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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

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    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    Philosophes et savants

    Pierre HUMBERT
    Éditeur : Flammarion - 1953


    Monographie

    Pour une critique de l'épistémologie (Bachelard, Canguilhem, Foucault)

    Dominique LECOURT
    Éditeur : François Maspero - 1972


    Monographie

    La Formation du concept de réflexe aux XVIIe et XVIIIe siècles

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1955


    Monographie

    La Nouvelle Alliance : métamorphose de la science

    Ilya PRIGOGINE
    Éditeur : Gallimard - 1979


    Monographie

    Le Raisonnement par l’absurde

    Jean-Louis GARDIES
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1991


    Monographie

    Genèse et développement d’un fait scientifique

    Ludwig FLECK
    Éditeur : Les Belles Lettres - 2005


    Monographie

    L’Idée du déterminisme dans la physique classique et dans la physique moderne

    Alexandre KOJÈVE
    Éditeur : Librairie Générale Française - 1990


    Monographie

    Études d’histoire et de philosophie des sciences

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Vrin - 1983


    Monographie

    Deux leçons sur l’animal et l’homme

    Gilbert SIMONDON
    Éditeur : Ellipses - 2004


    Monographie

    Critical Appraisal of Physical Science as a Human Enterprise. Dynamics of Scientific Progress

    Mansoor NIAZ
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2009


    Monographie

    Propos d’un physicien engagé pour mettre la science au service de tous

    Paul LANGEVIN
    Sous la direction de Bernadette BENSAUDE-VINCENT
    Éditeur : Vuibert - 2007


    Collectif

    L’Histoire et la philosophie des sciences à la lumière de l’œuvre d’Émile Meyerson (1859-1933)

    Sous la direction de Eva TELKES-KLEIN, Elhanan YAKIRA
    Éditeur : Honoré Champion - 2010


    Monographie

    Ampère, encyclopédiste et métaphysicien

    Robert LOCQUENEUX
    Éditeur : EDP Sciences - 2008


    Monographie

    A Comprehensible Universe. The Interplay of Science and Theology

    George V. COYNE, Michael HELLER
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2008


    Monographie

    Galileo Galilei and Motion. A Reconstruction of 50 Years of Experiments and Discoveries

    Roberto VERGARA CAFFARELLI
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2010


    Monographie

    The Autobiography of Bertrand Russell. 1, 1872-1914

    Bertrand RUSSELL
    Éditeur : George Allen & Unwin - 1967


    Monographie

    The Autobiography of Bertrand Russell. 2, 1914-1944

    Bertrand RUSSELL
    Éditeur : George Allen & Unwin - 1968


    Monographie

    The Autobiography of Bertrand Russell. 3, 1944-1967

    Bertrand RUSSELL
    Éditeur : George Allen & Unwin - 1969


    Article

    L’histoire des sciences est-elle une histoire ?

    Gilles-Gaston GRANGER

    Sous la direction de Régis MORELON, Ahmad HASNAWI
    Dans De Zénon d’Élée à Poincaré : recueil d’études en hommage à Roshdi Rashed - 2004


    Article

    Beth and Lorenzen on the History of Science

    Christian THIEL

    Sous la direction de Gerhard HEINZMANN
    Dans Philosophia Scientiae. Travaux d’histoire et de philosophie des sciences - 1999


    Article

    L’École de Francfort : la question du savoir émancipateur

    Stéphane HABER

    Sous la direction de Pierre WAGNER
    Dans Les Philosophes et la science - 2002


    Article

    Hélène Metzger (1888-1944)

    Gad FREUDENTHAL

    Sous la direction de Michel BITBOL, Jean GAYON
    Dans L’Épistémologie française, 1830-1970 - 2006


    Article

    Abel Rey et les débuts de l’Institut d’histoire des sciences et des techniques (1932-1940)

    Jean-François BRAUNSTEIN

    Sous la direction de Michel BITBOL, Jean GAYON
    Dans L’Épistémologie française, 1830-1970 - 2006


    Article

    Deux positions de l’historien face aux sciences

    Amy DAHAN-DALMEDICO

    Sous la direction de Françoise BALIBAR, Élie DURING
    Dans Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères - 2002


    Article

    Philosophy of Biology: An Historico-Critical Characterization

    Jean GAYON

    Sous la direction de Jean GAYON, Anastasios BRENNER
    Dans French Studies in the Philosophy of Science. Contemporary Research in France - 2009


    Article

    Science et réalisme. L’héritage de Meyerson dans l’épistémologie américaine contemporaine

    Sandra LAUGIER

    Sous la direction de Eva TELKES-KLEIN, Elhanan YAKIRA
    Dans L’Histoire et la philosophie des sciences à la lumière de l’œuvre d’Émile Meyerson (1859-1933) - 2010


    Monographie

    Les Sciences autrement : Éléments de philosophie à l'usage des chercheurs curieux

    François GRISON
    Éditeur : Éditions Quae - 2011


    Monographie

    Georges Canguilhem : science et non-science

    Claude DEBRU
    Éditeur : Éditions Rue d’Ulm - Presses de l’École Normale Supérieure - 2004


    Article

    François Jacob, une nouvelle vision de l'histoire des sciences

    Stéphane SCHMITT

    Sous la direction de Frédéric WORMS, Claude DEBRU, Michel MORANGE
    Dans Une nouvelle connaissance du vivant  - 2012


    Monographie

    A quoi sert l'histoire des sciences ?

    Michel MORANGE
    Éditeur : Éditions Quae - 2008


    Thèse

    La dynamique de la négation et la logique avec inconsistances : Thèse de doctorat : Philosophie : Université Charles De Gaule – Lille 3 : 2005, sous la direction de Shahid Rahman

    Hassan TAHIRI

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    Éditeur : - 2005


    Monographie

    Histoire et méthodologie des sciences : Programmes de recherche et reconstruction rationnelle

    Imre LAKATOS
    Sous la direction de Luce GIARD
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1994


    Monographie

    The Methodology of Scientific Research Programmes : Philosophical Papers, vol. 1

    Imre LAKATOS
    Sous la direction de John WORRALL, Gregory CURRIE
    Éditeur : Cambridge University Press - 1978


    Collectif

    Claude Bernard. La méthode de la physiologie

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, François DUCHESNEAU, Michel MORANGE
    Éditeur : Éditions Rue d’Ulm - Presses de l’École Normale Supérieure - 2013


    Article

    Controverses sur la méthode dans les sciences du vivant : physiologie, zoologie, botanique (1865-1931)

    Laurent LOISON

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, François DUCHESNEAU, Michel MORANGE
    Dans Claude Bernard. La méthode de la physiologie - 2013


    Monographie

    Discovering Cell Mechanisms. The Creation of Modern Cell Biology

    William BECHTEL
    Éditeur : Cambridge University Press - 2006


    Thèse

    Cellules souches cancéreuses : ontologies et thérapies : Thèse de doctorat : Philosophie : Université Paris Ouest Nanterre La Défense : 2013, sous la direction de Bernadette Bensaude-Vincent

    Lucie LAPLANE

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    Notice: Trying to access array offset on value of type null in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 407
    Éditeur : - 2013


    Monographie

    Émile Meyerson

    Frédéric FRUTEAU DE LACLOS
    Éditeur : Les Belles Lettres - 2014


    Collectif

    Méthode et histoire : Quelle histoire font les historiens des sciences et des techniques ?

    Anne-Lise REY
    Éditeur : Classiques Garnier - 2013


    Article

    Du style en sciences et en histoire des sciences

    Michel PATY

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Style et méthode dans la dynamique de Leibniz

    Anne-Lise REY

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Représentations épistémiques et histoire des sciences

    Philippe HAMOU

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Qu’est-ce qu’un auteur ? : Réflexions sur la différence entre l’histoire des sciences et l’histoire de la philosophie, à partir du concept de "cartésianisme"

    Maxime ROVERE

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Peut-on comprendre la science sans l’histoire ?

    Michel BLAY

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Analyse rétrospective et approche événementielle en histoire des sciences

    Gérard SIMON

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    L’empathie comme méthode en histoire des sciences

    Robert LOCQUENEUX

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Une approche bakhtinienne des textes d’histoire des sciences

    Évelyne BARBIN

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Faire feu de tout bois : Ou l’historien de la biologie au travail

    Pascal DURIS

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Paul Tannery et la science hellène : Une histoire scientifique des sciences

    François PINEAU

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Le rôle de la biographie dans l’histoire des sciences

    Antonio A. P. VIDEIRA, Marta DE ALMEIDA

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    À quoi sert l’histoire des sciences ?

    Véronique LE RU

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Quand la politique interpelle les historiens des sciences : L’Académie internationale d’histoire des sciences dans les années 1930 et 1940

    Patrick PETITJEAN

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Article

    Transfert de concept et cumulation théorique : Pour un dialogue entre histoire et histoire des sciences : l’étude de l’observatoire de Toulouse aux XVIIIe et XIXe siècles

    Jérôme LAMY

    Dans Méthode et histoire - 2013


    Monographie

    Introduction à la philosophie des sciences

    Hans-Jörg RHEINBERGER
    Éditeur : La Découverte - 2014


    Monographie

    L'existence au risque de l'innovation

    Michel BLAY
    Éditeur : CNRS Éditions - 2014


    Monographie

    Histoires d’enquêtes : Londres, Paris, Chicago (1880-1930)

    Christian TOPALOV
    Éditeur : Classiques Garnier - 2015


    Monographie

    L'Introduction du darwinisme en France au XIXe Siècle

    Yvette CONRY
    Éditeur : Vrin - 1974


    Monographie

    Œuvres d’Ernest Coumet

    Ernest COUMET
    Sous la direction de Thierry MARTIN, Sophie ROUX
    Éditeur : Presses Universitaires de Franche-Comté - 2016


    Monographie

    La Théorie des parallèles en pays d’Islam : Contribution à la préhistoire des géométries non-euclidiennes

    Khalil JAOUICHE
    Éditeur : Vrin - 1986


    Monographie

    Comment pense un savant ? : Un physicien des Lumières et ses cartes à jouer

    Jean-François BERT
    Éditeur : Anamosa - 2018


    MONOGRAPHIE

    Philosophes et savants

    Résumé :

    Français

    L’œuvre scientifique des grands philosophes est, la plupart du temps, inséparable de leur œuvre philosophique. Ce volume se consacre à l’étude exclusive «des philosophes savants, et non des savants philosophes, ces derniers étant des hommes de formation et de métier scientifiques, qui, à une époque de leur vie, ont réfléchi sur la philosophie de la science qu’ils cultivaient : tels Henri Poincaré, ou Pierre Duhem». – Chap. I, «Aristote»; – II, «Les précurseurs de Copernic»; – III, «Descartes»; – IV, «Gassendi»; – V, «Pascal»; – VI, «Malebranche»; – VII, «Leibniz»; – VIII, «D’Alembert»; – IX, «Kant»; – X, «Auguste Comte»; – XI, «Cournot». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Pour une critique de l'épistémologie (Bachelard, Canguilhem, Foucault)

    • Pages : 134
    • Collection : Théorie
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 28-09-2015

    Résumé :

    Français

    Les quatre textes qui composent cet ouvrage doivent être envisagés dans le contexte d’une histoire, «suspendue à une rencontre – celle du marxisme et de l’épistémologie – qui peut apparaître elle-même comme le fruit d’un double “accident” historique». Le premier accident tient à l’histoire propre de l’épistémologie en France, où s’est constituée une «tradition» originale illustrée par les noms que l’on retrouve ici : Gaston Bachelard, Georges Canguilhem, Michel Foucault. Or, il serait inexact de parler, à propos de ces auteurs, d’une «école» épistémologique, tant leurs œuvres sont dissemblables quant à leurs objets, leurs visées, leurs échos respectifs. Ce qui autorise cependant à parler à leur sujet d’une «tradition épistémologique» est, selon Dominique Lecourt, l’existence d’un trait commun qui tient à leur position commune en philosophie : leur «non-positivisme» radical et délibéré. Pour ce qui est du second accident, il tient, lui, à l’histoire du marxisme en France. En effet, la suite des travaux d’Althusser fait reparaître un personnage resté jusque là absent de la scène théorique : la politique. Définissant la philosophie comme «intervention politique auprès des sciences», Althusser indique deux tâches nouvelles, impensables dans l’ancien édifice du matérialisme dialectique, – celle d’élaborer une théorie non philosophique de la philosophie, – celle d’élaborer une théorie matérialiste de l’histoire des sciences, dans l’espace où doivent être construits leurs concepts spécifiques, celui du matérialisme historique lui-même. – 1. «De Bachelard au matérialisme historique», paru dans L’Arc, n° 42; cet article reprend la substance et rectifie certains points de L’Épistémologie historique de Gaston Bachelard (Paris : J. Vrin, 1969, «Bibliothèque d'histoire de la philosophie», 112 p.); – 2. «Épistémologie et poétique (Étude sur la réduction des métaphores chez G. Bachelard)», ce texte reproduit, légèrement remanié, un exposé fait au séminaire de Jacques Derrida en 1970; – 3. «L’histoire épistémologique de Georges Canguilhem», décembre 1970; – 4. «Sur l’archéologie et le savoir (à propos de Michel Foucault)», texte repris, légèrement remanié, d’un article paru dans La Pensée, n° 152. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Formation du concept de réflexe aux XVIIe et XVIIIe siècles

