1.1.1. Votre requête est guidée par la suggestion des mots-clés déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion)
1.1.2. Pour combiner des mots-clés dans une requête, plusieurs possibilités se présentent :
1) Opérateur ET : il doit être entré avec le symbole "&" :
2) Opérateur OU : il doit être entré avec le symbole "+" :
3) Opérateur SAUF : il doit être entré avec le symbole "-" :
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1.2.2. Vous avez la possibilité de faire tourner la boule des mots-clés associés au terme choisi :
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1.4.2. Votre requête est guidée par la suggestion des termes déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion) :
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Dictionnaire / Encyclopédie
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Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
Inductions et méta-inductions : la relation de soutien mutuel entre le tout et les parties de la science, selon Poincaré et Reichenbach
Alexis BIENVENUSous la direction de Thierry MARTINDans Le Tout et les parties dans les systèmes naturels : écologie, biologie, médecine, astronomie, physique et chimie - 2007
De la théorie de la connaissance à la logique de la science
Rudolf CARNAPSous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNETDans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006
Les lois de la nature sont-elles des conventions ?
Moritz SCHLICKSous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNETDans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006
Dans La Science et l’hypothèse, Poincaré souligne le fait que toute induction repose sur une hypothèse (la « régularité » des courbes représentant la loi induite) comportant un certain degré d’arbitraire. Plus tard, dans Science et méthode, il tente de justifier plus solidement le recours à cette hypothèse : nous avons le droit d’induire des lois d’allure régulière parce que nous pouvons nous fonder sur une induction beaucoup plus vaste, portant sur l’histoire globale de l’univers, qui justifie cette hypothèse. La justification de Poincaré recèle cependant des difficultés. Le travail de Hans Reichenbach dans les années 1930 offre des perspectives pour les surmonter. Il fournit les moyens de justifier les inductions locales, ou partielles, en les intégrant dans des inductions globales, et vise à éliminer toute trace d’arbitraire ou de subjectivité dans cette relation. Une solution ambitieuse, où le tout et les parties de la science se soutiennent selon une relation inductive mutuelle et quantifiée.
[Rudolf Carnap : « Von Erkenntnistheorie zur Wissenschaftslogik », Actes du congrès international de Philosophie scientifique (Sorbonne, Paris, 1935), Paris, Hermann, 1936, fascicule 1, pp. 36-41]. – Ce texte présenté et traduit de l'allemand par Pierre Wagner, publié avec l'autorisation de Carus Publishing, est issu d'un exposé présenté par Carnap au congrès de Paris de 1935 dans lequel il présente les traits principaux de sa méthode dite « syntaxique ». Les propositions philosophiques ne portent pas sur des objets ou des faits mais sur les expressions du langage qui servent à les désigner. « Syntaxique » veut dire que les structures linguistiques sont définies par des règles formelles et que l'analyse linguistique n'a recours qu'aux formes ou types de signes qui apparaissent dans les expressions, excluant ainsi les dimensions de signification et de référence. Le philosophe n'a donc pas directement affaire au monde, mais au langage. La logique de la science est l'outil de clarification de ce que nous disons, et la philosophie, la critique du langage dans lequel nous nous exprimons. – Références bibliographiques, pp. 525-526.
F. F.
[Moritz Schlick : « Sind die Naturgesetze Konventionem ? », Actes du congrès de Philosophie scientifique (Sorbonne, Paris, 1935), Paris, Hermann, 1936, fascicule 4, « Induction et probabilité », pp. 8-17. Repris in Schlick, Gesammelte Aufsätze, Vienne, Gerold, 1938 ; Hildesheim, Olms, 1969]. – Ce texte présenté et traduit de l'allemand par Céline Vautrin, publié avec l'autorisation de Mr. G. M. H. van de Velde, de Mme E. B. B. van der Wolk-van de Velde et de la Fondation du Cercle de Vienne à Amsterdam, est issu d'une des deux contributions que Schlick a présenté lors du premier congrès international pour l'Unité de la science à Paris en 1935. En établissant la distinction entre propositions (simples signes sensibles) et énoncés (propositions douées de sens), Schlick fournit un critère de démarcation entre les sciences formelles (dont les principes sont des conventions) et sciences empiriques (qui énoncent quelque chose sur le monde). Car selon lui, il est nécessaire de concevoir le langage comme quelque chose de lié au réel qu'il décrit (cf. chapitre 8) par une grammaire. Par « loi de la nature », il ne faut donc pas entendre une formulation vide de contenu (proposition), mais une formulation en tant qu'elle a un contenu vers lequel nous dirige son sens (énoncé). Le conventionnel réside donc dans la grammaire de la langue dans laquelle s'expriment les lois de nature (énoncés de la physique), non dans le contenu de ces lois. Ce que critique Schlick dans ce texte, c'est donc la confusion opérée par Carnap et les conventionnalistes (Eddington en particulier) entre les propositions et les énoncés ; confusion qui les conduit à ne pas considérer le caractère empirique des lois de la nature et l'invariance de ces dernières relativement à toute forme arbitraire d'expression dans lesquelles elles sont énoncées.
F. F.