou au-delà des facultés (neuro-calcul et auto-compréhension de l’individu). Le chapitre se termine par une description des mises en cause du paradigme dominant des neurosciences cognitives et une réflexion plus générale sur le rapport entre neurosciences et sciences cognitives. Le quatrième chapitre est consacré aux approches évolutionnaires de l’homme et de la société. Dans un premier temps, après avoir dessiné les grandes lignes d’un évolutionnisme minimal, l’auteur décrit de manière détaillée la psychologie évolutionnaire, notamment sa version forte dans le « programme de Santa Barbara ». Face aux différentes critiques adressées à ce programme (concernant la théorie de l’évolution, la prise en compte du cerveau, l’utilisation de la modularité, etc.), il en défend la dimension heuristique en prenant trois exemples. Dans un deuxième temps, à partir de cette psychologie évolutionnaire, l’auteur s’attaque à la socialité profonde de l’homme : le but est de considérer l’évolution culturelle comme un phénomène naturel, en soulignant le rôle du cerveau social et d’un processus de coévolution gène-culture. La cinquième et dernière partie revient de manière plus générale sur l’attitude à adopter face au naturalisme. Dans un premier temps, l’auteur décrit un phénomène échappant pour l’instant aux méthodes du naturalisme : l’intelligence de l’agent, en insistant particulièrement sur la notion de contexte et sur le caractère approprié du comportement, pour rendre compte de la normativité en jeu. De cette limite à la naturalisation de l’individu, l’auteur tire un certain nombre de conclusions concernant la possibilité de naturaliser le réel, et finit en développant l’idée centrale d’un naturalisme critique. P. F.
The book is organised in five chapters. Chapter one both depicts naturalism in a philosophical point of view, and defends it pointing out a naturalistic attitude, which has to express in a naturalistic commitment. Chapters two, three and four, are devoted to three scientific domains, both distinct and connected, respectively: cognitive sciences, neurosciences and evolutionary approaches. Finally chapter five describes a category of phenomena, which escapes for the moment to naturalism’s methods (agent’s intelligence), and comes back to what is presented as the best attitude towards naturalism. The first chapter begins describing naturalism: firstly, in a general way, the naturalistic attitude; then naturalism’s historical forms, especially the first American naturalism and naturalism’s return in analytical philosophy; finally, in a more detailed way, contemporary naturalism in all its ontological and/or epistemological forms, more or less systematic, which expresses in some debates (the place of supernatural, the extension of physics, the nature of philosophy, etc.). The author goes on broaching the central problem of normativity and some attempts to naturalise it: the cybernetic, the account of motivation and emotion, the step-by-step scientific approach of normative facts. This second moment leads to a difficulty: the impossibility to leave it up to facts in order to determine whether naturalism succeeds. Therefore the question is: what must we do with naturalism? After a description of non-scientific, or ordinary, or liberal, forms of naturalisms, the author goes in another direction: to go back to naturalism’s spirit, naturalism’s attitude, which expresses in a commitment both theoretical and practical, and in research programs. The second chapter is devoted to cognitive sciences and to their will to naturalise the mind. In a first moment the author traces their history from the first cybernetic and functionalism, and broaches the question of the implementation in the central nervous system and more generally in a biological system, inserted in evolution. In a second moment the author deals with the central question of intelligence and the theory supposed to give an account of it: the modularity, described in its initial form and in its different versions. A point is described more particularly: the innateness in cognition. In a third moment the author describes the requirement for the cognitive science to take into account intentionality, consciousness, mental causality, on one side, and affects, emotions, context, on the other. An analysis is made of the multiplication of theories without consensus. The third chapter is devoted to neurosciences. To begin the author insists on the apparent obviousness of the idea according to which neurosciences are the sciences of mind. The neuronal doctrine is developed in a more detailed way, particularly as regards to the question of the neuronal basis of mental functions, the question of localisationism and the maximal correspondentist program. In a second moment the author focuses on the question of neuroimaging, both in a historical and methodological points of view, making room for criticisms and discoveries that were not made by neuroimaging (in the domain of vision, mirror neurons, neurocalculus and self understanding of the individual). The chapter ends by a description of the criticisms against the dominant paradigm in cognitive neurosciences and a more general reflexion on the connection between neurosciences and cognitive sciences. The fourth chapter is devoted to the evolutionary approaches of man and society. In a first moment, after a general description of a minimal evolutionism, the author describes in a detailed way the evolutionary psychology, especially its strong version in the “Santa Barbara program”. In front of the different criticisms to this program, the author defends its heuristic dimension with three examples. In a second moment, from this evolutionary psychology, he focuses on man’s profound sociality: the aim is to see the cultural evolution as a natural phenomenon, highlighting the role of the social brain and of a process of coevolution gene-culture. The fifth and last chapter comes back to the attitude to adopt in front of naturalism. In a first moment the author describes a phenomena escaping for now to naturalism’s methods: agent’s intelligence, and focuses especially on the notion of context and the appropriateness of the behaviour, in order to give an account of normativity. From this limit in human’s naturalisation, he draws some conclusions about the possibility of naturalising reality, and develops the central idea of a critic naturalism. P. F.