    Résumé :

    Français

    Dans cette étude, qui était à l’origine sa thèse de doctorat, Canguilhem retrace les étapes historiques de la formation du concept de réflexe au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, c’est-à-dire depuis les premières expérimentations sur les relations entre système nerveux et système musculaire, jusqu’à la formulation théorique du mouvement involontaire animal, à l’époque moderne. Loin de se réduire au résultat de découvertes spécifiques, et encore moins attribuable à une figure unique de la pensée scientifique, le concept de réflexe s’articule au fil d’une histoire conceptuelle riche et complexe, en opposition à la conception “mécaniste” du vivant héritée de Descartes. C’est cette histoire que Canguilhem nous livre dans ses multiples sources et filiations, en explorant les travaux de physiologues et biologistes tels que Willis, Haller, Unzer et Pochaska : un exercice exemplaire – et devenu désormais classique – d’histoire des sciences et d’épistémologie. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Nouvelle Alliance : métamorphose de la science

    • Pages : 312
    • Collection : Bibliothèque des sciences humaines
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-07-028750-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 13-10-2015

    Résumé :

    Français

    La science classique s’est trouvée associée à un «désenchantement du monde». C’est la leçon que Jacques Monod entendait tirer des progrès de la biologie : «L’ancienne alliance est rompue. L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers d’où il a émergé par hasard». La science n’est plus ce savoir classique, nous pouvons déchiffrer le récit d’une «nouvelle alliance». Loin de l’exclure du monde qu’elle décrit, la science retrouve comme un problème l’appartenance de l’homme à ce monde. Les théories scientifiques ne peuvent plus supposer la possibilité d’un savoir omniscient : on peut lire, jusque dans leurs principes, les traces d’une activité d’exploration au sein d’une nature en évolution. – Livre I, «Le mirage de l’universel : la science classique» : Chap. 1, Le projet de la science moderne; 2, L’identification du réel; 3, Les deux cultures. – Livre II, «La science du complexe» : Chap. 4, L’énergie et l’ère industrielle; 5, Les trois stades de la thermodynamique; 6, L’ordre par fluctuation. – Livre III, «De l’être au devenir», Chap. 7, Le heurt des doctrines; 8, Le renouvellement de la science contemporaine; 9, Vers la synthèse du simple et du complexe. – Conclusion : «Le réenchantement du monde». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Raisonnement par l’absurde

    • Pages : 206
    • Collection : Bibliothèque d’histoire des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-043829-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cette étude, à la fois épistémologique et historique, se donne plusieurs objectifs : – dégager une définition unique de ce qu’on appelle raisonnement par l’absurde, dont l’unicité permette de saisir le problème dans son ensemble, – donner une analyse précise de la manière dont procède le type de démarche ainsi défini et la confronter à des exemples, – étudier sa réductibilité ou irréductibilité à d’autres formes de raisonnement qui pourraient en constituer des équivalents, – répondre ainsi à la question de savoir s’il y a des cas où l’on ne peut se dispenser d’y recourir, – s’interroger sur les raisons qui semblent en faire l’instrument privilégié de certaines démonstrations. – Chap. 1, «Qu’appelle-t-on raisonnement par l’absurde ?» (Définition; Le principe de sa réversibilité; Modes de son retournement en une version ostensive; Rencontre d’un cas particulier; La diagonale de Cantor; Exemple élémentaire de la proposition 6 du livre I d’Euclide; Affirmation par Aristote de cette réversibilité; Son échec à l’appliquer à la réduction des syllogismes en baroco et bocardo au syllogisme en barbara); – Chap. 2, «La démonstration de l’incommensurabilité du côté et de la diagonale du carré» (La démonstration ajoutée à la fin du livre X d’Euclide; Schématisation unilinéaire de cette démonstration; Son retournement en une version ostensive; Seconde schématisation, plus fidèle à l’original et faussement unilinéaire; Manifeste plurilinéarité de la version ostensive obtenue par retournement de celle-ci; Comparaison des quatre versions précédentes et raisons de la préférence pour les deux versions apagogiques, en particulier pour la seconde); – Chap. 3, «Les démonstrations eudoxiennes du livre XII des Éléments d’Euclide» (La double démonstration par l’absurde de la proposition 2 du livre XII; Analyse de cette démonstration; Possibilité de retourner cette double démonstration apagogique en une unique démonstration ostensive; Établissement d’une telle démonstration ostensive; La quantification à l’origine de l’avantage présenté par la version apagogique sur la version ostensive); – Chap. 4, «Le raisonnement par l’absurde chez Archimède» (Appel implicite des démonstrations eudoxiennes au postulat de l’existence d’une quatrième proportionnelle; Reprise par Archimède de la méthode d’exhaustion à la proposition 24 de La quadrature de la parabole; Particularités de la démonstration et possibilité de son retournement; Que le recours d’Archimède à la méthode de compression ne modifie en rien l’essentiel des conclusions tirées de l’analyse des procédures d’exhaustion; Rencontre chez Archimède du cas particulier évoqué au chapitre premier; Situation où Archimède a préféré une démonstration ostensive disjonctive à une preuve apagogique; Usage du raisonnement par l’absurde dans ses traités touchant à la statique); – Chap. 5, «La concurrence de l’analyse» (Solidarité du raisonnement par l’absurde avec la démarche synthétique, qui pallie par ce moyen son défaut de “marche arrière”; Spécificité du raisonnement analytique; Raisons pragmatiques pour lesquelles celui-ci exclut le recours à une démarche apagogique; Absence d’analyse aux douze premiers livres des Éléments; Signification historique du livre XIII; Exemple de la proposition 13 de ce livre; Que ce qui vaut pour les problèmes vaut aussi pour les théorèmes de ce livre; Différences avec la démarche de Pappus; Les deux seuls recours du livre XIII au raisonnement par l’absurde; Qu’Archimède ne recourt à l’analyse que pour les problèmes du livre II de De la sphère et du cylindre; Situation des six problèmes en question; Ce qui pourrait y masquer le caractère analytique de la démarche; Généralisation de l’analyse par la méthode cartésienne; Que cette généralisation atteint le contenu même des mathématiques; Moments privilégiés et périodes de défaveur du raisonnement par l’absurde); – Chap. 6, «Les procédures proprement logiques» (Analyse des procédures apagogiques permettant d’établir soit la validité, soit l’inconsistance d’une expression du calcul des prédicats; Manière dont elles peuvent se retourner en procédures ostensives prenant la forme de démonstrations syntaxiques; Caractère préférentiellement syntaxique de la version ostensive; Adoption par les créateurs de la logique moderne d’une telle voie ostensive; Raisons pragmatiques qui amènent de plus en plus à privilégier des démarches foncièrement apagogiques; Situation analogue pour les logiques modales; Difficultés propres au retournement des procédures de validation des propositions modales; Esquisse d’un mode de transcription de ces propositions permettant de manifester la possibilité d’un tel retournement; Conséquences pour la complétude de ces systèmes); – Chap. 7, «Hésitations, variations et illusions de la philosophie» (Accord, chez Platon, de la démarche apagogique avec sa gnoséologie de la réminiscence et sa pédagogie de la maïeutique; La préférence d’Aristote pour le raisonnement ostensif; Le que et le pourquoi; Traduction, par Arnauld, de cette préférence en termes cartésiens; La prohibition, par Kant, du recours au raisonnement apagogique pour les preuves transcendantales; Le privilège accordé par Pascal au raisonnement par l’absurde; Comment Descartes étend sa méthode à la physique et à la métaphysique; Raisonnement apagogique à la fin de ses réponses aux deuxièmes objections, comme plus tard dans l’Éthique de Spinoza; Présence d’éléments apagogiques dans le contexte prétendu analytique des Méditations). – Conclusion : Que les problèmes liés au raisonnement par l’absurde traversent, sans l’atteindre, la querelle soulevée par l’intuitionnisme; Qu’il convient de distinguer rigoureusement l’usage que les sciences expérimentales font du raisonnement par l’absurde de celui qu’en font les mathématiques; Le retournement de l’apagogique en ostensif; Comment il s’opère; Raisons pragmatiques qui font préférer l’une des deux versions à l’autre; Domaines dans lesquels le raisonnement par l’absurde a ou n’a pas sa place. M.-M. V.

     

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    Genèse et développement d’un fait scientifique

    • Pages : XLII-280
    • Collection : Médecine & Sciences humaines
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’allemand
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-251-43013-X
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    Titre original : Entstehung und Entwicklung einer wissenschaftlichen Tatsache. Frankfurt am Main, Suhrkamp Verlag, 1980. Die Erstausgabe erschien 1935 bei Benno Schwabe & Co. – Passé inaperçu au moment de sa publication allemande de 1934, ce texte précurseur, redécouvert dans les années 60-70 par ceux qui développèrent les études sociales sur les sciences, a anticipé des solutions aux problèmes du progrès scientifique, de la vérité du fait scientifique et du rôle de l’erreur en science, aujourd’hui associés au travail de Thomas Kuhn. Pour beaucoup de scientifiques, historiens et philosophes des sciences, les faits ne sont rien d’autre que ce que nous découvrons par notre observation passive de la réalité naturelle. À quoi Fleck oppose que les faits sont inventés et non découverts : l’apparence des faits scientifiques en tant que découvertes est elle-même une construction sociale, une chose fabriquée. Au travers de l’analyse de la genèse et du développement de la “réaction de Wassermann” (outil de dépistage de la syphilis), c’est donc une vision constructiviste originale de l’activité de recherche et de production de nouveaux savoirs que F. élabore, fort de sa propre expérience de bactériologiste et d’immunologiste : les faits scientifiques sont construits par les groupes de scientifiques, auxquels il donne le nom de “collectif de pensée”, doté chacun d’un “style de pensée” propre, qui intègre les normes, les concepts et les pratiques de ce collectif. L’ouvrage intègre des réflexions sur les conditions de l’élaboration d’une théorie de la connaissance rendant compte de la production des savoirs scientifiques au moment où émergent les techno-sciences. – Bibliogr. pp. 261-271 ; – Le vocabulaire de Ludwig Fleck pp. 272-276 ; – Index pp. 277-278. M.-M. V.

     

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    L’Idée du déterminisme dans la physique classique et dans la physique moderne

    • Pages : 349
    • Collection : Le Livre de poche. Biblio Essais
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-253-05190-X
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    En parlant de déterminisme, ce n’est pas de la notion de causalité proprement dite mais de celle de légalité que s’occupe principalement cet ouvrage. En ce sens très limité, c’est donc «pour ainsi dire un minimum de déterminisme que nous avons en vue, le minimum que présuppose implicitement tout énoncé de la physique classique». Si cette dernière a contribué largement à modeler nos conceptions et nos représentations de la réalité, la théorie de la relativité et la théorie quantique introduisent aujourd’hui des bouleversements décisifs qui sont en train de transformer jusqu’à notre mode de pensée. L’étude de ces mutations mentales sert d’introduction à l’analyse philosophique du caractère de la physique moderne, et de la portée ontologique des idées que cette physique a mises à jour. – 1. «Remarques préliminaires»; – 2. «L’idée du déterminisme dans la physique classique» : A. Le principe du déterminisme causal appliqué au monde pris dans son ensemble; B. Le principe du déterminisme causal appliqué aux phénomènes particuliers; C. Le principe du déterminisme statistique; – 3. «L’idée du déterminisme dans la physique moderne»; – 4. «Résumé et remarques critiques»; – 5. Appendices : A. Interprétation d’un phénomène physique concret du point de vue de la physique classique et de la physique moderne; B. Table chronologique des principales étapes de l’évolution de l’atomistique moderne; C. Notes bibliographiques. M.-M. V.

