1.1.1. Votre requête est guidée par la suggestion des mots-clés déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion)
1.1.2. Pour combiner des mots-clés dans une requête, plusieurs possibilités se présentent :
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Monographie
Dictionnaire / Encyclopédie
Collectif
Article
Revue / Périodique
Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
Connaissances et métaconnaissances
Jacques PITRATSous la direction de Jean-Louis LE MOIGNEDans Intelligence des mécanismes, mécanismes de l'intelligence - 1986
Semantic Epistemology: A Brief Response to Devitt
Édouard MACHERYSous la direction de Andoni IBARRADans THEORIA. An International Journal for Theory, History and Foundations of Science - 2012
Semantic Epistemology: Response to Machery
Michael DEVITTSous la direction de Andoni IBARRADans THEORIA. An International Journal for Theory, History and Foundations of Science - 2012
Distance, enchantement et prise de décisions dans les sciences
Haris SHEKERISSous la direction de Daniel ANDLERDans Sciences et décision - 2015
Expertise en temps de science post-normale
Stephen TURNERSous la direction de Stéphanie RUPHY, Alexandre GUAYDans Science, philosophie, société - 2017
Risque et expertise : 6e conférences Pierre Duhem
Sous la direction de Alexandre GUAYÉditeur : Presses Universitaires de Franche-Comté - 2018
En se situant d'emblée dans une approche informatique, on expose une formulation moderne de l'intelligence artificielle en termes de connaissances, déclaratives et non procédurales, et on introduit la notion de métaconnaissances, c'est-à-dire de connaissances sur les connaissances. On décrit ensuite le double intérêt des métaconnaissances : utiliser des connaissances, d'une part, et acquérir de nouvelles connaissances, d'autre part. Ce dernier cas est particulièrement illustré par le programme Eurisko. On examine enfin un cas particulier de méta-activité appelée espionnage, où un système s'observe lui-même en train de fonctionner, ce qui conduit à un rapprochement avec la psychologie. La conclusion insiste sur le rôle fondamental des notions méta dans les développements futurs de l'intelligence artificielle.
By adopting the data processing approach right from the outset, one puts forward a modern definition of artificial intelligence in terms of declarative and non procedural knowledge, while introducing the notion of metaknowledge, i.e. knowledge about knowledge itself. One then describes the twofold interest of metaknowledge : use knowledge, on the one hand, and acquire new knowledge, on the other. The latter has been particularly well illustrated by the Eurisko program. One finally examines a pecular case of meta-activity, termed espionage whereby a system watches itself function, and this calls for a comparison with psychology. The conclusion insists on the fundamental role of meta-notions in the further development of artificial intelligence.
In this article, I argue that philosophers’ intuitions about reference are not more reliable than lay people’s and that intuitions about the reference of proper names and uses of proper names provide equally good evidence for theories of reference.
En este artículo defiendo que las intuiciones de los filósofos sobre la referencia no son más fiables que las de los legos y que las intuciones sobre la referencia de los nombres propios y los usos de los nombres propios ofrecen evidencia de igual valor para las teorías de la referencia.
Machery argues: (1) that “philosophers’ intuitions about reference are not more reliable than lay people’s — if anything, they are probably worse”; (2) that “intuitions about the reference of proper names and uses of proper names provide equally good evidence for theories of reference”. (1) lacks theoretical and empirical support. (2) cannot be right because usage provides the evidence that intuitions are reliable.
Machery defiende que (1) “las intuiciones de los filósofos sobre la referencia no son más fiables que las de los legos —si acaso, serían peores”; (2) las “intuiciones acerca de la referencia de los nombres propios y los usos de los nombres propios ofrecen evidencia de igual valor para las teorías de la referencia”. (1) carece de base empírica o teórica. (2) no puede ser correcta, puesto que el uso ofrece evidencia de que las intuiciones son fiables.
La sociologie a montré qu’un enchantement peut naître de la distance à un objet. Dans la clôture des controverses scientifiques aussi, une forme d’enchantement est à l’œuvre. L’auteur amende cependant la thèse de Harry Collins en montrant que des groupes qui restent à distance de la matière d’une controverse scientifique peuvent souvent affecter le contenu du savoir produit. Pour cela, l'auteur s’appuie sur les conceptions de l’épistémologie communautaire de Martin Kusch. T. B.-K.
L’article interroge la notion de « consensus » en science. Il oppose la science académique et la science « post-normale » d’après-guerre, qui n’obéit plus aux normes mertoniennes de la première. Ces deux sciences diffèrent en termes d’« heuristique collective » : la première est étrangère à la notion de consensus, tandis que la seconde pose la question de la « compétence sur la compétence » de scientifiques amenés à intervenir au-delà de leur domaine de spécialisation. La science post-normale instaure des moyens directs de gouvernance de la recherche, qui ont des avantages organisationnels mais aussi un coût cognitif. L’histoire de la bombe H illustre le problème de la compétence sur la compétence, et la nécessité de garde-fous scientifiques internes face aux prises de décision centralisées. Les sciences du climat sont un exemple de science post-académique, orientée par le politique et visant l’obtention d’un consensus, au détriment de l’éthos mertonien et de leur propre crédibilité. Ph. S.
Ce court ouvrage, issu des 6e conférences Pierre Duhem de la Société de Philosophie des Sciences (SPS), analyse l’expertise en contexte de risque, qui nécessite de prendre en compte les valeurs non-épistémiques en science.