     

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    Études d’histoire et de philosophie des sciences

    • Année : 1983
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 414
    • Collection : Problèmes et controverses
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 5e édition augmentée
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-0108-0
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 19-10-2015

    Résumé :

    Français

    Édition originale à Paris : J. Vrin, 1968. – Cet ouvrage (publié avec l’A.), regroupant différentes études de G. C., rend compte de la richesse de la pensée épistémologique de G. C, tant historique que philosophique et a contribué à l’établissement de la philosophie et de l’histoire des sciences en une discipline universitaire à part entière. – Le recueil est divisé en une introduction et trois parties : - Introduction : “L’objet de l'histoire des sciences” (Conférence donnée le 28 octobre 1966 à Montréal sur l’invitation de la Société canadienne d’histoire et de philosophie des sciences. Le texte en a été remanié et augmenté pour la présente publication) ; - Partie I, “Commémorations” comprend trois sous-parties : “L’homme de Vésale dans le monde Copernic : 1543” (Extrait du recueil “Commémorations solennelle du quatrième Centenaire de la mort d’André Vésale”, 19-24 oct. 1964, Académie Royale de Médecine de Belgique), “Galilée : la signification de l’œuvre et la leçon de l’homme” (Allocution pour le quatrième Centenaire de la naissance de Galilée, le 3 juin 1964, à l’Institut Italien de Paris. Première publication dans les Archives internationales d’Histoire des Sciences, XVII, 68-69, juillet-décembre 1964), et “Fontenelle, philosophe et historien des sciences” (Extrait des Annales de l’Université de Paris, XXVII, 3, juillet-septembre 1857 : Hommage à la mémoire de Fontenelle); - Partie II, “Interprétations” : Chap. 1, “Auguste Comte” contient trois sous-parties : “La philosophie biologique d’Auguste Comte et son influence en France au XIXe siècle” (Extrait du Bulletin de la Société française de Philosophie, numéro spécial 1958, célébration du Centenaire de la mort d’Auguste Comte), “L’école de Montpellier jugée par Auguste Comte” (Communication au XVIe Congrès international d’Histoire de la Médecine, Montpellier, 22-28 sept. 1958. Extrait de Scalpel, numéro 3, 21 janv. 1961) et “Histoire des religions et histoire des sciences dans la théorie du fétichisme chez Auguste Comte” (Extrait des Mélanges Alexandre Koyré, II, L’Aventure de l’esprit, Paris, Hermann, 1964) ; Chap. 2, “Charles Darwin” contient deux sous-parties : “Les concepts de lutte pour l’existence et de sélection naturelle en 1858 : Charles Darwin et A. R. Wallace” (Conférence faite au Palais de la Découverte, le 19 janv. 1959) et “L’homme et l’animal du point de vue psychologique selon Charles Darwin” (Extrait de la Revue d’histoire des sciences et de leurs applications, XVIII, 1, janv.-mars 1960) ; Chap. 3, “Claude Bernard” contient quatre sous-parties : “L’idée de médecine expérimentale selon Claude Bernard” (Conférence donnée au Palais de la Découverte, le 6 fév. 1965), “Théorie et technique de l’expérimentation chez Claude Bernard”, “Claude Bernard et Bichat” (Communication lue à Cracovie, le 28 août 1965, à l’occasion du XIe Congrès international d’Histoire des Sciences tenu à Varsovie-Cracovie) et “L’évolution du concept de méthode de Claude Bernard à Gaston Bachelard” (Conférence prononcée sur l’invitation de la Société de Philosophie de Dijon, le 24 janv. 1966) ; Chap. 4, “Gaston Bachelard” contient trois sous-parties : “L’histoire des sciences dans l’œuvre épistémologique de Gaston Bachelard” (Extrait des Annales de L’université de Paris, 1963, numéro 1), “Gaston Bachelard et les philosophes” (Extrait de Sciences, numéro 24, mars-avr. 1963) et “Dialectique et philosophie du non chez Gaston Bachelard” (Extrait de la Revue internationale de philosophie, numéro 66, 4, Bruxelles, 1963) ; - Partie III, “Investigations” : Chap. 1, “Biologie” contient six sous-parties : “Du singulier et de la singularité en épistémologie biologique” (Développement d’une communication à la Société belge de Philosophie, Bruxelles, le 10 fév. 1962), “La constitution de la physiologie comme science” (Cette étude a paru comme Introduction au tome I de Physiologie, 3 volumes, Éditions Médicales Flammarion, Paris, 1963), “Pathologie et physiologie de la thyroïde au XIXe siècle” (Conférence donnée à la Faculté de Médecine de Strasbourg, le 10 janv. 1958. Publié pour la première fois dans Thalès, IX, année 1958-1959), “Le concept de réflexe au XIX siècle” (extrait de Von Boerhaave bis Berger, Die Entwicklung der Kontinentalen Physiologie im 18. und 19. Jahrhundert), hgg, von K.E., Rothschuch (Gustave Fischer, Stuttgart, 1964), “Modèles et analogies dans la découverte en biologie” (paru en traduction anglaise “The role of analogies and models in biological discovery”, dans l’ouvrage Scientific change (Symposium on the history of Science, University of Oxford, 9-15 July 1961) ed. By A. C. Crombie; Heinemann, London, 1963), “Le tout et la partie dans la pensée biologique” (Extrait de la revue Les études philosophiques, XXI, 1, janv.-mars 1966); Chap. 2, “La nouvelle connaissance de la vie” : “Le concept et la vie” (texte de deux leçons publiées dans la Revue Philosophique de Louvain, tome LXIV, numéro de mai 1966); Chap. 3, “Psychologie” : “Qu’est-ce que la psychologie?” (Conférence donnée au Collège philosophique, le 18 déc. 1956, publiée dans la Revue de Métaphysique et de Morale, 1958, 1); Chap. 4, “Médecine” contient deux sous-parties : “Thérapeutique, expérimentation, responsabilité” (extrait de la Revue de l’enseignement supérieur, 1959, 2), “Puissance et limites de la rationalité en médecine” (Conférence du 7 déc. 1978, pour le Séminaire sur les fondements des sciences, à Strasbourg, Université Louis Pasteur). Cette dernière étude est un ajout de la cinquième édition. M.-M. V.

     

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    Deux leçons sur l’animal et l’homme

    • Pages : 92
    • Collection : Petite bibliothèque de philosophie
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7298-2180-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    Gilbert Simondon soulève dans ces deux leçons (constituant l’introduction d’un cours annuel de psychologie à l’Université de Poitiers en 1963-1964) la question de la distinction entre l’homme et l’animal et des implications méthodologiques que cette distinction engendrent, notamment en psychologie : l’animal peut-il être l’objet de cette discipline ? Peut-on y étudier l’homme et l’animal selon les mêmes méthodes ? Il y a-t-il continuité ou différence essentielle entre l’homme et l’animal ? L’animal doit-il être pensé sur le modèle de l’homme ou l’homme sur le modèle de l’animal ? L’ensemble de ces questions est abordé sous la forme d’une enquête historique s’étalant de l’antiquité au XVIIe siècle, retraçant ainsi l’histoire des différentes conceptions de la vie animale et de la vie humaine. Cette histoire met efficacement en lumière la dialectique de l’histoire des idées ainsi que les enjeux psychologiques, éthiques, moraux et religieux d’une telle question. La position de l’A. lui-même se comprend selon la problématique qui lui est propre : il ne s’agit pas tant pour lui de distinguer l’homme de l’animal, mais de replacer l’être individuel selon trois niveaux (physique, vital, psychique et psycho-social). S’étalant sur ces trois niveaux, l’individu ne peut être assigné à une classe ou un genre spécifique : il n’y a ainsi pas de distinction d’essence puisqu’il n’y pas de différence essentielle. La philosophie de SImondon est “une ontologie des différences, de la différence comme relation” (Présent. J.-Y. Ch., p. 22). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Critical Appraisal of Physical Science as a Human Enterprise. Dynamics of Scientific Progress

    • Pages : XIV-218
    • Collection : Science & Technology Education Library
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Heidelberg ; Dordrecht ; New York
    •  
    • ISBN : 978-1-4020-9625-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    The objective of this book is to reconstruct historical episodes and experiments that have been important in scientific progress, and to explore the role played by controversies and rivalries among scientists. Although progress in science has been replete with controversies, scientists themselves either ignore or simply downplay their role. Such presentations lack the appreciation of the dynamics of «science-in-the-making». This book provides methodological guidelines - based on a historical perspective of philosophy of science - that facilitate an understanding of historical episodes beyond that of inductive generalizations. These guidelines suggest that progress in science is not merely based on the accumulation of experimental data, but rather dependent on the creative imagination of the scientific community. This work shows that interpretation of experimental data is difficult and inevitably leads to alternative models/theories thus facilitating the understanding of science as a human enterprise. – 1. Introduction; – 2. Quantitative imperative vs the imperative of presuppositions; – 3. Understanding scientific progress : From Duhem to Lakatos; – 4. Kinetic theory : Maxwell’s Presuppositions; – 5. Periodic table of the chemical elements : From Mendeleev to Moseley: – 6. Foundations of modern atomic theory : Thomson, Rutherford, and Bohr; – 7. Determination of the elementary electrical charge : Millikan and Ehrenhaft; – 8. Paradox of the photoelectric effect : Einstein and Millikan; – 9. Bending of light in the 1919 eclipse experiments : Einstein and Eddington; – 10. Lewis’s covalent bond : From transfer of electrons to sharing of electrons; – 11. Quantum mechanics : From Bohr to Bohm; – 12. Wave-particle duality : De Broglie, Einstein and Schrödinger; – 13. Searching for quarks : Perl’s philosophy of speculative experiments; – 14. Conclusion : Inductive method as a chimera. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Propos d’un physicien engagé pour mettre la science au service de tous

    Résumé :

    Français

    Sous la forme d’un choix de textes – discours, articles et conférences –, cet ouvrage retrace le parcours d’une grande figure de savant universaliste, dont les travaux sur les ions ou le magnétisme, la relativité ou la mécanique quantique ont marqué l’histoire des sciences, dans la lignée des Condorcet, Arago, Pierre Curie, ou de ses cadets Frédéric Joliot-Curie et Alfred Kastler. – «L’esprit de l’enseignement scientifique» (1904), Conférence au Musée pédagogique. Extrait de L’Enseignement des mathématiques et des sciences physiques, Paris, Imprimerie nationale, 1904, p. 73-105; – «La physique des électrons» (1904), Conférence au Congrès international des sciences et des arts de Saint Louis (Missouri). Extrait de Paul Langevin, La Physique depuis vingt ans, Paris, Doin, 1923, p. 1-69; – «L’évolution de l’espace et du temps» (1911), Conférence au Congrès international de philosophie, Bologne, 1911. Extrait de Paul Langevin, La Physique depuis vingt ans, Paris, Doin, 1923, p. 265-300; – «L’aspect général de la théorie de la relativité», Conférence faite le 30 mars 1922, à l’Association générale des étudiants, en présence de M. Albert Einstein. Extrait du Bulletin scientifique des étudiants de Paris, n° 2, avril-mai 1922, p. 2-22; – «La valeur éducative de l’histoire des sciences», Conférence au Musée pédagogique (1926). Extrait du Bulletin de la société française de Pédagogie, n° 22, p. 692-700; – «L’orientation actuelle de la physique» (1930), Conférence aux agrégatifs de philosophie de l’ENS. Extrait de J. Perrin, P. Langevin, G. Urbain, L. Lapicque, Ch. Perez, L. Plantefol, L’Orientation actuelle des sciences, Paris, Félix Alcan, 1930, p. 29-62; – «Le problème de la culture générale» (1932), Conférence au Congrès international d’éducation nouvelle à Nice. Extrait de Pour l’ère nouvelle, 11, n° 81 (octobre 1932), p. 239-252; – «La notion de corpuscules et d’atomes», Conférence faite le 16 octobre 1933 à la séance d’ouverture de la Réunion internationale de Chimie physique, sous la présidence de M. Cavalier, directeur de l’Enseignement supérieur, représentant M. le Ministre de l’Éducation nationale. Source : La Notion de corpuscules et d’atomes, Paris, Hermann, 1934, Collection «Actualités scientifiques et industrielles»; – Trois discours sur la guerre d’Espagne : 1. Discours prononcé au nom du Comité mondial de lutte contre le fascisme, lors du meeting «Aidez-nous» au Vélodrome d’hiver (3 septembre 1936) [Manuscrit conservé dans les archives familiales]; 2. Discours à la Ligue des droits de l’homme sur la guerre d’Espagne (1936) [Brouillon manuscrit issu des archives familiales]; 3. Lettre adressée à la Ligue espagnole des droits de l’homme (1946) [Manuscrit conservé dans les archives familiales]; – «Fascisme et civilisation». Extrait de Clarté, revue mensuelle d’information et de documentation politiques, n° 7, 15 février 1937, p. 51-55; – «La science et la paix». Extrait de Quadrige, février-mars 1946, n° 5, p. 15-19; – «La pensée et l’action», Conférence prononcée le 10 mai 1946. Extrait du Bulletin mensuel d’information de l’Union française universitaire, Paris, Mai 1947, p. 3-20, Archives Langevin, ESPCI, carton 99. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    L’Histoire et la philosophie des sciences à la lumière de l’œuvre d’Émile Meyerson (1859-1933)

    • Pages : 238
    • Collection : Bibliothèque d’études juives
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7453-1973-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 05-11-2015

    Résumé :

    Français

    Le présent ouvrage témoigne du regain d’intérêt, de la part des historiens et des philosophes des science, que suscite l’ouverture du fonds d’archives de l’épistémologue Émile Meyerson, fonds déposé et catalogué aux Archives sionistes centrales, à Jérusalem. Cette source est ici largement exploitée pour l’analyse des apports de ce philosophe, immigré juif polonais installé à Paris en 1882, figure importante dans le monde intellectuel de l’époque, tant en France qu’à l’étranger. Ce premier recueil de textes met en lumière l’originalité de la pensée de Meyerson, qui s’inscrit à contre-courant du positivisme français. – Réuni à l’initiative du Centre de recherche français de Jérusalem, un groupe de chercheurs a commencé à travailler sur la correspondance qui, mise en relation avec les publications d’Émile Meyerson, donne un éclairage nouveau à l’apport de sa philosophie des sciences. Les articles du présent volume s’organisent autour de quatre thèmes, qui en constituent les Parties : – I. Meyerson dans son contexte historique; – II. Science et histoire des sciences; – III. De l’histoire à la philosophie des sciences; – IV. La philosophie de Meyerson. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Ampère, encyclopédiste et métaphysicien

    • Pages : VII-749
    • Collection : Sciences & Histoire
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Les Ulis
    •  
    • ISBN : 978-2-7598-0038-4
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 05-11-2015

    Résumé :

    Français

    Consacré à André-Marie Ampère (1775-1836), cet ouvrage se propose de présenter les multiples facettes d’un personnage complexe, – héritier des Lumières, – héros romantique, – chrétien janséniste, – philosophe nourri de l’Encyclopédie, – homme de sciences, enfin : tout à la fois mathématicien (son apport à l’analyse et à la mécanique lui vaut un fauteuil à l’Académie des sciences), chimiste (on lui doit une classification des corps simples et une théorie mathématique de la combinaison chimique), physicien (ami et conseiller de Fresnel), et inventeur d’une science nouvelle, l’électrodynamique. – Partie I, L’horizon lyonnais (1775-1803); – Partie II, Les années de philosophie et de chimie (1803-1820); – Partie III, Comment Ampère devînt le «Newton de l’électricité» (1820-1826). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    A Comprehensible Universe. The Interplay of Science and Theology

    • Pages : XIV-160
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Heidelberg ; Dordrecht ; New York
    •  
    • ISBN : 978-3-540-77624-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 08-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    The question « Why is our world comprehensible ? » seems so trivial that few people have dared to ask it. In this book we explore the deep roots of the mystery of rationality. The inquiry into the rationality of the world began over two-and-a-half-thousand years ago, when a few courageous people tried to understand the world with the help of reason alone, rejecting the comforting fabric of myth and legend. After many philosophical and theological adventures, the Greek concept of rationality laid the foundations of a revolutionary way of thinking : the scientific method, which transformed the world. But looking at the newest fruits of the world's rationality - relativity theory, quantum mechanics, the unification of physics, quantum gravity - the question arises : what are the limits of the scientific method ? The principal tenet of rationality is that you should never stop asking questions until everything has been answered. – Introduction. - Part One : The Drama of Rationality. - Discovery that the World is Rational. - Should the Astronomer Look into the Sky ? - Seven Fighters Against Thebes. - How to Count the Grains of Sand ?. - Is the World Rational ? - Part Two : The Input of Christianity. - Christianity on the Scene. - Theology and Science in the Epoch of the Church Fathers. - The Medieval Contribution. - Part Three : Discovery of the Method. - Achilles and the Arrow. - The Dynamics of Aristotle. - Three Generations : From Tartaglia to Galileo. - Birth of the Method. - Is the World Mathematical ? - Mathematics at Work. - Afterthoughts. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Galileo Galilei and Motion. A Reconstruction of 50 Years of Experiments and Discoveries

    • Pages : 330
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Heidelberg ; Dordrecht ; New York
    •  
    • ISBN : 978-3-642-04352-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 08-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    In Galileo Galilei and Motion. A Reconstruction of 50 Years of Experiments and Discoveries, Italian physicist Roberto Vergara Caffarelli confirms recent findings by other scholars that Galileo broke away from the qualitative Aristotelian doctrines by following a quantitative Archimedean thread. Among the many books on Galileo Galilei, only very few deal directly and in depth with his scientific accomplishments proper. This is one of them and among the correspondingly sparse literature the author of this work distinguishes himself by focusing on mechanics, in particular on the fundamental concept of motion and percussion - having performed crucial original experiments and in Galileo´s spirit. Indeed, while the author lets Galilei speak for himself when he explains his experiments and findings, he also makes full use of our present day knowledge of physics to make the reader better understand the perspective. The result of this very fine understanding is an unsurpassingly authoritative account on some of the foundations of preclassical mechanics as laid down by the great Pisan scientist, widely regarded as the first experimental physicist in the modern sense. This book will not only be an indispensable source of reference for historians of sciences but appeal to anyone interested in the foundations of experimental physics in general and of mechanics in particular. – Contents: Introduction.- 1. Problems of chronology.- 2. Around 1590: the old sequence of three versions of the De Motu.- a. The pendulum, an exact measure of time.- b. Natural motion (uniform velocity).- c. Early experiments in water.- d. What did Galileo see while he studied motion in water?- e. Bodies that stays atop water, or move in it.- f. The experiment with the "inverted tumbler".- g. Measuring adhesion with water.- h. Violent motion (non-uniform velocity).- i. The fundamental theorem of the inclined plane.- k. Some problems concerning the motion on the inclined plane.- l. Primigenial formulation of the principle of inertia.- m. Primigenial formulation of the action-and-reaction principle.- 3. The Mechanics (1592-1609).- 4. 1592-1610: "Li diciotto anni migliori di tutta la mia eta'" (The best eigtheen years of my life).- 5. 1602 The theorem of the chords and the pendulum isochronism. The letter to Guidobaldo del Monte.- 6. Before 1604: The law on the fall of heavy bodies.- 7. The 107v sheet: the experimental confirmation of the law of motion.- 8. Why 100 arms (=braccia: an Italian unit of measure of that time) in 5 seconds?- 9. Before 1607: the parabolic trajectories.- 10. Before 1610: The velocity acquired in going downwards is proportional to the square of the height.- 11. Before 1610: Throws on the inclined plane without a rectifier.- 12. The time required to descend along inclined planes of equal height and the final velocity theorem.- 13. The confront between two motions: the free fall and the descent along the inclined plane.- 14. Before 1606: experiments on a ship moving with uniform motion.- 15. the laws of motion: Galileo announces them in the "Dialogo" and presents them in the "Discorsi".- 16. Before 1610: The constant-flux chronograph.- 17. Making experiments with the new machine Galilei overcomes the difficulties due to rolling.- 18. The project of Galilei's machine: the vertical plane.- 19. Description of Galilei's machine and of the experiment one can perform with it.- 20. Marin Mersenne, "the one who wants to upset everything".- 21. Conclusions. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    The Autobiography of Bertrand Russell. 1, 1872-1914

    • Tome : N°1
    • Pages : 231
    • Nombre de volumes : 3
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : London
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 10-11-2015

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    The Autobiography of Bertrand Russell. 2, 1914-1944

    • Tome : N°2
    • Pages : 268
    • Nombre de volumes : 3
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : London
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 11-11-2015

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    The Autobiography of Bertrand Russell. 3, 1944-1967

    • Tome : N°3
    • Pages : 232
    • Nombre de volumes : 3
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : London
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 11-11-2015

    Résumé :

     

    ARTICLE

    L’histoire des sciences est-elle une histoire ?

    • Pages : 871 à 878
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-06-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Beth and Lorenzen on the History of Science

    • Pages : 33 à 48
    •  
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Anglais

    Evert Willem Beth (1908-1964) and Paul Lorenzen (1915-1994) are well-known for their contributions to philosophy of mathematics and to formal logic (e.g., semantic tableaux and the semantics of dialogue schemata, respectively). Less known are their “excursions” into the historiography of science, represented by several pertinent papers and a small Geschiedenis der Logica (1944, [2]1948) by Beth, and by Lorenzen’s Die Entstehung der exakten Wissenschaften (1960). The paper paradigmatically presents Beth’s reconstruction of Aristotle’s definition of a deductive science, as well as his formulation of “Aristotle’s Principle (of the Absolute)” and of “Plato’s Principle (of the Idea”. A survey of the contents of Lorenzen’s monograph is followed by an outline and discussion of the criticism put forward by three leading historians of mathematics against some of Lorenzen’s theses. Beth’s and Lorenzen’s concerns in their approaches to the history of logic and of science are expounded and scrutinized, and their merits for contemporary and future work in this field are highlighted.

     

    ARTICLE

    L’École de Francfort : la question du savoir émancipateur

    • Pages : 867 à 919
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Les apories de la première Théorie critique; Les intérêts de la connaissance; La crise du savoir émancipateur.

     

    ARTICLE

    Hélène Metzger (1888-1944)

    • Pages : 113 à 156
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    État des lieux sur la biographie et sur les idées épistémologiques de Hélène Metzger, figure marquante de l’histoire des sciences et de l’épistémologie dans la France de la première moitié du XXe siècle, reconnue aujourd’hui comme l’une des sources principales d’inspiration du courant antipositiviste dans l’historiographie des sciences. – Hélène Metzger : une esquisse biographique; – Épistémologie des sciences de la nature et herméneutique de l’histoire des sciences selon Hélène Metzger; – L’épistémologie de la découverte scientifique : le rôle de l’a priori dans la constitution des sciences de la nature; – L’herméneutique de l’histoire des sciences : le rôle de l’a priori dans la constitution du savoir historique; – Conclusion.

     

    ARTICLE

    Abel Rey et les débuts de l’Institut d’histoire des sciences et des techniques (1932-1940)

    • Pages : 173 à 191
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    L’article apporte des précisions supplémentaires sur l’histoire des débuts de l’Institut d’histoire des sciences, «dans la mesure où il semble que le “style” de recherches, impulsées par Abel Rey, qui n’est sans doute pas étranger à un certain héritage comtien, se soit continué dans ce “lieu de mémoire”, au moins jusqu’à une période récente». Ces informations s’appuient pour une part sur les archives conservées à l’IHPST. – L’Institut d’histoire des sciences et des techniques (1932-1940) : Un projet ambitieux; Les activités de l’Institut; ; – Abel Rey et l’histoire des sciences : Science et philosophie; L’«histoire générale» des sciences; Science et religion; «Outillage mental» et histoire de la raison.

     

    ARTICLE

    Deux positions de l’historien face aux sciences

    • Pages : 443 à 452
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article présente et compare deux ouvrages correspondant à deux approches de l'histoire des sciences. – Le premier, Electrodynamics from Ampère to Einstein de Olivier Darrigol (Oxford, Oxford University Press, 2000, 532 p.) expose les grands faits de l'histoire de l'électrodynamique au XIXe siècle. L'A. le présente comme « une somme incontournable » (p. 452) parcourue notamment par le thème de la « communication entre les traditions scientifiques » (p. 451). – Le second, Heinrich Hertz. L'administration de la preuve de Michel Atten et Dominique Pestre (Paris, PUF, coll. « Philosophies », 2002, 128 p.) traite d'une seule expérience de Hertz en tant qu'elle constitue une « réflexion philosophique sur l'administration et la réception de la preuve dans les sciences physiques » (p. 443). L'A. explique entre autres qu'une telle démarche veut « raconter une histoire, telle qu'elle fut perçue, vécue » (p. 444) par souci de fidélité et parce que la science est « avant tout une activité humaine » (p. 445).

     

    ARTICLE

    Philosophy of Biology: An Historico-Critical Characterization

    • Pages : 201 à 212
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9368-5_9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    Literally speaking, “Philosophy of biology” is a rather old expression. William Whewell coined it in 1840, at the very time he introduced the expression “philosophy of science”. Whewell was fond of creating neologisms, like Auguste Comte, his French counterpart in the field of the philosophical reflection about science. Historians of science know that a few years earlier, in 1834, Whewell had generated a small scandal when he proposed the word “scientist” as a general term by which “the students of the knowledge of the material world” could describe themselves, and distinguish themselves from artists. The term “philosopher”, Whewell argued, was too wide. A new generic term, more or less equivalent to the French term “savant”, was needed in order to prevent the disintegration of science that seemed to flow from its specialization in modern times.

     

    ARTICLE

    Science et réalisme. L’héritage de Meyerson dans l’épistémologie américaine contemporaine

    • Pages : 159 à 185
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Si la dette de la philosophie américaine envers Duhem est reconnue depuis longtemps, elle ne saurait occulter celle contractée envers Meyerson : ses écrits ont eu une influence considérable sur l’évolution de l’épistémologie américaine. Cet article tente de déceler les traces de la pensée de Meyerson dans les travaux de quelques-uns des philosophes américains les plus marquants (notamment Quine et Kuhn), au travers de deux axes principaux : les débats sur le réalisme, et l’évolution de la philosophie des sciences vers une conception plus historique des sciences.