Dans un essai introductif (chapitre 1) Alexandre Guay montre les difficultés auxquelles est confronté l’expert pour maintenir sa crédibilité épistémique en contexte de risque. Dans un cadre idéalisé, il passe en revue différentes conceptions de l’expertise (qui, en tant que cas aigu de connaissance par témoignage, représente un défi pour la position internaliste en théorie de la connaissance) et du risque (notion polysémique et normative). Il montre que certains jugements d’expertise nécessitent non seulement une évaluation (à partir d’une norme préalablement établie) mais aussi une valorisation (établissement de la norme elle-même) qui menace la crédibilité de l’expert. Pour y remédier, ce dernier peut externaliser l’acte de valorisation, en faisant appel à des experts non scientifiques, en renvoyant la valorisation au demandeur d’expertise ou à la société, mais ces solutions se heurtent à des difficultés.
Dans la première conférence (chapitre 2) Marc Fleurbaey montre qu’on peut préserver la rationalité et l’équité dans l’évaluation des situations sociales comportant du risque. S’agissant de la rationalité, il propose d’incorporer l’équité ex ante dans l’évaluation des conséquences finales – ce qui est possible, mais nécessite une méthode pour le faire de façon non arbitraire. S’agissant de l’équité, il préconise de restreindre l’application du principe de Pareto ex ante et de ne tenir compte de l’attitude de la population face au risque que dans les situations sans inégalités. Ceci pose la question de la possibilité de respecter les attitudes face au risque dans d’autres cas, et crée une tension entre le degré d’aversion à l’inégalité souhaité et la séparabilité. Au niveau pratique, la conférence souligne l’importance des corrélations entre les niveaux de bien-être des différentes catégories de la population. Dans ses commentaires, Mikaël Cozic demande s’il est justifié d’introduire des considérations d’équité dans l’évaluation sociale du risque ; discute la stratégie de re-description des options ; questionne la robustesse de l’unanimité non-spécieuse à l’apprentissage de l’état de la nature, et l’idée qu’un évaluateur impartial n’a pas les mêmes besoins informationnels que les individus ; interroge le concept d’utilité utilisé visé par Marc Fleurbaey ; et généralise son cadre en autorisant les individus à avoir des croyances non-probabilistes. Marc Fleurbaey répond par l’affirmative ; explique que l’affaiblissement du pouvoir des axiomes n’est une mauvaise nouvelle que pour le théoricien, pas pour l’éthicien ; explique que la première est utilisée pour sélectionner les cas où le principe de Pareto est acceptable, et la seconde pour identifier le cas où le principe de Pareto est le plus douteux ; étudie comment combiner des utilités « non Von Neumann-Morgenstern » avec l’évaluation dans le risque, ce qui conduit à des critères qualitativement proches des siens ; indique que l’absence de probabilité conduit à considérer d’autres critères que l’espérance d’utilité.
Dans la seconde conférence (chapitre 3) Sven Ove Hansson propose un modèle pour concilier intégrité de la science et gestion politique du risque. Il définit la science en tant qu’elle nous fournit les informations les plus fiables actuellement sur le sujet couvert par les disciplines de la connaissance, et le corpus scientifique comme un répertoire collectif de croyances provisoirement fixées, nécessaire pour arriver à une représentation gérable du monde. La valeur de la science dépend de sa fiabilité, de sa fertilité et de son utilité pratique. L’entrée dans le corpus ne dépend pas que de la fiabilité, mais aussi de considérations pratiques. Les conditions d’entrée théoriques peuvent être trop ou pas assez strictes par rapport à nos objectifs pratiques, et être réajustées localement à la hausse ou à la baisse. Dans ce dernier cas, le contournement du corpus permet d’appliquer le principe de précaution tout en préservant l’intégrité de la science. Dans ses commentaires, Minh Ha-Duong explique que le rapport du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) correspond au modèle de corpus scientifique de Hansson. Cependant, il n’y a pas de contournement mais une seule route pour constituer le dossier d’appui à la décision politique. La connaissance n’est pas transmise par un chemin unidirectionnel des données vers le politique, mais est co-construite. Les propositions sont caractérisées par des niveaux de confiance plutôt qu’une approche binaire admis/refusé dans le corpus. Dans ses commentaires, Emmanuel Henry demande si les disciplines scientifiques rassemblent effectivement l’ensemble des connaissances utiles à une société ou si les connaissances scientifiques ne représentent pas plutôt certains savoirs correspondant avant tout aux intérêts de groupes sociaux spécifiques, et dans quelle mesure le caractère biaisé des connaissances scientifiques ne remet pas en cause le modèle linéaire entre elles et la décision publique. Il souligne que l’importation dans la décision publique et la régulation des risques d’outils élaborés dans une optique de production de connaissances n’est pas a priori justifiée. Hansson répond à Ha-Duong que le caractère bayésien et l’absence de contournement du corpus du GIEC sont liés. Cependant, sa forme convient à son objectif, même s’il est légitime de se demander quel est son impact sur la compréhension et la prise de décision politiques. Hansson répond à Henry que nous avons besoin du concept normatif de science afin de disposer d’une référence idéale par rapport à laquelle analyser les écarts. Si l’intégrité de la science peut être préservée, elle reste la meilleure base factuelle disponible pour la prise de décision politique, sinon elle n’est que de peu d’utilité. – Bibliographie, p. 105-112 ; Biographies, p. 113-114.
Ph. S.