     

    MONOGRAPHIE

    Les Sciences autrement

    Éléments de philosophie à l'usage des chercheurs curieux

    • Pages : 168
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7592-1644-4
    •  
    • Date de création : 17-11-2011
    • Dernière mise à jour : 08-05-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage, présentant une organisation hétérogène atypique, correspond à la transcription de deux modules de formation continue en philosophie des sciences dispensés par un chercheur en agronomie à ses collègues : à la fois dictionnaire (incluant des définitions du Petit Robert, du Vocabulaire de Lalande, etc.), manuel d'initiation à l'usage des néophytes (incluant des notices bio-bibliographiques), recueil de textes et aide-mémoire, il est l'oeuvre d'un ancien chercheur du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Il est destiné à des non-spécialistes et à des « chercheurs curieux » : « Il s'agit d'une formation à la philosophie des sciences pour l'utiliser, et non d'une réflexion sur la philosophie des sciences afin de la faire évoluer : la philosophie n'est pas notre objet de recherche. Nous en sommes des utilisateurs. » (p. 6) Son enjeu est donc double : pédagogique et pragmatique. L'ouvrage se présente comme une série de fiches didactiques à la fin desquelles se trouve un aide-mémoire. Il est découpé en deux grandes sections : la première est une réflexion sur la science (« La construction scientifique »), la seconde une réflexion sur la métaphysique et la vie (« Conjuguer connaissance et connivence ou la vie de plain-pied »).

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Georges Canguilhem

    science et non-science

    • Pages : 105
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7288-0326-9
    •  
    • Date de création : 01-12-2011
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    L'objectif de cet ouvrage est de révéler l'actualité de deux idées majeures présentes dans l'oeuvre de Georges Canguilhem : celles de rupture épistémologique et d'idéologie scientifique. L'articulation de ces deux idées participe d'une méthode élaborée par Canguilhem en histoire et en philosophie des sciences visant à identifier les activités relevant de l'idéologie scientifique ou de la science (partition entre science et non-science). Ainsi au portrait spirituel de Canguilhem (Chap. 1 : « In memoriam ») succède immédiatement l'analyse de sa thèse de 1943 : Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique. Ce second chapitre, intitulé « Georges Canguilhem et la rationalité pathologique », illustre l'originalité et la fécondité de cette méthode. La normativité vitale, concept unifiant la physiologie et la pathologie, révèle en effet que la normalité et la pathologie correspondent à des ordres physiologiques différents : « La conséquence de ce pouvoir normatif de la physiologie humaine d'instituer un optimum (ou un maximum) dans des conditions données est que la physiologie est certainement une science dans ses méthodes analytiques et dans sa recherche d'invariants, mais qu'elle ne l'est pas dans son objet, parce que son objet n'est pas constant, pas stable. » (p. 41) Le troisième chapitre entend dès lors déterminer le statut de l'influence des idées de Kurt Goldstein dans l'oeuvre de Canguilhem, dans la mesure où Goldstein est, avec Claude Bernard et René Leriche, l'auteur le plus cité de la thèse de 1943. Un retour sur la réflexion méthodologique de Canguilhem en histoire des sciences (chap. 4 : « Science et non-science ») permet d'en connaître l'objet propre : l'étude critique des questions et des réponses posées par la pratique scientifique, c'est-à-dire l'histoire critique de la constitution des problèmes (idéologie scientifique) et de l'invention des concepts (ruptures épistémologiques). L'auteur a joint un appendice : il s'agit d'une réflexion sur l'expression « philosophie des sciences », qui est aussi un appel à la construction d'un dialogue et d'une collaboration constantes entre les scientifiques et les philosophes, de sorte à pouvoir produire un discours (sur la recherche scientifique, sa fécondité, ses innovations, mais aussi les problèmes qu'elle pose, etc.) à destination du plus grand nombre (Appendice : « Note sur l'expression « philosophie des sciences » et sur quelques sujets apparentés »). – Notes ; Bibliographie, pp. 101-102 ; Index, pp. 103-105.

    F. F.

     

    ARTICLE

    François Jacob, une nouvelle vision de l'histoire des sciences

    • Pages : 45 à 53
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 20-03-2012
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article étudie la conception de l'histoire des sciences de François Jacob telle qu'elle se présente dans La logique du vivant (1970), une conception qui allie recherche de la généalogie des idées et enquête sur les conditions historiques d'accessibilité des objets à l'analyse scientifique. L'auteur situe cette oeuvre dans le contexte intellectuel, scientifique, politique et institutionnel des années 1960 et la compare aux visions de l'histoire des sciences élaborées dans La structure des révolutions scientifiques de Thomas S. Kuhn (1962) et Les mots et les choses de Michel Foucault (1966).

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    A quoi sert l'histoire des sciences ?

    • Pages : 72
    • Collection : Sciences en questions
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7592-0082-5
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 02-07-2012
    • Dernière mise à jour : 10-12-2015

    Résumé :

    Français

    Les disciplines étudiant la formation de la connaissance scientifique ont toujours occupé une place à part dans le paysage intellectuel. A l'instar de la recherche scientifique, l’histoire, la philosophie et la sociologie des sciences, ont toutes pour ambition d’augmenter la rationalité du monde. Ce que le scientifique fait dans l’urgence de la recherche, avec enthousiasme, n’est pas différent du travail postérieur de l’historien et du philosophe. Si ces derniers y perdent en intensité, ils ont le recul qui leur permet de mieux apprécier les raisons de la transformation des sciences. C’est par surcroît de rationalité que l’histoire, la philosophie et la sociologie des sciences peuvent contribuer à la formation des scientifiques. Notice de l'éditeur

     

    THÈSE

    La dynamique de la négation et la logique avec inconsistances

    Thèse de doctorat : Philosophie : Université Charles De Gaule – Lille 3 : 2005, sous la direction de Shahid Rahman

    • Année : 2005
    • Pages : 332
    •  
    • Support : Document électronique
    • Ville : [s.l.]
    •  
    • Institution : Université de Lille 3
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-10-2012
    • Dernière mise à jour : 19-10-2012

    Résumé :

    Français

    Comment peut-on articuler l'histoire et la philosophie des sciences, de sorte à pouvoir maintenir l'exigence encyclopédique permettant de penser l'unité de la science, malgré sa diversification et sa spécialisation croissantes ? Cette thèse défend l'idée que la logique non-monotonique est un instrument pertinent pour étudier les controverses, éléments moteurs du développement historique des théories scientifiques. Cet instrument permet selon l'auteur d'articuler philosophie et histoire des sciences, en prenant pour objet d'analyse la logique de l'argumentation, dénominateur commun des disciplines scientifiques.

     

    MONOGRAPHIE

    Histoire et méthodologie des sciences

    Programmes de recherche et reconstruction rationnelle

    • Pages : XLIII-268
    • Collection : Bibliothèque d’histoire des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 1re édition française
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-045599-9
    •  
    • Date de création : 17-05-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    Les chapitres 1, 2 et 3 de cet ouvrage constituent respectivement la traduction française des chapitres 1, 2 et 4 du premier tome des Philosophical Papers (1re édition : Cambridge University Press, 1978) de l’épistémologue et historien des sciences hongrois Imre Lakatos (1922-1974). Le premier chapitre porte sur la méthodologie des programmes de recherche scientifiques ; le second, écrit en collaboration avec Elie Zahar, sur le programme de Copernic en particulier ; le troisième, sur l’histoire des sciences conçue comme une reconstruction rationnelle. La présente traduction est précédée d’une riche introduction historique et bio-biliographique. – Bibliographie, pp. 243-257 ; Œuvres de Imre Lakatos, pp. 258-260 ; Index des noms, pp. 261-266 ; Table des matières, pp. 267-268.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    The Methodology of Scientific Research Programmes

    Philosophical Papers, vol. 1

    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 17-05-2013
    • Dernière mise à jour : 17-05-2013

    COLLECTIF

    Claude Bernard. La méthode de la physiologie

    • Pages : 166
    • Collection : Les rencontres de Normale Sup'
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7288-0494-8
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 19-06-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Claude Bernard (1813-1878), cet ouvrage collectif – issu d'un colloque organisé en janvier 2013 ayant réuni biologistes, épistémologues de la biologie, philosophes et historiens des sciences, – met au jour l'actualité de l'oeuvre du médecin et physiologiste français à travers un ensemble d'études sur les concepts de milieu intérieur, formes de vie, hérédité ; et les controverses engendrées dans les sciences du vivant par son épistémologie et sa méthodologie de l'action expérimentale. – Liste des auteurs, p. 5 ; Avant-propos de Claire Salomon-Bayet, pp. 7-10 ; Bibliographie, pp. 153-161.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Controverses sur la méthode dans les sciences du vivant

    physiologie, zoologie, botanique (1865-1931)

    • Pages : 63 à 82
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 19-06-2013
    • Dernière mise à jour : 27-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article analyse les controverses suscitées par l'épistémologie et la méthodologie de l'action expérimentale élaborées par Claude Bernard. Dans un premier temps il examine les distinctions conceptuelles proposées par Claude Bernard qui fondaient selon lui la restriction de l'extension du concept d'expérimentation dans les sciences du vivant. Dans un second temps, il présente le débat dans lequel s'enracina la pratique du raisonnement expérimental en zoologie pendant toute la seconde moitié du XIXe siècle. Dans un troisième temps, il examine la façon dont la botanique revendiqua le statut de science expérimentale à la fin du XIXe siècle (1880-1900). Enfin, il propose de dégager la polysémie du terme « expérimental » à un moment où les biologistes français voulurent construire un transformisme expérimental (1880-1920). F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Discovering Cell Mechanisms. The Creation of Modern Cell Biology

    Résumé :

    Anglais

    Between 1940 and 1970, pioneers in the new field of cell biology discovered the operative parts of cells and their contributions to cell life. Cell biology was a revolutionary science in its own right, but in this book, it also provides fuel for yet another revolution, one that focuses on the very conception of science itself. Laws have traditionally been regarded as the primary vehicle of explanation, but in the emerging philosophy of science it is mechanisms that do the explanatory work. William Bechtel emphasizes how mechanisms were discovered by cell biologists. – Table of Contents : Part I. Introduction: Cell Mechanisms and Cell Biology: 1. A different kind of science; 2. The organization of science into disciplines; 3. The new discipline of cell biology. – Part II. Explaining Cellular Phenomena through Mechanisms: 4. Historical conceptions of mechanism; 5. Twentieth century conceptions of mechanism; 6. Current conceptions of mechanisms; 7. Representing and reasoning about mechanisms; 8. Levels of organization and reduction; 9. Organization: from Cartesian to biological mechanisms; 10. Discovering and testing models of mechanisms; 11. Conclusions. – Part III. The Locus of Cell Mechanisms: Terra Incognita Between Cytology and Biochemistry: 12. Cytological contributions to discovering cell mechanisms up to 1940; 13. Biochemical contributions to discovering cell mechanisms up to 1940; 14. The need to enter the Terra Incognita between cytology and biochemistry. – Part IV. Creating New Instruments and Research Techniques to Study Cell Mechanisms: 15. The epistemology of evidence: judging artifacts; 16. The ultracentrifuge and cell fractionation; 17. The electron microscope and electron microscopy; 18. A case study of an artifact charge;19. Equipped with new instruments and techniques to enter Terra Incognita. – Part V. Entering the Terra Incognita Between Biochemistry and Cytology: 20. First steps towards cell biology at the Rockefeller Institute: Claude's introduction of cell fractionation; 21. Robert Bensley: an alternative approach to fractionalism; 22. Competing interpretations of fractions from normal cells; 23. Linking Claude's microsomes to protein synthesis; 24. Adding a biochemical perspective to the Rockefeller Laboratory; 25. Adding electron microscopy as a tool; 26. The state of cell studies at the end of the 1940's. – Part VI. New Knowledge: the Mechanisms of the Cytoplasm: 27. The mitochondrion; 28. Microsomes, the endoplasmic reticulum, and ribosomes. 29. Two additional organelles; 30. Giving cell biology an institutional identity.

     

    THÈSE

    Cellules souches cancéreuses : ontologies et thérapies

    Thèse de doctorat : Philosophie : Université Paris Ouest Nanterre La Défense : 2013, sous la direction de Bernadette Bensaude-Vincent

    • Année : 2013
    • Pages : 492
    •  
    • Support : Document électronique
    • Ville : [s.l.]
    •  
    • Institution : IREPH (EA 373) – Institut de REcherches PHilosophiques
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 25-11-2013
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Une nouvelle théorie du cancer s’est récemment imposée dans la communauté scientifique. Selon cette dernière, les cancers se développeraient à partir d’une sous-population bien particulière de cellules cancéreuses, appelées « cellules souches cancéreuses » (CSC). Les partisans de la théorie des CSC soutiennent que les rechutes seraient causées par ces cellules, plus aptes à échapper aux thérapies classiques. En conséquence, ils soutiennent que l’élimination de toutes les CSC, dans un cancer donné, est nécessaire et suffisante pour guérir le patient. Dans cette thèse, l’auteur propose d’examiner cette stratégie thérapeutique de ciblage des CSC et montre que sa capacité à guérir les cancers dépend de la façon dont on envisage la nature de la propriété souche. En effet, les cellules souches cancéreuses sont définies par la possession de la propriété souche, c’est-à-dire par leur capacité à s’auto-renouveler et à se différencier. Cependant, cette propriété elle-même reste obscure quant à sa nature. S’agit-il d’une propriété catégorique ou d’une disposition ? Une cellule non-souche (cancéreuse ou non) peut-elle acquérir la propriété souche et sous quelle condition ? En se basant sur une analyse de la littérature scientifique, l’auteur montre que quatre conceptions distinctes de la nature de la propriété souche sont aujourd’hui possibles et que, si la théorie des CSC est vraie, déterminer la nature exacte de la propriété souche est capital pour le traitement des cancers. – Bibliographie, pp. 429-481 ; Index des noms propres, pp. 483-488. L. L.

    Anglais

    A new theory of cancer has recently gained importance in the scientific community. According to this theory, cancers develop from a particular sub-population of cancer cells, named “cancer stem cells” (CSCs). The proponents of the CSC theory argue that relapses are caused by CSCs because they escape classical therapies. Consequently, they claim that eliminating all the CSCs of a given cancer is a necessary and sufficient condition to cure the patient. In this dissertation, the author scrutinizes this therapeutic strategy and argues that its ability to cure cancers will depend on our understanding of the nature of stemness. Indeed, cancer stem cells are characterized by this property, that is, the capacity to self-renew and to differentiate. However, the nature of stemness is rather obscure. Is it a categorical property or a disposition? Can a non-stem cell (cancerous or not) acquire stemness, and under which conditions? On the basis of analysis survey of the scientific literature, I distinguish four possible concepts of the nature of stemness. I contend that if the CSC theory is true, determining the exact nature of stemness is essential for cancers treatments. – Bibliography, 429-481 ; Index, 483-488. L. L.

     

    MONOGRAPHIE

    Émile Meyerson

    • Pages : 226
    • Collection : Figures du savoir
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-251-76076-6
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 21-02-2014
    • Dernière mise à jour : 08-05-2021

    Résumé :

    Français

    Élaborer une philosophie des sciences transhistorique et transdisciplinaire qui soit une anthropologie de la connaissance, cela veut dire construire un discours philosophique dont le motif est de fournir une explication épistémologique de l’explication scientifique. Tel est le sens du projet épistémologique d’Émile Meyerson (1859-1933). Cette explication prend chez lui la forme d’une histoire complexe dont la trajectoire est conditionnée par un jeu de tendances : la plus prégnante d’entre elles étant selon lui la tendance à l’identification. Identifier voulant dire dans le langage de Meyerson : reconduire la diversité sensible et phénoménale à l’unité d’une cause substantielle, qui est elle-même reconductible à un principe de la raison. L’objet du premier chapitre est ainsi de présenter l’épistémologie historique d’É. Meyerson telle qu’elle se construit à travers le « trépied » de son œuvre : Identité et Réalité (Paris, Félix Alcan, 1908) ; De l’explication dans les sciences (Paris, Payot & Cie, 1921) et enfin Du cheminement de la pensée (3 vol., Paris, Félix Alcan, 1931). Le second chapitre présente quant à lui le deuxième volet de son œuvre, soit deux ouvrages épistémologiques – La déduction relativiste (Paris, Payot, 1925) et Réel et déterminisme dans la physique quantique (Paris, Hermann, 1933) – contemporains de deux bouleversements scientifiques majeurs au début du XXe siècle, et à la fin de sa vie : à savoir la théorie de la relativité d’Einstein et la théorie quantique. Enfin un troisième et dernier chapitre étudie la propagation des schèmes meyersonniens dans les champs de la psychologie, de la psychiatrie et de la psychanalyse ; plus précisément le schème de l’identification dans la psychologie d’Arnaud Dandieu (1897-1933), la psychiatrie d’Eugène Minkowski (1885-1972) et la psychanalyse de Jacques Lacan (1901-1981). – Remerciements, p. 9 ; Repères chronologiques, pp. 11-16 ; Éditions des œuvres d’Émile Meyerson utilisées, p. 17 ; Introduction : « La prolifération interne : une méthode », pp. 19-33 ; Conclusion : « Situations et instaurations », pp. 183-189 ; Glossaire, pp. 191-199 ; Notices biographiques, pp. 201-209 ; Bibliographie, pp. 211-218 ; Index nominum, pp. 219-221 ; Index rerum, pp. 223-224 ; Table des matières, pp. 225-226.

    F. F.

     

    COLLECTIF

    Méthode et histoire

    Quelle histoire font les historiens des sciences et des techniques ?

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage a un double objectif : d’une part dresser un tableau des différentes méthodes actuellement utilisées par les chercheurs en histoire des sciences et des techniques (Première partie) ; d’autre part proposer des échanges féconds entre ces méthodes (Seconde partie). L’ouvrage est divisé en quatre grandes parties regroupant 28 chapitres. Les deux premières traitent des formes d’écriture et des méthodes d’analyse à mettre en œuvre pour la période de l’âge classique ; les deux secondes, de l’historiographie et des questions de sources (Troisième partie), des différentes fonctions sociales de l’histoire des sciences et des techniques (Quatrième partie), cette-fois ci pour la période contemporaine. – Bibliographie, pp. 471-489 ; Index des personnes, pp. 491-501 ; Index des œuvres, pp. 503-508 ; Table des matières, pp. 509-513.

    F. F.

     

    Articles :

    pages 27 à 38

    Les lieux de rhétorique dans les sciences

    HALLYN Fernand

    pages 39 à 55

    L'expérience et son récit

    BAH-OSTROWIECKI Hélène

    pages 57 à 87

    Du style en sciences et en histoire des sciences

    PATY Michel

    pages 89 à 104

    Style et méthode dans la dynamique de Leibniz

    REY Anne-Lise

    pages 105 à 122

    Du bon usage de la philosophie en histoire des sciences

    CHAREIX Fabien

    pages 123 à 141

    Représentations épistémiques et histoire des sciences

    HAMOU Philippe

    pages 143 à 158

    Qu’est-ce qu’un auteur ?

    ROVERE Maxime

    pages 162 à 172

    Peut-on comprendre la science sans l’histoire ?

    BLAY Michel

    pages 173 à 183

    Analyse rétrospective et approche événementielle en histoire des sciences

    SIMON Gérard

    pages 185 à 199

    L’empathie comme méthode en histoire des sciences

    LOCQUENEUX Robert

    pages 201 à 213

    La génétique technique a-t-elle un avenir comme méthode de l’histoire des techniques ?

    COTTE Michel

    pages 217 à 232

    Une approche bakhtinienne des textes d’histoire des sciences

    BARBIN Évelyne

    pages 233 à 243

    Faire feu de tout bois

    DURIS Pascal

    pages 245 à 257

    Quelles méthodes pour une histoire des instruments de musique ?

    HOUSSAY Anne

    pages 261 à 272

    Faire de l’histoire des sciences médiévales

    ROMMEVAUX Sabine

    pages 273 à 287

    Sur la Mathesis universalis à l’âge classique

    RABOUIN David

    pages 289 à 302

    Le problème de l’authenticité des sources pour l’histoire de la chimie ancienne

    JOLY Bernard

    pages 305 à 320

    Paul Tannery et la science hellène

    PINEAU François

    pages 321 à 335

    Le rôle de la biographie dans l’histoire des sciences

    VIDEIRA Antonio A. P. , DE ALMEIDA Marta

    pages 337 à 348

    Influence des projets de théories des machines sur l’histoire des techniques chez Pierre Ducassé et François Russo

    LE ROUX Ronan

    pages 351 à 363

    À quoi sert l’histoire des sciences ?

    LE RU Véronique

    pages 365 à 379

    La "science universalisée"

    BLANCKAERT Claude

    pages 381 à 394

    Quand la politique interpelle les historiens des sciences

    PETITJEAN Patrick

    pages 397 à 415

    Approche transdisciplinaire d’un document polymorphe

    GERINI Christian

    pages 419 à 429

    L’histoire dans l’enseignement scientifique

    BENSAUDE-VINCENT Bernadette

    pages 431 à 444

    Les sciences humaines en France au milieu du XIXe siècle

    RICHARD Nathalie

    pages 445 à 457

    Transfert de concept et cumulation théorique

    LAMY Jérôme

    pages 459 à 470

    Perspectives

    BRENNER Anastasios

    ARTICLE

    Du style en sciences et en histoire des sciences

    • Pages : 57 à 87
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Saisir la connaissance scientifique comme une forme symbolique devant être réinscrite au sein d’une histoire qui met au jour les tensions entre le sujet de la connaissance et l’objectivité scientifique progressivement constituée, tel est l’objet de cet article. Une telle saisie passe selon l’auteur par l’élaboration d’une histoire sociale des sciences qui prend en compte la dimension du style afin de problématiser l’apparition de la nouveauté dans l’histoire des idées scientifiques.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Style et méthode dans la dynamique de Leibniz

    • Pages : 89 à 104
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article analyse les relations entre le style et les méthodes mises en œuvre par Leibniz pour élaborer sa dynamique, i.e. la science de la puissance et de l’action. Il vise à promouvoir un certain type d’histoire des sciences – l’histoire de la science « en train de se faire » – grâce à l’examen d’un corpus déterminé : les correspondances et les textes non publiés du vivant de Leibniz sur la dynamique.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Représentations épistémiques et histoire des sciences

    • Pages : 123 à 141
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Qu’est-ce que l’histoire des représentations épistémiques peut apporter à l’histoire des sciences ? Pour répondre à cette question, l’auteur commence par délimiter conceptuellement la notion de représentation épistémique, qui renvoie : 1° aux représentations spontanées que les savants se font de leurs propres pratiques ; 2° aux représentations réflexives que se font les philosophes des sciences et épistémologues de la ou des sciences qu’ils étudient ; 3° aux représentations imaginaires véhiculées par la vulgarisation scientifique à une époque. Ainsi, l’histoire des représentations épistémiques interroge de manière critique les relations entre les discours véhiculant ces trois types de représentation. Dans un second temps, l’auteur présente les options méthodologiques en histoire des sciences : 1° l’histoire populaire des sciences (qui élabore des chroniques) ; 2° l’histoire philosophique des sciences (qui intègre une dimension explicative dans son discours) 3° l’histoire eschatologique des sciences (i.e. ayant une dimension téléologique) ; 4° l’histoire sociale des sciences (intégrant comme paramètre la dimension institutionnelle de la science). Dès lors, l’auteur peut exposer sa propre démarche en histoire des sciences, d’inspiration nominaliste et compréhensive. En effet selon Philippe Hamou l’histoire des sciences a pour objet l’ensemble des arguments, croyances et productions théoriques d’une époque en tant qu’ils sont considérés comme relevant de la science.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Qu’est-ce qu’un auteur ?

    Réflexions sur la différence entre l’histoire des sciences et l’histoire de la philosophie, à partir du concept de "cartésianisme"

    • Pages : 143 à 158
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article interroge la différence entre histoire des sciences et histoire de la philosophie à partir de la notion d’auteur. Le cas exemplaire pris comme objet d’analyse est Descartes. Elle conduit l’auteur du présent article à examiner le rapport du texte cartésien à la tradition à laquelle il a donné naissance : la cartésianisme.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Peut-on comprendre la science sans l’histoire ?

    • Pages : 162 à 172
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    À travers l’étude de la genèse de la théorie newtonienne des phénomènes de la couleur, l’auteur montre en quoi l’histoire des sciences est nécessaire à la philosophie des sciences. Philosophie et histoire des sciences sont inséparables : l’étude historique et conceptuelle des travaux des savants est nécessaire, sous peine de produire une philosophie des sciences stérile voire dogmatique ou une histoire qui serait, comme l’écrivait Auguste Comte, « inexplicable et oiseuse » (Cours de philosophie positive, 28e leçon).

    F. F.

     

    ARTICLE

    Analyse rétrospective et approche événementielle en histoire des sciences

    • Pages : 173 à 183
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    À travers l’étude de l’astronomie de Kepler, l’auteur montre comment deux attitudes épistémologiques en histoire des sciences (l’analyse rétrospective de la science d’une part et son étude événementielle d’autre part) peuvent aboutir à des résultats différents sur un même objet (l’établissement des lois de Kepler dans le cas étudié). Alors que la première attitude remonte du présent actuel de la science vers son passé, la seconde décrit le passé de la science sans préjuger de son avenir.

    F. F.

     

    ARTICLE

    L’empathie comme méthode en histoire des sciences

    • Pages : 185 à 199
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article constitue un plaidoyer en faveur d’une approche empathique en histoire des sciences – dans le sillage des grands maîtres en la matière que sont Henri-Irénée Marrou et Lucien Febvre – c’est-à-dire en procédant par franchissement de cercles concentriques progressifs : insertion dans le contexte culturel, social puis économique des acteurs de la science, utilisation des biographies savantes dans l’appréhension des personnalités étudiées, mise en suspension de ses propres pensées et problèmes au moment de l’immersion dans l’étude des œuvres, précaution face aux projections potentielles de concepts anachroniques, etc.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Une approche bakhtinienne des textes d’histoire des sciences

    • Pages : 217 à 232
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article vise à proposer un dispositif intellectuel producteur d’un type d’écriture en histoire des sciences. L’auteur nomme ce dispositif « dialogisme historique », en s’inspirant du dialogisme, la méthode interprétative du théoricien de la littérature Mikhaïl Bakhtine (1895-1975). La structure dialogique minimale est un ensemble de relations à au moins quatre termes (deux énoncés, un destinateur, un destinataire). Transposée dans le domaine de l’histoire des sciences, la structure dialogique a alors pour termes équivalents des citations et commentaires (types d’énoncés), l’historien et le scientifique (destinateurs) et leurs lecteurs respectifs (destinataires). Ce dispositif théorique est appliqué par l’auteur du présent article à des textes de deux mathématiciens du XVIIe siècle – Evangelista Torricelli (1608-1647) et Grégoire de Saint-Vincent (1584-1667) – et à un objet précis : l’invention du calcul infinitésimal.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Faire feu de tout bois

    Ou l’historien de la biologie au travail

    • Pages : 233 à 243
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Plaidoyer pour une pratique érudite de l’histoire des sciences comme retour aux sources originales de la production scientifique (manuscrits, fonds anciens des bibliothèques, etc.), ce texte revendique une histoire « sentimentale » des sciences. Défenseur d’une approche « historienne » en histoire des sciences, il revient sur un affrontement célèbre dans l’histoire de l’histoire naturelle : celui entre les partisans de la classification botanique de Carl von Linné (1707-1778) et ceux de la classification d’Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836).

    F. F.

     

    ARTICLE

    Paul Tannery et la science hellène

    Une histoire scientifique des sciences

    • Pages : 305 à 320
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article étudie la nouveauté de la démarche mise en œuvre par Paul Tannery (1843-1904) pour écrire une histoire des débuts de la science dans son ouvrage Pour l’histoire de la science hellène (Paris, 1887 ; 2e éd. : Paris, Gauthier-Villars, 1930) : histoire qui s’étend de Thalès aux premiers disciples d’Aristote. Dans un premier temps l’auteur montre comment Tannery renouvelle par sa démarche l’histoire de la pensée présocratique. Dans un second temps il expose la méthode qu’il met en œuvre (collecte et établissement des sources, analyse puis synthèse) et montre sa similitude et sa contemporanéité avec la méthode historiographique de l’école méthodique française (Langlois et Seignobos). Afin d’illustrer cette démarche historique, l’auteur étudie une figure présocratique – Thalès – telle qu’elle est vue par Tannery et ses prédécesseurs.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Le rôle de la biographie dans l’histoire des sciences

    • Pages : 321 à 335
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article vise à réhabiliter la biographie en général – et plus particulièrement la biographie scientifique – comme un genre noble jouant un rôle important en histoire des sciences, plus particulièrement dans la compréhension de la science contemporaine (en raison des implications sociopolitiques décisives de cette dernière). Ainsi, cet article tente de montrer que la biographie scientifique – pourvu qu’elle respecte les critères méthodologiques de l’historiographie contemporaine – est un genre qu’il ne faut pas négliger sous peine d’affaiblir notre compréhension de la pratique de la science.

    F. F.

     

    ARTICLE

    À quoi sert l’histoire des sciences ?

    • Pages : 351 à 363
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    En présentant les Éléments de la philosophie de Newton de Voltaire (1738) comme un texte représentatif de la vocation culturelle de la pensée scientifique et de la réflexion sur la science, cet article est un plaidoyer en faveur de l’histoire des sciences comme défense et diffusion du sens du réel et de la vérité.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Quand la politique interpelle les historiens des sciences

    L’Académie internationale d’histoire des sciences dans les années 1930 et 1940

    • Pages : 381 à 394
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article revient sur les tensions qui ont animé l’Académie internationale des sciences au moment de sa confrontation au contexte de crise économique et politique des années 1930 et 1940.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Transfert de concept et cumulation théorique

    Pour un dialogue entre histoire et histoire des sciences : l’étude de l’observatoire de Toulouse aux XVIIIe et XIXe siècles

    • Pages : 445 à 457
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 21-03-2014
    • Dernière mise à jour : 21-04-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article examine l’usage qu’il peut être fait de trois paradigmes historiques pour écrire l’histoire d’un établissement savant, l’observatoire de Toulouse aux XVIIIe et XIXe siècles : 1° celui de l’école des Annales (Marc Bloch et Lucien Febvre) ; 2° celui des trois temps (Fernand Braudel) ; 3° celui de la micro-histoire (Carlo Ginzburg).

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Introduction à la philosophie des sciences

    • Pages : 126
    • Collection : Repères
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 1re édition française
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7071-7824-4
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 22-04-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage de synthèse analyse l’évolution dialectique des rapports entre philosophie générale des sciences, épistémologies régionales, théorie de la connaissance et histoire des sciences, de la fin du XIXe siècle à nos jours. La thèse de l’auteur est la suivante : après la domination du positivisme au XIXe siècle, l’historicisation de l’épistémologie est la transformation majeure de la philosophie des sciences au XXe siècle. Dans un premier temps (chapitre 1) l’auteur dresse un panorama des positions épistémologiques dominantes en Europe, de la seconde moitié du XIXe siècle à la veille de la seconde guerre mondiale : le mécanisme d’E. Du Bois-Reymond (1818-1896), le positivisme d’E. Mach (1838-1916), le conventionnalisme de H. Poincaré (1854-1912), l’émergence d’une proto-épistémologie historique dans la philosophie de la contingence d’É. Boutroux (1845-1921), et enfin, la première tentative de structuration méthodologique de l’histoire des sciences par O. Neurath (1882-1945). Dans un second temps il présente les deux grands premiers programmes d’historicisation de l’épistémologie de l’entre-deux-guerres, tous deux axés sur la constitution sociale du savoir et son historicité (chapitre 2) : d’une part le réalisme phénoménotechnique et la théorie objectivante et processuelle de l’esprit scientifique de G. Bachelard (1884-1962), d’autre part la théorie constructiviste de la connaissance de L. Fleck (1896-1961). L’auteur expose alors les théorisation, méditation et conceptualisation de la logique de la recherche scientifique dans ses rapports complexes à l’histoire et à la technique dans les œuvres de K. Popper (1902-1994), H. Husserl (1859-1938), M. Heidegger (1889-1976) et E. Cassirer (1874-1945) (chapitre 3). Dès lors les idées clés et stratégies de quatre figures représentatives de l’épistémologisation de l’histoire des sciences sont présentées (chapitre 4) : la réinscription de l’histoire des sciences dans l’histoire des idées d’A. Koyré (1892-1964), l’historiographie des révolutions scientifiques de T. Kuhn (1922-1996), l’évolutionnisme conceptuel de S. Toulmin (1922-2009), l’anarchisme épistémologique de P. Feyerabend (1924-1994). Ce sont ensuite les héritiers de Bachelard, représentants des grands programmes épistémologiques de la première partie de la seconde moitié du XXe siècle qui font l’objet du chapitre 5 : l’histoire des concepts de G. Canguilhem (1904-1995), l’archéologie du savoir de M. Foucault (1926-1984), l’approche praxique de la connaissance d’inspiration marxiste de L. Althusser (1918-1990), l’approche scripturaire du fondement de la science (héritière du dernier Husserl) de J. Derrida (1930-2004). L’ouvrage se termine sur une présentation des approches anthropologiques en histoire des sciences (chapitre 6) : l’approche centrée sur la pratique et l’expérimentation scientifique incarnée par I. Hacking (1936-) et l’ethnographie des pratiques scientifiques de Bruno Latour (1947-). – Conclusion, pp. 115-117 ; Repères bibliographiques, pp. 119-122 ; Index, pp. 123-124 ; Table des matières, pp. 125-126.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    L'existence au risque de l'innovation

    • Pages : 216
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • ISBN : 978-2-271-07996-1
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 09-09-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage est une enquête sur l’idée de nature depuis la fin du XVIe siècle. Il vise à mettre au jour les modes de dévoilement de ce à quoi renvoie cette idée, et pose le problème de la fabrication d’une nouvelle idée de la nature qui soit en accord avec notre existence et notre responsabilité, à l’ère de l’innovation technologique permanente. Dans un premier temps (chapitre 1) l’auteur montre que l’idée copernicienne de la nature a consisté en une pensée de l’incarnation de la perfection divine dans les formes naturelles (forme sphérique, mouvement circulaire, etc.). C’est ce passage de la forme substantielle (aristotélico-scolastique) à la forme géométrique qui a favorisé la pénétration de la géométrie dans l’intelligence des phénomènes, et conduit à une nouvelle idée de nature au XVIIe siècle, grâce aux travaux fondateurs de Galilée. Le dévoilement « mécanico-géométrique » de la nature a en effet conduit, comme le montre l’auteur, à la constitution progressive d’une science naturelle du mouvement qui a ouvert une nouvelle époque, celle de la « nature-atelier » (chapitre 2), dans la mesure où l’idée de nature a commencé à renvoyer à « une force productive vouée à l’épuisement ». Le troisième chapitre porte sur les transformations mathématiques qui, engagées dès la fin du XVIIe siècle (notamment avec l’invention du calcul différentiel et intégral) puis poursuivies au XVIIIe siècle (dans un mouvement d’abstraction progressif où les calculs algébriques se sont substitués aux figures géométriques) ont conduit au dévoilement d’un nouvel ordre, celui du raisonnement algorithmique : « une nouvelle physique, un nouveau rapport ontologique à l’espace géométrique, peut dès lors se mettre en place » (p. 117). L’émergence de l’ordre algorithmique fait apparaître un nouveau mode de dévoilement de la nature, où la force mouvante de la « nature-atelier » est peu à peu mise en demeure de fournir du travail moteur : la « nature-atelier » se transformant au XIXe siècle en « nature-énergie » (chapitre 4). La radicalisation de l’ordre algorithmique au sein de la « nature-énergie » menant à un nouveau mode de dévoilement : celui de la « nature-computationnelle », époque de la réduction intégrale de l’être et de l’existence au nombre et à la mesure (chapitre 5). – Sommaire, p. 9 ; Introduction, pp. 11-21 ; Épilogue : « L’ouverture des possibles : vers une nouvelle idée de nature », pp. 191-209 ; Index des noms, pp. 211-216.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Histoires d’enquêtes

    Londres, Paris, Chicago (1880-1930)

    Résumé :

    Français

    Ce livre est une enquête historique sur trois enquêtes sociologiques : celle dirigée par Charles Booth sur la pauvreté à Londres dans les années 1880 et 1890, celle de Maurice Halbwachs sur les loyers parisiens à la fin des années 1900, celle enfin qui se dessine dans les travaux de Robert E. Park et Ernest W. Burgess sur Chicago au milieu des années 1920. L'auteur, spécialiste de sociologie urbaine devenu historien des sciences sociales, y présente l'aboutissement d'une recherche de longue haleine dont certains résultats, publiés au cours des vingt-cinq dernières années, sont réunis, refondus et complétés dans un livre élégant et magistral. Celui-ci s'ouvre par une réflexion méthodologique qui fait la synthèse entre deux grands courants de réflexion sur l'histoire des sciences sociales nés vers les années 1980. Le premier est une critique de l'histoire « disciplinaire », c'est-à-dire du discours historique constitué sur elles-mêmes par les disciplines – celui-là même qui a conduit à construire par exemple l'image d'un Maurice Halbwachs père fondateur des études sur la mémoire, ou de « l'école » dite « de Chicago » de sociologie. Alors que cette généalogie auto-légitimante ne s'intéresse qu'aux écrits théoriques imprimés, puisque ceux-ci sont supposés représenter l'état le plus abouti de la science, Christian Topalov affirme fortement la nécessité de « sortir du tunnel » disciplinaire qui situe les œuvres dans une lignée plutôt que dans une époque, et pour cela « d'environner les œuvres avec des archives ». C'est dans les correspondances privées qui permettent « d'observer les savants hors du monde des professeurs », les papiers de travail et les documents des sociétés savantes qui éclairent les activités les plus quotidiennes de la science, que l'historien peut « reconstituer les questions qu'il doit présumer oubliées, de façon à ne pas les faire disparaître au profit des siennes ». La notion de «conversation», par laquelle l'auteur entend historiciser les discours et pratiques savantes à distance de l'histoire des idées comme de la notion de « champ » de Pierre Bourdieu, constitue sans doute un apport original de ce livre. C'est elle qui donne le titre de la première partie, dans laquelle Charles Booth est situé dans le milieu réformateur et philanthropique des élites sociales anglaises, Maurice Halbwachs dans celui des socialistes normaliens, et Park et Burgess dans l'université de Chicago. Le contexte des trois enquêtes étant posé, la suite du livre peut se lire comme une tentative pour adapter les principes des science studies à l'histoire des sciences sociales, afin de décrire sociologues et social scientists « en action ». Il s'agit de décrire, avec la précision d'un ethnologue, les différentes opérations intellectuelles et matérielles par lesquelles sont construits les « faits » scientifiques, en abordant ceux-ci dans leur matérialité : celle du livre, de la carte, de la série ou du graphique par exemple. C'est là l'objet de la deuxième partie du livre, intitulée «Observations», qui décrit notamment Halbwachs dans ses enquêtes de terrain, en rapprochant sa pratique des croquis et des photos de la tradition du voyage pittoresque. La troisième partie, « Démonstrations », porte sur la façon dont les faits, une fois constitués, se déploient dans une rhétorique scientifique destinée à convaincre, et dans le même temps à construire ou à confirmer l'existence d'un public des sciences sociales. Les choix théoriques des différents auteurs reflètent ici les valeurs de leur public : ainsi l'usage que fait Booth des chiffres, ignorant la nouvelle statistique de Bowley, témoigne de sa volonté d'être compréhensible des réformateurs philanthropes, de même que sa carte grand format de la pauvreté inscrit son effort dans la tradition des expositions universelles de la fin du XIXe siècle. Les trois enquêtes, quoique présentées dans l'ordre chronologique, ne sont pas insérées dans un récit édifiant sur l'évolution des sciences sociales, mais plutôt dans une géographie comparée de Londres, Paris et Chicago. Cet ouvrage érudit, accompagné de riches annexes et références bibliographiques, présente une histoire sociale et intellectuelle des sciences sociales dans laquelle il n'est question ni de progrès, ni de la cumulativité des sciences, mais où les sciences sont inscrites dans leur époque et dans leur terrain d'observation. – Abréviations, pp. 9-10 ; Introduction, pp. 11-47 ; Annexe I : « Les archives consultées », pp. 415-417 ; Annexe II : « Archives : références », pp. 419-422 ; Annexe III : « Les catégories de Booth », pp. 423-425 ; Annexe IV : « Quatre polygraphes et l’exploration sociale de Londres », pp. 427-431 ; Annexe V : «Inventaire des projets de recherche du département de sociologie dans le cadre du programme du Local Community Research Committee», pp. 433-438 ; Annexe VI : « Notes d’Harvey Zorbaugh : un entretien manqué avec une femme de la Gold Coast », pp. 439-440 ; Références bibliographiques, pp. 441-488 ; Index des personnes, pp. 489-495 ; Index des institutions, pp. 497-501 ; Table des illustrations, pp. 503-505 ; Table des matières, pp. 507-510.

    J. V.

     

    MONOGRAPHIE

    L'Introduction du darwinisme en France au XIXe Siècle

    • Année : 1974
    • Éditeur : Vrin

    Résumé :

    Français

    Thèse : Lettres : Paris IV : 1972. – La période considérée se situe entre le 4 juin 1860, date d’une communication de P. Cazalis de Fondouce à l’Académie de Montpellier (première allusion publique à Darwin en France) et l’armée 1900 où Philippe de Vilmorin relate une « expérience de sélection » (on trouve à la fin du volume le relevé chronologique, année par année, de 40 ans de cette littérature scientifique et de controverse). Et à l’issue de cette période, se demande l'A. (p. 45), peut-on même dire que le darwinisme était réellement « introduit » ? L’histoire que l'on nous conte est plutôt celle des résistances et des incompréhensions : par quoi l’étude entend passer justement de la simple historiographie des sciences à un problème d’épistémologie fondamentale (selon les meilleures recettes de l'école épistémologique française depuis Bachelard). – La première Partie situe ces obstacles au niveau des écoles et des disciplines concernées : les anthropologues, Broca en tête, puis la Société d’anthropologie de Paris, les linguistes, les botanistes (Ch. Naudin, « Un faux précurseur », et G. de Saporta, « Une méprise et une impossibilité »), les paléontologues (ou l’ambiguïté de deux « discours parallèles »). Un court chapitre fait un sort à part aux écoles provinciales de Lille et de Montpellier. — Plus ambitieuse, la deuxième Partie s'efforce de classer les « thématiques » et, par consé­quent, les lieux (topiques) des incompréhensions épistémologiques. Sont ici distingués les thèmes de sélection (ou « Les avatars d’un concept ») et de terrain, les variations sur « économie naturelle » et « économie organique ». – Relativement courte (30 p.), la troisième Partie considère le rapport du darwinisme avec les « idéologies » : idéologies sociales, religieuses ou proprement philosophiques, tel le positivisme. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Œuvres d’Ernest Coumet

    • Tome : N°1
    • Pages : 610
    • Collection : Sciences : concepts et problèmes
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    • Support : Document imprimé
    • Ville : Besançon
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    • ISBN : 978-84867-563-3
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    • Date de création : 18-05-2017
    • Dernière mise à jour : 19-04-2021

    Résumé :

    Français

    Ce volume regroupe la totalité des écrits publiés par Ernest Coumet (1933-2003) entre 1965 et 2003, soit 24 textes (articles savants, présentations, postfaces, etc.) portant sur l’histoire du calcul des probabilités, l’histoire de la logique, l’histoire et la philosophie générale des sciences. En plus d’une introduction substantielle à l’œuvre d’Ernest Coumet rédigée par Sophie Roux, le lecteur aura accès à de nombreuses bibliographies, systématiquement adjointes à la fin de chaque article. – Article 1 : «Les jeux de hasard sont-ils une invention du diable ? (Textes communiqués par E. Coumet)», pp. 71-72 ; Article 2 : « Le problème des partis avant Pascal », pp. 73-95 ; Article 3 : « Les diagrammes de Venn », pp. 97-114 ; Article 4 : « À propos de la ruine des joueurs : un texte de Cardan », pp. 115-118 ; Article 5 : «Lewis Carroll logicien», pp. 119-136 ; Article 6 : « Logique, mathématiques, et langage dans l’œuvre de G. Boole », pp. 137-176 ; Article 7 : « Un texte du XVIe siècle sur les cadenas à combinaison », pp. 177-184 ; Article 8 : « La théorie du hasard est-elle née par hasard ? », pp. 185-213 ; Article 9 : «Jeux de logique, jeux d’univers», pp. 215-230 ; Article 10 : « Mersenne : dénombrements, répertoires, numérotations de permutations », pp. 231-276 ; Article 11 : « Des permutations au XVIe et au XVIIe siècles », pp. 277-289 ; Article 12 : « Karl Popper et l’histoire des sciences », pp. 291-313 ; Article 13 :«Mersenne: ‘‘Dictions’’ nouvelles à l’infini», pp. 315-340 ; Article 14 : « Cryptographie et numérations », pp. 341-365 ; Article 15 : «Pascal : définition de nom et géométrie», pp. 367-379 ; Article 16 : « Sur l’histoire des diagrammes logiques, ‘‘figures géométriques’’ », pp. 381-408 ; Article 17 : «Paul Tannery : ‘‘L’organisation de l’enseignement de l’histoire des sciences’’», pp. 409-435 ; Article 18 : «Sur le calcul ès jeux de hasard de Huygens. Dialogues avec les mathématiciens français (1655-1657)», pp. 437-452 ; Article 19 : « La philosophie positive d’É. Littré », pp. 453-485 ; Article 20 : « Sur L’Essai de logique de Mariotte. L’établissement des sciences », pp. 487-509 ; Article 21 : « Alexandre Koyré : la Révolution scientifique introuvable ? », pp. 511-539 ; Article 22 : « Écrits épistémologiques de Georges Sorel (1905) : H. Poincaré, P. Duhem, É. Le Roy », pp. 541-575 ; Article 23 : «La panthéonisation manquée de Descartes», pp. 577-588 ; Article 24 : «Auguste Comte. Le calcul des chances, aberration radicale de l’esprit mathématique», pp. 589-598 ; Index nominum, pp. 599-610.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    La Théorie des parallèles en pays d’Islam

    Contribution à la préhistoire des géométries non-euclidiennes

    • Année : 1986
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 296
    • Collection : L'Histoire des sciences. Textes et études
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-0920-0
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    • Date de création : 26-10-2017
    • Dernière mise à jour : 26-10-2017

    Résumé :

    Français

    Pièce maîtresse de l'édifice euclidien, la théorie des parallèles forme aussi le substrat de la géométrie non euclidienne. Le présent ouvrage s'attache à retracer l'histoire du concept de parallèle comme moment décisif de l'épopée mathématique. Cette histoire débute à l'aube de la pensée géométrique, avec les géomètres arabes du IXe au XIIIe siècle. – Les pages 125 à 251 offrent, en traduction française, 13 textes extraits de 10 auteurs arabes : — an-Nayrizï (Le livre d’Euclide...) ; — al-Gauharî (Opuscule sur les parallèles) ; — Tâbit ibn Qurra (Opuscule sur la démonstration d’Euclide ; Opuscule sur le fait...) ; – Ibn al-Haytam (Livre expliquant les postulats... ; Sur la résolution de ce qui est douteux... chez Euclide) ; — Nasîr al-Dïn at-Tüsï (Opuscule qui délivre des doutes...) ; —Correspondance de Qaysar ibn abi-l-Oâsim avec le précédent ; — Le texte de l'édition de Rome, 1594 ; — Un texte anonyme ; — Atlr ad-DIn al-Abharï (d’après le Commentaire... de Oâdï Zâda r-Rümï). – L'histoire des éditions et traductions de ces textes et l’état des manuscrits sont donnés dans les pages liminaires (p. 31-124). Cette Première Partie fournit également un commentaire suivi des textes édités. Alors que le Moyen Âge latin devait prendre Euclide tel quel sans que les postulats donnent lieu à interrogation, la collection des textes arabes réunis ici montre qu'ils témoignent d’une remarquable constance dans la recherche logique et scientifique. Celle-ci s’encombre parfois de difficultés liées à la persistance de la cosmogonie venue d’Aristote ou à sa théorie (assez inadéquate) des êtres mathématiques. Mais pour infructueuses qu'elles soient au niveau de la démonstration proprement dite du 5e postulat, ces enquêtes se soldent, au plan proprement mathématique, par de nombreuses avancées de détail. – Notes bibliogr.; Lexique français-arabe; Index. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Comment pense un savant ?

    Un physicien des Lumières et ses cartes à jouer

    • Pages : 224
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    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 979-10-95772-44-6
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-02-2021
    • Dernière mise à jour : 15-02-2022

    Résumé :

    Français

    Jean-François Bert, sociologue et historien des sciences sociales, retrace la méthode de classement et d’explication des travaux dirigés par Georges-Louis Le Sage, physicien du XVIIIe siècle. La méthode de référencement, de classement et l’organisation du travail de Le Sage étant uniques à son époque, Bert essaie d’en tirer les avantages et les inconvénients afin de percevoir quels étaient les aspects positifs et négatifs de son organisation de chercheur. Il s’agit de montrer de quelle manière la façon de travailler influe directement sur la manière de percevoir le monde du scientifique. Les travaux du scientifique sont directement influencés par la manière qu’il a de travailler, de classer les éléments théoriques, les découvertes et les références bibliographiques. Le fichier de Le Sage constitue donc le révélateur de son incompréhension devant le monde, de son manque d’organisation et d’efficacité devant les problèmes physiques, et dévoile ses incapacités à évoluer au même rythme que les autres physiciens. Le but du livre de Jean-François Bert est donc de souligner les révolutions qui sont à l’œuvre au XVIIIe siècle dans les domaines de la production et de la gestion des savoirs. Il s’agit d’évaluer la gestion et la méthode de production de savoir de Le Sage afin de découvrir l’histoire d’un physicien, au-delà de son parcours professionnel, et de se rendre compte de l’impact de son travail sur sa vie, sa carrière et sa réputation. Les cartes à jouer qui constituent le fichier de Le Sage physicien sont donc l’objet d’étude de Jean-François Bert, qui en fait désormais un usage épistémologique dans le but d’en découvrir les principes méthodologiques. Elles passent donc des mains d’un Le Sage désorienté, douteux, anxieux et débordé par le nombre de cartes qui constituent son fichier, aux mains d’un chercheur convaincu qu’elles révéleront les raisons et les causes des découvertes de ce physicien.

    L. M.